Orlando, Floride, États-Unis …. [Mark A. Kellner/ANN]

La croissance continue de l’Église adventiste du septième jour attire l’attention du grand public et des leaders politiques sur ce mouvement autrefois perçu comme une « petite secte obscure, » a déclaré le pasteur Jan Paulsen, président de l’Église mondiale, lors de deux discours prononcés devant les délégués au Sommet international sur la santé qui vient de s’achever à Orlando, en Floride (USA). Les régions nord-américaine et interaméricaine de l’Église ont sponsorisé cette manifestation d’une semaine, qui a bénéficié, du 30 janvier au 5 février, de la participation de 500 dirigeants et membres d’Église et de spécialistes de la santé. [Voir ANN, 1er février 2005.]

Et en même temps, a dit le pasteur Paulsen, les nouveaux fidèles d’Afrique et d’Inde ont besoin qu’on leur fournisse une infrastructure constituée d’une église où ils pourront trouver les conditions favorables à leur développement spirituel et d’écoles pour leurs enfants. Ce sont là, a-t-il ajouté, des éléments essentiels pour garder au sein de l’Église des membres qui, sinon, « seront perdus dans les 12 mois suivant leur baptême. »

« Nous voici là, famille de foi, vivant aux temps de la fin, avec une identité bien précise, un profil bien précis, » a déclaré J. Paulsen aux délégués lors du culte matinal. « Au fur et à mesure que nous nous développons, les gens prennent de plus en plus conscience de ce que nous sommes. Il y a cinquante ans, nous étions une petite secte obscure.

Aujourd’hui, les gens, dans l’ensemble, connaissent bien les adventistes du septième jour. »

Cette prise de conscience de la société a ses bons côtés — l’estime du public par exemple, a-t-il dit. Lors d’un récent congrès tenu à Villahermosa, capitale de l’État mexicain de Tabasco, une congrégation forte peut-être de 10 000 pratiquants a attiré l’attention de nombreux voisins, y compris le maire de la ville, qui a assisté à l’intégralité du culte sans pour autant être lui-même adventiste.

« Il voulait voir les gens et il voulait apporter un message, ce qu’il fit tout à fait bien, » a raconté J. Paulsen.

Ce maire, a-t-il ajouté, avait reconnu tout l’impact que les adventistes peuvent avoir au sein d’une communauté. « Nous sommes des citoyens loyaux, nous sommes des membres créatifs de la communauté humaine, nous sommes connus pour bien des choses que nous défendons, » a dit Jan Paulsen.

L’accent mis par les adventistes sur la santé ne concerne pas que les membres d’Église, a-t-il expliqué, mais aussi « la communauté. » Le vieil engagement de l’Église en faveur de la liberté religieuses, a-t-il remarqué, « n’est pas que pour nous, mais pour tout un chacun, » et est apprécié par l’ensemble du monde.

Un pareil profil donne un immense relief à l’exigence issue de l’Écriture, selon laquelle les adventistes doivent « songer au genre de personnes qu’ils doivent être, » comme il est suggéré dans la seconde des épîtres (ou messages) de Pierre à l’Église, a poursuivi le pasteur Paulsen.

« Qu’attend Dieu de nous aujourd’hui ? » a-t-il demandé, avant de répondre :

« …Il parle pour lui et a parlé par sa parole. »

Faisant référence à l’apôtre Pierre, le dirigeant adventiste a exhorté son auditoire à se trouver en Dieu comme autant de gens « en paix, sans tâche, et sans reproche. »

Il a ajouté que « votre service, le ministère des soins de santé, est une mission très précisément liée au retour du Christ, » citant le conseil d’Ellen G. White, un des fondateurs du mouvement adventiste, pour qui « …nos institutions médicales doivent porter témoignage pour Dieu. Ces institutions seront le moyen d’apporter un savoir essentiel à la préparation des gens en vue du retour du Seigneur. »

Dans ses remarques de l’après-midi, le pasteur Paulsen a noté l’ampleur du développement de l’Église en Afrique, en Chine et en Inde. Ces cinq dernières années, le nombre des membres d’Église en Inde est passé de 300 000 à 900 000 et pourrait atteindre la barre du million pour l’ouverture, le 29 juin prochain, de l’assemblée générale mondiale quinquennale qui se tiendra, en 2005, à St. Louis, dans le Missouri, aux États-Unis. Jan Paulsen a dit que si l’on disposait d’assez de ressources en termes d’immeubles et de personnel, il serait possible que 8 millions de personnes, sur le milliard d’habitants que compte l’Inde, rejoignent les rangs de l’Église.

Ce sommet avait pour thème « Autonomiser les responsables de santé pour toucher ceux qui ne sont pas touchés. » Il a rassemblé toute une palette d’experts qui ont pu exposer une vaste gamme d’approches pouvant servir le ministère de santé de l’Église. Les séminaires proposés à cette occasion traitaient d’une saine haute cuisine et de la santé affective, mentale, physique, spirituelle et financière. On proposait des séances d’instruction, avec certificats à la clé, en matière de cuisine végétarienne et sur le pardon, la régénération, la dépression, l’amélioration de l’état de santé coronaire, et aussi à propos de la gestion du poids individuel tout au long de la vie, du fitness et bien d’autres sujets.

Avec le thème de cette année (« toucher ceux qui ne le sont pas ») les membres d’Église et leurs communautés de foi peuvent adopter la méthode de Jésus consistant à répondre aux besoins de la communauté avant de se lancer dans d’autres activités de prise de contact, estime DeWitt Williams, directeur du Département des ministères de santé de l’Église d’Amérique du Nord et organisateur de cette manifestation.

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