Les premiers visiteurs adventistes venant d’outre-mer qui arrivèrent dans la partie Nord du Nigeria au cours de ces 20 dernières années : un coréen professeur de Nouveau Testament, un pasteur/évangéliste irlandais et un danois expert en missions, qui fut missionnaire en cet endroit, Il y a 35 ans.
Hyunsok Doh, Patrick Boyle et Borge Schantz passèrent un mois au Nigeria, travaillant avec 49 pasteurs résidents pour leur enseigner le message de l’Évangile. Ces ministres de l’évangile avaient des connaissances diverses des cultures africaines et une idée des défis auxquels les chrétiens adventistes, vivant au Sud du Désert saharien, ont à faire face.
Les réunions, ayant pour thème « Un pas au delà des frontières », avaient comme objectif d »ouvrir une voie pour l’Église Adventiste dans un milieu quelque peu hostile, en donnant des cours et des mots d’encouragements aux pasteurs et aux membres d’église dans ces circonstances particulières, » a dit Schantz. « [Nous] avons choisi d’expliquer le message biblique de telle façon [qu’] il réponde aux besoins spécifiques créés par les cultures et les religions locales. »
Doh, Boyle et Schantz ont tenu des campagnes d’évangélisation en simultané durant 10 soirées consécutives et ont constaté une moyenne de 3,000 présences aux trois réunions réunies. Avec une équipe d’environ 30 pasteurs, les conférenciers ont eu des rencontres quotidiennes pour enseigner, prier ensemble et recevoir des rapports.
Les réunions de chaque soir ont été suivies par trois jours de visites à domicile aux personnes qui montraient de l’intérêt pour le message, et de trois soirées d’études bibliques avancées ou de classes baptismales.
Schantz dit que l’ajout de nouveaux membres – 86 personnes ayant été baptisées – eut un impact significatif sur la petite communauté chrétienne dans ce secteur, juste au Sud du Désert du Sahara, à prédominance musulmane. Là, juste quelques mois avant l’arrivée du groupe, un combat entre des factions religieuses aboutit à l’assassinat de 160 chrétiens, dont deux adventistes.
« Vous êtes arrivés [au moment] où nous avions vraiment besoins de vous. [Les] programmes ont apporté un esprit de réconciliation et fait la promotion d’une coexistence pacifique dans les différents secteurs ruraux, » a écrit S.D. Magaji, président de l’église dans le Nord-est du Nigeria, dans une lettre.
Schantz déclara qu’ils ont eu à comprendre les différences culturelles pour pouvoir expliquer le message chrétien de façon que les gens qui étaient des membres, depuis toujours, des religions traditionnelles africaines comprennent. « Nous ne nous sommes pas emballés d’agir comme des Nigérians, mais nous avons tenu compte de leurs coutumes et cultures, et les avons respectées. Nous nous sommes focalisés sur les défis, et même sur les dilemmes des bases religieuses et de l’environnement culturel des gens. Ne pas prendre en compte ces problèmes épineux a, dans de nombreux cas, conduit à une sorte de syncrétisme du Christianisme, » a dit Schantz.
Il a ajouté que son équipe ne s’est pas focalisée sur le nombre de personnes baptisées – l’objectif était que ceux qui voulaient se joindre à l’église soient bien fondés dans le message. « Nous avons accepté pour le baptême seulement ceux qui étaient approuvés par les pasteurs nigérians résidents, » a expliqué Schantz. Les pasteurs locaux ont été fortement encouragés à continuer à visiter les nouveaux convertis.
Les évangélistes ont aussi passé deux Sabbats, avec près de 4,000 membres dans l’Église adventiste pour clarifier et expliquer certaines croyances doctrinales.