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New York, New York, Etats-Unis.

Des questions actuelles ayant à voir avec la liberté religieuse en France, en Chine et dans plusieurs autres nations asiatiques ont été discutées lors d’un débat récent au Centre Église des Nations Unies (United Nations Church Center).

Les dirigeants de l’Association Internationale de La Liberté Religieuse étaient les orateurs, et un autre fonctionnaire de l’IRLA faisait office de modérateur, lors de cette réunion qui a été patronnée par le Comité de Liberté de Religion ou de Croyance de l’ONU

Docteur John Graz, secrétaire général de l’IRLA, a fait le bilan de la situation actuelle en France, faisant mention de l’interdiction récente par le gouvernement français de tous les symboles religieux en public. L’interdiction a causé beaucoup de polémiques parmi les filles musulmanes qui portent des foulards dans les écoles et, sous la nouvelle législature, pourraient être expulsées des établissements scolaires.

Graz a déclaré que la religion pour le français est quelque chose de privé. « La liberté religieuse pour lui signifie la liberté de la religion, » a-t-il dit, ajoutant que dans certains pays la liberté religieuse est vue comme une menace pour la société. « On voit dans la liberté religieuse une voie que les Etats-Unis utilisent pour s’immiscer dans les affaires d’autres pays. »

Graz espère que le gouvernement examinera de nouveau sa position ; et il craint que cette nouvelle loi aliène des Musulmans et d’autres groupes religieux. « Le gouvernement français doit savoir que la communauté internationale n’apprécie pas cette législation, » a-t-il dit. « Ce n’est pas la meilleure chose à faire pour essayer de construire des ponts entre les peuples. »

Viola Hughes, spécialiste de liberté religieuse et d’affaires publiques a présenté des points importants sur la liberté religieuse et les droits de l’homme, tels qu’ils apparaissent aujourd’hui, en Extrême-Orient. Elle a décrit la législation en Chine telle la loi de 1999 « Evil Cult ». Elle a aussi parlé de restrictions contre les mineurs que l’on interdit d’entrer dans certains édifices religieux. Elle a souligné la crainte de la Chine pour les influences étrangères. « L’état, plutôt que la religion, dicte les symboles de sagesse, de moralité et de l’intérêt commun, » a dit Hughes.

Hughes a aussi parlé du climat religieux actuel au Tibet, en Corée du Nord, en Birmanie, au Laos et en Indonésie.

En soulignant l’importance de la liberté religieuse dans tous les pays, elle a ajouté : « La liberté religieuse et la liberté de parole sont directement rattachés aux droits de l’homme. La vraie liberté religieuse est décrite à l’Article 18 de la Déclaration de l’ONU sur les Droits de l’homme. »

Elle a aussi mis en évidence l’importance de l’éducation. « Si on n’apprend pas à un enfant la tolérance, il grandira pour être un adulte intolérant, ».

« La liberté de parole, la liberté de religion et le droit à l’information représentent non seulement des valeurs fondamentales américaines, mais des standards internationaux des droits de l’homme, » a dit Hughes.

Le Comité de la Liberté de Religion ou de Croyance tient des réunions éducatives le troisième jeudi de chaque mois au Centre d’Église des Nations unies. Ces réunions sont conçues pour éduquer les membres sur des questions de liberté religieuse et pour promouvoir une culture de dialogue.

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