Penang, Malaisie….
En reconnaissant que les survivants du tsunami souffrent non seulement physiquement, mais émotivement aussi, Les membres de l’Église Adventiste du Septième Jour ont offert un séminaire de formation, d’une durée de deux jours pour aider dans les cas de choc émotionnel, aux pasteurs et aux aumôniers dans quatre pays de l’Asie méridionale, à partir du 19 janvier.
Martin Feldbush, directeur des Ministères de l’Aumônerie Adventiste de l’église mondiale (ACM), était accompagné de sa femme Martha, responsable de thérapie scolaire, travaillant avec des enfants et Jonathan Catolico, directeur d’ACM pour l’église en Asie méridionale.
« Dans ces pays, les pasteurs font face à l’énorme tâche de prendre soin d’un grand nombre de personnes traumatisées dans les hôpitaux et les écoles, » a dit Feldbush.
Il est entré en contact avec Catolico sitôt après que le tsunami ait frappé et a discuté du besoin évident d’avoir un séminaire de formation en « assistance Pastorale pour personnes traumatisées et endeuillées ».
Il souligne qu’un pasteur lui a dit que cette formation ne serait pas seulement pour les personnes qu’on aiderait, mais aussi pour eux-mêmes, pasteurs, parce qu’ils avaient survécu à la même tragédie.
« Soixante pour cent des morts par le tsunami étaient des adultes, » fait-il remarquer, « ce qui signifie que des milliers d’enfants sont devenus orphelins, souffrant la perte de frères et sœurs, et de parents. »
Les participants à cet atelier ont discuté sur la nature d’un choc émotionnel, la nature d’une perte et du chagrin, de la manière que « des souvenirs après un choc émotionnel » peuvent durer pendant des années; et ont appris des méthodologies pastorales pour conseiller les victimes de trauma.
Les méthodes apprises dans les ateliers ont été préparées par l’Organisation Nationale pour l’Aide aux Victimes et sont également applicables pour les personnes du clergé de n’importe quel groupe de foi, a dit Feldbush. « La forme que cela prend sera toujours transmise avec la foi de la personne soignant spirituellement, parce qu’elle reconnaît la valeur de la foi de chaque personne comme une partie des facultés d’adaptation et de choix, » a-t-il dit.
Les quatre ateliers ont donné de l’entraînement à un total approximatif de 200 personnes en Indonésie, au Sri Lanka, à Singapour et en Malaisie. À Penang, en Malaisie, les formations ont été dispensées à des pasteurs baptistes et méthodistes, à des prêtres catholiques. Tandis qu’à Singapour qui n’a pas été affectée par le tsunami, les Services Communautaires Adventistes locaux ont fourni de l’aide aux victimes dans d’autres pays.
Les ateliers étaient le fruit d’une collaboration entre les départements d’aumônerie des églises locales et de l’église mondiale, des églises locales et de l’Hôpital Adventiste de Penang.