Silver Spring, Maryland, États-Unis…[Mark A. Kellener/ANN]hase spirituelle.
Résumant les réunions du concile annuel d’automne de l’Église adventiste, des dirigeants rapportent que le pasteur Jan Paulsen, président de l’Église mondiale, choisit une « orientation délibérée » pour les rencontres, qu’il débuta cette année avec une emphase spirituelle.
« Nous eûmes un sabbat d’adoration puis, le dimanche matin, des discussions consacrées à la mission et à l’évangélisation » rapporta pasteur Paulsen à la presse générale et aux journalistes de la dénomination, le 15 octobre. Pasteur Paulsen célébre cette année 40 ans de service pastoral. Il ajouta « qu’une atmosphère spirituelle prominente était la règle dès les premières heures de ce concile annuel. »
Il déclara « qu’il était important pour l’Église non seulement de regarder en arrière pour voir les progrès réalisés, mais aussi de regarder vers l’avenir pour ne pas être tout simplement en train d’admirer des reliques ».
Dans ses commentaires d’ouverture et ses réponses aux journalistes, Paulsen examina une pléthore de sujets en rapport avec ce mouvement qui compte maintenant 13.3 millions de membres baptisés, qui réunit chaque semaine 20 millions d’adorateurs, et dont les projections de croissance pour l’an 2020, se situent aux environs de 35 à 40 millions.
Paulsen fit remarquer la participation active des leaders de l’Église venus des pays en voie de développement, commenta sur l’importance du rapport et des recommandations sur l’éducation supérieure adventiste à la session. Revisant d’autres actions du concile annuel, Paulsen fit remarquer la décision de l’Église d’établir une école supérieure post graduée sur le continent Africain, et le fait que l’Église vient de publier une déclaration officielle sur les relations employé/employeur.
De telles actions et d’autres questions administratives débattues au concile visent à satisfaire les besoins d’une ‘Église en pleine croissance », a-t-il suggéré.
« Nous avons besoin d’une infrastructure de préparation de leaders, de pasteurs, de centres éducatifs, et de lieux d’adoration, en vue de satisfaire les besoins et demandes de l’Église croissante », a-t-il dit. Il fit remarquer que plus de 300 nouveaux temples adventistes ont été construits en Inde par exemple, comme réalisation de l’engagement à procurer des lieux de réunion à ceux qui se joignent à notre mouvement. En même temps, Paulsen souligna que de tels services du développement du ministère n’ont pas vu le jour dans « un quartier général centralisé », mais plutôt, qu’une telle responsabilité a été déléguée et assignée à des dirigeants régionaux qui sont plus près des zones spécifiques de développement.
Un point important de l’agenda introduit au concile annuel était la présentation d’un avant-projet de déclaration sur la musique, distribué à tous les dirigeants de l’Église pour susciter leurs commentaires et suggestions, et le document final sera considéré l’année prochaine.
« Nous sommes une globale communauté », dit Paulsen, et certains secteurs de l’Église nous ont demandé s’il n’y avait pas quelques conseils à prodiguer sur la question de musique, particulièrement en relation avec l’adoration, et ayant noté que la dernière déclaration sur la question remonte déjà à trente ans, il croit que l’esquisse de cette position officielle est un excellent pas vers un document plus actuel.
Bien que plusieurs des journalistes tentèrent d’obtenir de Paulsen une définition de la bonne et de la mauvaise musiques, il objecta qu’il fallait tenir compte de la grande variété de goûts culturels, et que même s’il appréciait le « Loué sois-tu ô Maître » de Mozart, d’autres avaient des vues différentes. »
Questionné sur les changements qu’il a vus dans l’Église pendant ses quarante ans de ministère, Paulsen dit que « ce n’étaient pas des changements radicaux, mais plutôt des changements de degrés. »
Á ce point de vue, Il souligna le rôle majeur joué par les laiques en termes de croissance et de service.
« Il y a eu un changement significatif durant ces dernières années dans les efforts faits par les laiques, ce qui a complètement modifié notre conception du ministère. Les laiques constituent les éléments les plus importants du ministère; dans une région de l’Église, 85% des services de direction et de ministère sont gérés par les laiques. Partout où notre Église connait une certaine croissance, ce sont nos laiques qui font la différence. »
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