8 Août 2006, Port Vila, Vanuatu [Personnel IRLA/ANN]

La liberté de religion et de croyance – dont bénéficient des millions de personnes à travers le monde—demeure un droit très fragile dans certains pays, font remarquer les responsables du département de liberté religieuse de l'église adventiste après leurs récentes visites dans le Sud du Pacifique.

Dans certains de ces pays, plusieurs individus et minorités subissent les effets de la discrimination ; la permission n'est pas accordée aux croyants de pratiquer et de partager leur foi.

Des préjugés ont été même suivis, en certains endroits, de jets de pierres contre les fidèles et de l'incendie de leurs maisons.Même si les violences excessives qui se produisent en des endroits du monde, et, en général, la liberté de conscience est garantie dans les différentes constitutions, la préoccupation demeure, dit Jonathan Gallagher, du département de Relations Publiques et Liberté Religieuse de l'église adventiste mondiale (PARL).

« Il est important de signaler le respect général pour les croyances religieuses exercé aux Îles Fidji, Samoa, Tonga, Cook et Vanautu », dit Gallagher. « Cependant, dans des conversations tant avec des fonctionnaires d'États qu'avec des responsables religieux, nous avons noté quelques raisons de nous inquiéter, telles que des conflits de droits individuels qui sont considérés comme des responsabilités communautaires.

Les traditions locales et culturelles assignent un grand contrôle aux conseillers de village, et les religions majoritaires, souvent, exercent leur influence, ajoute le pasteur Ray Coombe, directeur du PARL dans la Région du Pacifique Sud. « Nous avons entendu des récits de sources autorisées, avons examiné des rapports de justice qui, en certaines occasions, laissent entrevoir des perspectives troublantes sur les limitations des pratiques religieuses au nom de l'harmonie communautaire.

Alors que nous apprécions de fait, la nécessité de travailler ensemble avec les communauté locales, il est frustrant de constater que la liberté de conscience est déniée, et que le droit d'exercer ses pratiques religieuses est rejeté.

« Coombe et Qllagher ont rencontré les plus hauts représentants de l'Etat, aux Îles Fidji, Samoa, Tonga, Cook et vanuatu et leur ont sollicité de prêter un peu plus d'attention aux libertés fondamentales, et en particulier, à la liberté de conscience et de pratiques religieuses.

Ils ont aussi recommandé la création d'un organisme et d'un mécanisme qui aideraient à protéger la liberté de conscience. Aux Fidji une commission a été établie pour analyser la possibilité de mettre en place une association nationale de liberté religieuse avec une représentation conséquente des diverses communautés religieuses.

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Image by ANN. Photos courtoisie de Nouvelles de IRLA

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