9 Septembre 2021 | Kingston, Jamaïque | Phillip Castell / Union de la Jamaïque et Équipe de Presse de la DIA
Dr Lorraine Vernal, directrice des ministères de la famille, des femmes, des enfants et des adolescents pour l’Église adventiste du septième jour en Jamaïque, considère que la condition et le sort des femmes et des enfants en Jamaïque sont désastreux et appelle les familles à ramener la paix dans les foyers.
« La Jamaïque a besoin de prière et de chrétiens, » a dit Lorraine Vernal. Citant Galates 5:22-25, Dr Vernal a déclaré que beaucoup sont doués pour parler de la Parole de Dieu, mais pas pour la mettre en pratique.
Selon un rapport des Nations Unies sur les femmes, 28 pour cent des femmes jamaïcaines ont subi des violences conjugales de la part de leur partenaire au cours de leur vie, a-t-elle déclaré. Alors que le taux d’homicides pour les femmes jamaïcaines est de neuf pour 100000, il est six fois plus élevé que la moyenne mondiale qui est de 1,6, a-t-elle ajouté. Dr Vernal était l’intervenante principale lors de l’initiative « End it Now » diffusée en ligne depuis l’église adventiste de North Street à Kingston, autour du thème « Amener la Paix au Foyer : Traiter le problème de la Violence chez les Jeunes à la Racine » le 28 août 2021.
Lorraine Vernal a laissé entendre que l’incidence de la violence dans le pays a été exacerbée par la pandémie de COVID-19, qui a aggravé dans certaines familles, une situation déjà mauvaise.« La Jamaïque est en difficulté, et si personne n’est en mesure d’aider la Jamaïque, ne pensez-vous pas que les chrétiens devraient être en mesure d’aider ? » a-t-elle demandé. « Oui, nous devrions pouvoir aider. »
La situation dans le pays a de nouveau été mise en lumière grâce aux informations partagées par le Département de la Recherche Statistique en date du 5 juillet 2021. Les données ont révélé que la Jamaïque est l’un des pays les plus violents de la Caraïbe. En 2020, il y a eu environ 46,5 homicides pour 100000 habitants dans la nation insulaire, ce qui en fait le taux d’homicides le plus élevé d’Amérique Latine et de la Caraïbe cette année-là.
Dr Vernal a invité ses auditeurs à faire partie de la solution pour mettre fin à la violence dans la société en devenant des défenseurs de la cause afin d’aider les autres. « Il y a des gens qui ont besoin de nous, il y a des gens qui pleurent et ont besoin de notre aide, nous ne pouvons nous permettre de garder le silence, » a dit Dr Vernal.
En donnant des conseils aux enfants pour se protéger des agresseurs, Lorraine Vernal les a encouragés à ne pas garder le silence sur le sujet de la maltraitance. « Si quelqu’un vous met mal à l’aise, faites du bruit, criez ou trouvez quelqu’un à qui parler. »
Au cours des 15 dernières années, les responsables des ministères de la femme dans toute la Jamaïque ont activement dénoncé la violence qui prévaut contre les femmes et les enfants en Jamaïque à travers des initiatives spéciales de sensibilisation, des marches et des dizaines d’activités.
Dans ses salutations lors du service virtuel, pasteur Everett Brown, président de l’Église adventiste en Jamaïque, a déclaré : « En tant que membres et dirigeants d’église, nous avons un devoir moral et la responsabilité morale d’être les défenseurs de cette initiative visant à mettre fin à la maltraitance et à la violence… End it now.
« À la racine de toutes les violences et de la maltraitance dans le foyer, dans le monde et dans notre communauté, il y a le péché. Et tant que nous n’éradiquerons pas le péché de notre foyer, nous n’éradiquerons pas la violence et la maltraitance dans notre communauté et dans la société, » a ajouté pasteur Brown. Il a encouragé les uns et les autres à rechercher une relation avec Jésus-Christ car « A moins que Jésus ne devienne le centre de nos vies, c’est ainsi que nous apprenons à nous respecter et à nous aimer, nous ne pourrons voir la fin de la violence et de la maltraitance perpétrée contre nos enfants et de nos femmes devenir une réalité, » a conclu pasteur Brown.
La Ministre de la Culture, des relations hommes femmes, du Divertissement et des Sports, Olivia Grange, a félicité les responsables des ministères des femmes dans l’Union de Fédérations de la Jamaïque pour avoir conduit l’initiative « End it Now » en Jamaïque. Olivia Grange a parlé du niveau élevé de violence qui a cours dans le pays et a noté l’impact négatif de la violence sur la société.
« Que nous venions des quartiers résidentiels ou du centre-ville, nous avons tous vu et ressenti les effets du niveau élevé de violence dans notre pays, » a dit Olivia Grange. « Cela détruit les gens, cela détruit les familles et cela détruit les communautés. »
Olivia Grange a présenté la solution au problème comme étant « l’amour » et a utilisé Galates 5:14 comme base pour sa déclaration. « Là où il y a de l’amour, il y a aussi du respect, il y a une compréhension mutuelle et il y a la paix, » a-t-elle ajouté.
Le programme s’est terminé avec une prière spéciale pour la nation.
Pour regarder le programme virtuel EnditNow qui s’est tenu à Kingston, en Jamaïque, cliquez ICI
Traduction: Patrick Luciathe