Bracknell, Berkshire, England, United Kingdom

Programmée sur deux semaines, une suite d’émissions de télévision « relationnelles, » créés par des adventistes du septième jour et diffusées par satellite partout dans le monde, touche des gens aux quatre coins du monde et a un effet majeur sur leur vie avec sa présentation, basée sur le vécu, du message des évangiles.

Sous le titre d’ensemble « Evidence » (« Preuves à l’appui ») ces émissions, fabriquées dans le sanctuaire d’une église converti en studio télé, abordent des questions vitales et ont été délibérément produites pour des téléspectateurs profanes, comme l’expliquent les organisateurs. C’est la première fois que l’Église adventiste de la région transeuropéenne se sert de la télévision comme moyen pour prendre contact avec un public qui ne se sent pas concerné par la religion.

Des téléspectateurs de Suède, de Norvège, d’Afrique du Sud, de Croatie, de Serbie, d’Islande, d’Ukraine, d’Australie, des Pays-bas, ainsi que du Japon et des États-Unis, ont tous fait savoir qu’ils se branchaient sur le satellite pour regarder ces émissions. En Islande, une femme habitant un village isolé a téléphoné au président de l’Église adventiste du pays pour lui dire : « Je regarde vos émissions et je veux me joindre à votre Église. »

Mais, remarque le producteur exécutif de « Evidence, » Miroslav Pujic, « c’est au Royaume-Uni que nous avons trouvé le gros de notre public, avec bien plus d’un millier de foyers adventistes regardant la série d’émissions en compagnie de leurs amis. Ces groupes ont été appelés « LIFEgroups » (« groupes de Vie »), tandis qu’avec 70 « LIFEcentres » (« centres de Vie »), on avait affaire à des téléspectateurs venant plus nombreux se retrouver dans des lieux de culte pour visionner les émissions. »

Dwight Nelson, pasteur de l’Église adventiste Pioneer Memorial de Berrien Springs, Michigan (États-Unis), et Gillian Joseph, présentatrice expérimentée des journaux télévisés et radiodiffusés de la BBC, se sont chargés d’animer ensemble ces émissions, dont la première, diffusée le 1er mars dernier, était axée sur une question universelle : « Où est l’amour ? »

Il y eut, au programme de cette émission, des micros-trottoirs en direct, des entretiens menés en studio avec des enfants, avec un sociologue et un psychologue, ainsi que des prestations musicales — le tout ayant pour but de voir si les gens connaissaient la réponse à la question posée dans le titre et s’ils comprenaient le sens de l’amour ainsi que ses origines.

Cette série d’émissions a reçu un accueil plus que majoritairement favorable, rapportent les organisateurs. « Voici deux ans que nous plantons des jalons pour cette approche et que nous préparons nos membres à faire face aux réalités de l’interaction avec les gens du monde profane, » dit le coordinateur du programme britannique « LIFEdevelopment » (« développement pour la Vie ») le pasteur Alan Hodges. « Avec l’étape « Get Connected » (« Branchez-vous »), nous avons incité nos fidèles à se faire des amis dans le monde profane et à leur donner la possibilité de faire partie de groupes d’amitié de l’Église même avant qu’ils ne croient. Nombre de nos membres d’Église ont totalement adopté cette démarche et c’est un travail dont nous voyons maintenant les fruits, puisque des profanes ont fait partie des groupes de téléspectateurs regardant « Evidence ». »

« Certaines personnes ont mal compris à qui le programme « Evidence » s’adressait, » déclare le Pasteur Cecil Perry, président de l’Église en Grande-Bretagne. « Nous voulions nous écarter d’un modèle confortable et rassurant pour nous tous et produire quelque chose qui aurait au moins une chance de parler aux profanes. Je suis très content d’entendre dire qu’un bon nombre de non adventistes et de non chrétiens ont fidèlement suivi le programme, parce que c’est à eux qu’il était destiné. Il n’était pas conçu pour étayer la foi de ceux qui sont déjà chrétiens, même si le contenu des émissions parle aux croyants d’une manière nouvelle. » Une approche plus tournée vers la doctrine sera adoptée pour « Mind the Gap, » (« Attention à l’écart », annonce qu’on entend dans certaines stations du métro de Londres quand la courbure du quai fait qu’il y a un espace notable entre le seuil des voitures et le bord du quai), une série qui doit prendre la suite de « Evidence » et qui sera diffusée à l’automne prochain.

« Je crois que présenter des valeurs bibliques à nos amis profanes qui ne vont pas à l’Église, en nous y prenant sur un mode relationnel et non propositionnel ou racoleur, sans prétention pédagogique et en faisant appel à des histoires de vie et aux commentaires de personnes réelles rencontrées dans la rue — voilà qui a aidé nos téléspectateurs à comprendre de manière plus authentique les sujets présentés, » dit M. Pujic.

John T.J. Banks, directeur des relations avec les médias de l’Église mondiale, a hautement apprécié la série « Evidence » pour les valeurs reflétées dans sa production.

« En matière de production, le programme « Evidence » a été réalisé de manière très professionnelle — qu’il s’agisse du son, de l’éclairage et de l’interaction avec le public. Les post-modernes, cible particulière de LIFEdevelopment, connaissent avant tout la télévision en tant que média de distraction, et cette production a voulu être en phase avec les attentes d’un tel public, » a-t-il déclaré.

La série d’émission « Evidence » sera rediffusée sur la chaîne « Hope Channel » chaque vendredi des 10 prochaines semaines. Pour en savoir plus sur les émissions « Evidence, » sur la chaîne Hope Channel et sur LIFEdevelopment, voir les sites web www.hopetv.org, www.hopetv.org.uk et www.LIFEdevelopment.info

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