7 mars 2006, Silver Spring, Maryland, Etats-Unis… (Taashi Rowe/ANN)

Les récents rapports de nouvelles provenant du « Food and Drug Administration in the United States (Administration Contrôlant les Aliments aux Etats-Unis) ont indiqué que les compagnies qui préparent la viande utilisent parfois du monoxide de carbone pour permettre à la viande de boeuf de garder sa couleur rouge et la rendre plus attrayante aux consommateurs.   Alors que les médecins conviennent que le monoxide de carbone utilisé en petites quantités se révèlé nuisible à la santé, l’inquiétude est qu’il permet à la viande gâtée de paraître rouge et fraîche.

Ceci s’ajoute aux autres préoccupations relatives à la viande au cours de ses dernières années, telles que, la désastreuse maladie de la Vache Folle, ou encéphalopathie spongiforme bovine, qui peut être fatale pour les humains; une préoccupation d’un taux élevé de Mercure de certains types de poisson qui peut provoquer des dommages cérébaux aux fetus et aux jeunes enfants; et, le plus récent risque de santé relatif à la viande, la grippe Aviaire qui s’étend aux poulets et autres oiseaux.  Bien que la viande ait été considérée pendant longtemps par de nombreuses sociétés comme étant essentielle à une bonne alimentation, l’Eglise Adventiste du Septième jour continue de recommander une alimentation végétarienne tout d’abord pour des raisons nutritionnelles et spirituelles.

« L’emploi effectif du monoxide de carbone pour améliorer l’aspect des viandes empaquetées ne cause probablement pas un grand risque pour la consommation de la viande aussi longtemps que la viande soit soumise à une bonne réfrigération sans dépasser la date de conservation, et aussi qu’elle soit bien cuite, a dit Kenneth I. Burke, Ph.D., R.D.  Il a ajouté que l’empêchement du brunissage de la viande n’est pas une pratique peu commune.  Burke, un scientiste en alimentation et professeur émérite de l’Université Adventiste de Loma Linda, a enseigné des cours en science de l’alimentation pour plus de 20 ans.  Il fait remarquer que bien que n’importe quel aliment  –viande ou légume –puisse être contaminé, « les maladies causées dans l’organisme se propagent dans la viande, (et) la possibilité de contamination et du transfert de la maladie a toujours été une préoccupation pour la santé. »

Le fait de savoir que le monoxide de carbone peut permettre à la viande gâtée de paraître fraîche « (renforce) ma décision de m’abstenir de la viande, » a commenté Grazyna Dabrowska, un entraîneur d’athlète et un membre de l’Eglise Adventiste.  « Nous devons nous servir de nos yeux quand il nous faut acheter la nourriture et détecter ce qui paraît être frais et ce qui est gâté.  Si je ne peux me fier à mes yeux pour faire la différence, donc je n’ai aucun contrôle sur mes choix.  Je recommande hautement la diète saine des céréales et des légumes organiques, des fruits et légumes de couleur foncée, qui assurent une haute valeur nutritive à nos corps sans  les dommages causés par les produits carnés engraissés d’hormones et traîter chimiquement ».

Aux Etats-Unis des mesures sont prises pour améliorer la qualité de la viande devant être consommée par l’homme.  L’année dernière, le Food and Drug Administration (FDA) a mis en place de nouvelles méthodes pour prévenir la maladie de la Vache Folle, qui consiste dans le blockage de la pratique de « fertilisation de la plus part des protéines mammaires destinées aux ruminants, y compris le bétail, et …abolir l’usage des ‘déchets de volaille’ faisant partie de la composition des aliments destinés aux ruminants. »  Les déchets de volaille sont constitués de paille, de rejets de nourriture, de duvet et de matières fécales qui sont recueillis dans les poulalliers.

Le problème de la propreté et de la viande non contaminée est aussi l’une des préoccupations de certains, y compris l’industrie de la viande, et par tous les moyens ils essaient de préserver la bonne qualité des produits, » dit Dr. Allan Handysides, directeur du Ministère de la Santé de l’Eglise Adventiste Mondiale.  Cependant, le « problème que nous avons avec la viande se rapporte moins avec des questions de contamination et de fraîcheur, qui s’appliquent aussi aux aliments d’origine végétale, mais pour les facteurs intrinsèques tels le contenu en graisse saturée et, dans le cas du poisson, sa pollution avec les composés de mercure et d’autres métaux lourds sans qu’elle ne puisse être contrôlée.  Il y a  peu de doute que moins on consomme la nourriture carnée et plus l’alimentation se base sur les plantes complètes, mieux se portera l’individu. » 

Les commentaires d’Handysides reflètent la position de la déclaration des Adventistes sur la diète végétarienne.  Au cours de l’an 2000 le concile sur la nutrition de l’église a expliqué que pendant plus de 130 ans les Adventistes ont pratiqué le style de vie d’une alimentation végétarienne à cause de leurs croyances dans la sainteté de la nature du genre humain.  Que tout ce qui est fait soit en mangeant ou en buvant soit fait pour honorer et glorifier Dieu et préserver la santé du corps, de l’âme et de l’esprit. »

Une étude conduite par l’Université de Loma Linda patronnée par le National Institutes of Health (NIH) a analysé le mode de vie des Adventistes.  L’étude a révélé que les Adventistes, en général ont 50 pour cent moins de risque de maladie cardiaque, de certains types de cancer, d’attaques cardiaques et de diabète. 

« Je ne veux pas avancer que le fait d’être végétarien va supprimer toutes les maladies, mais les végétariens vivent plus longtemps et l’Etude sur le Régime Sanitaire Adventiste le soutient, » a dit Dr. Burke.

NIH patronne une deuxième étude sur les Adventistes pour savoir s’il y a un lien entre l’alimentation et le cancer.

Image by ANN. Loma Linda University

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