September 26, 2006 Silver Spring, Maryland, Etats-Unis …. [Mark A. Kellner/ANN]Dans un monde à l’affût d’histoires vraies, où tant de personnes courent après la célébrité, le récit du pasteur adventiste Barry C. Black, ‘From the Hood to the Hill’ (qui se traduit en français du ghetto au sommet), est « fascinant à lire », pour reprendre les mots du bestseller Rick Warren. Pour Henry A. Kissinger, ancien secrétaire d’état des Etats-Unis, « ça a le mérite d’être une histoire authentique ». Né à Baltimore dans le Maryland, cadet issu du baby-boom, pasteur B. Black a grandi dans un foyer presque monoparental, entouré de six frères et soeurs, dans la misère la plus totale. Sa mère était concierge. Son père, souvent absent du foyer, était alcoolique et mourût à l’âge de 59 ans, bien trop tôt pour B. Black. Malgré ces circonstances (ou peut-être grâce à elles), B. Black a très bien survécu. Il n’est pas seulement pasteur adventiste, il est aussi contre-amiral de la marine de guerre des Etats-Unis, ayant servi comme chef des aumôniers de marine avant sa retraite en 2003. Aujourd’hui, pasteur B. Black est le soixante-deuxième aumônier du sénat des Etats-Unis, premier aumônier ‘ex militaire’, premier adventiste et premier noir américain à occuper ce poste prestigieux. Diplômé de deux écoles adventistes, l’Université d’Oakwood à Huntsville en Alabama et le séminaire théologique adventiste de l’Université d’Andrews à Berrien Springs dans le Michigan, B. Black a obtenu un diplôme de master et trois doctorats, satisfaisant ainsi ce qu’il appelle ‘une société avide de diplômes’. Son secret ? Etudier au lieu de regarder tout ce qui passe à la télévision. B. Black avoue que dire ‘non’ à la télévision est payant, car ça apporte des bénéfices spirituels. B. Black n’a pas toujours été l’homme souriant et sûr de lui qui est en photographie sur la couverture de son livre. Il a appris le travail, la responsabilité, l’éthique et la persévérance, grâce à Pearline, sa mère maintenant décédée, et aux mauvais exemples qu’il a vus autour de lui pendant sa jeunesse. Des années de dur labeur, incluant notamment le porte à porte pour vendre des livres et magazines religieux, lui ont appris à se lier aux autres et à devenir ferme. Son attachement à la prédication et une rencontre fortuite avec le révérend Docteur Martin Luther King Junior, ont aiguisé sa présence en chaire aussi bien que sa détermination à aller au-delà des attentes des autres. C’est ainsi que les portes ‘se sont ouvertes’ devant lui, l’amenant à avoir une carrière remplie d’opportunités inattendues, y compris celle de conduire le service commémoratif pour John F. Kennedy Junior, sa femme et sa belle-soeur. Comme on aurait pu s’y attendre, l’ensemble du livre est centré sur la carrière incroyable d’une durée de vingt-sept ans, en tant qu’aumônier de la Navy américaine. B. Black ne s’est pas engagé tout de suite. Dans un premier temps, des collègues adventistes et d’autres personnes lui ont conseillé de ne pas entrer dans l’armée, même en tant qu’aumônier objecteur de conscience. B. Black s’est fait enrôlé, quand trois marins de Norfolk en Virginia, se sont engagés à se réunir chaque week-end pour adorer. Quand B. Black les a complimenté pour leur piété, l’un d’eux a répondu : « nous n’avons pas d’aumônier noir ». En dépit de son intérêt pour les besoins des membres de service, B. Black a été confronté aux questions de guerre, de paix et de non-violence qui ont été promues par son église et ses dirigeants, tels le Docteur King. Un chapitre mémorable du livre, dans lequel B. Black notifie que les adventistes préfèrent ne pas se battre, présente un raisonnement ‘juste en cas de guerre’ et la situation qui convient. La ligne de mire de l’aumônier est claire: il vaut mieux lutter pour « une ère nouvelle, dans laquelle nos différences sont mises en avant et où la paix accompagnée de justice devient une réalité, au moins de façon partielle ». Parallèlement, B. Black concède que « l’état (c’est-à-dire le gouvernement) a une responsabilité donnée par Dieu de maintenir l’ordre et la justice et d’employer la force quand cela s’avère nécessaire, même au regard de facteurs nucléaires ». Ce livre n’est pas seulement un recueil d’anecdotes fascinantes d’une vie bien remplie. B. Black connecte ces incidents avec les leçons variées qu’ils lui ont apprises, proposant ainsi aux lecteurs des suggestions pour incorporer soi-même ces leçons à notre propre vie. Ce livre ne vaut pas seulement le coup d’être lu par ceux qui recherchent le récit d’une carrière incroyable, il est aussi destiné à ceux qui souhaitent être inspirés ou inspirer les autres pour de grands accomplissements. ‘From the Hood to the Hill: a story of overcoming’, de Barry C. Black. Consulter le site : http://www.admiralblack.com:Copyright © 2006 Adventist News Network.

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