Kingston, Jamaique… (Nigel Coke/DIA)

« La Jamaique a besoin de passer de la puissance de l’homme à celle de Dieu dans le but de sortir des griffes des puissances surnaturelles, » tels étaient les conseils adressés au Gouvernement et au peuple de la Jamaique.  Les mots ont été prononcés par le Pasteur Samuel Telemaque, directeur de l’Ecole du Sabbat et du Ministère Personnel de l’église de l’Union Caraïbéenne, au cours d’une série de Conférence sur la Prière le samedi 22 octobre, à l’Eglise Adventiste du Septième jour de Kencot à la Jamaique.  La réunion de prière avait pour thème « L’Expansion du Royaume de Dieu avec l’Aide de la Prière, » et avait été organisée par le Ministère Adventiste des Activités Laïques et des Industries (ASI) et du Ministère de la Prière (de la Jamaique). 

Au cours de sa présentation, destinée à apporter la guérison spirituelle et mentale à tous ceux qui assistaient à la conférence, Pasteur Telemaque a avancé « l’argent, l’éducation et le statut ne peuvent combattre le diable.  L’église à travers la Prière, les Ecritures Saintes et l’Esprit Saint peut mener le combat spirituel auquel le pays fait face en cet instant.  Il a dit « qu’aucun politicien ou pamphlet ne peut arrêter le flot du crime et de la violence.  Ce qu’il faut c’est la parole de Dieu pour combattre les forteresses du diable. »

Commentant Ephésiens 6:12, Pasteur Telemaque a dit, « L’église doit faire face aux forces surnaturelles.  Le Gouvernement peut lutter contre les choses naturelles, mais les choses spirituelles appartiennent à l’égllise avec l’aide des armes spirituelles, de même que les guerres surnaturelles sont livrées avec l’aide des forces surnaturelles. »  Pasteur Telemaque a déploré le fait que le gouvernement peut seulement appréhender les criminels, mais pas les démons qui les contrôlent.   On peut construire des prisons, mais seulement Dieu peut transformer les prisons en églises. 

Il a précisé « nous ne luttons pas contre le gouvernement, les traffiquants de drogue, les gens armés ou le peuple en général, mais contre le diable, qui est le vrai ennemi du genre humain. »

En transmettant les salutations des congrégations, le président de l’église de l’Union des Indes Occidentales, Pasteur Patrick Allen, a dit que par le passé on avait blamé l’église de n’avoir pas assez fait devant la montée du crime et de la violence des derniers mois.   Cependant, il a dit que sans  la participation de l’église dans les activités communautaires et à travers la prière, la Jamaique serait dans un état dix fois pire qu’elle l’est aujourd’hui.   Les media n’ont pas toujours pu rapporter le travail de l’église, mais cela ne veut pas dire que l’église n’est pas activement impliquée à trouver une solution à ce présent problème du crime.  Il a demandé aux membres d’église de ne pas se décourager par ces remarques car « cela peut paraître bizarre et lié à la faiblesse, mais l’église mène le plus grand combat sur ses genoux. »

La série de conférence, qui avait commencé le vendredi 21, s’est achevée le dimanche matin 23 octobre, avec un service de prière et de consécration.  Il y a eu des séminaires et des présentations sur la façon d’utiliser la Bible en priant, les méthodes de prière dans l’évangélisation, les services de prières et la croissance de l’église et une procession de prière, au cours de laquelle les membres d’église ont défilé dans la communauté de Kencot et des environnements deux par deux, saluant et priant avec les gens qu’ils rencontraient.          

Image by ANN. Nigel Coke/DIA

Top news

ADRA prépare des interventions de secours suite au tremblement de terre qui a frappé le Vanuatu
Un festival du film au Venezuela montre des progrès constants et des moyens efficaces d’exalter Jésus
L’aumônier du Sénat américain Barry Black se remet d’une hémorragie cérébrale