1 mars 2007 Cape Town, Afrique du Sud…. [Kristina Malarek/IRLA News/Personnel d'ANN]

En employant une expression souvent utilisée, l'ancien Ambassadeur des États-Unis, Robert Seiple a, le 28 février, exhorté les participants au Congrès Mondial de l'Association de la Liberté Religieuse internationale (IRLA) à faire la promotion de « la séparation de l'église et de la haine. »

L'évocation de Seiple de certains des cas les plus notoires de l'année 2006 d'intolérance religieuse et de violence a suscité des signes de tête d'approbation parmi les 600 participants au Congrès Mondial.

Cette année a montré au monde, fit remarquer Seiple, qu »il y a des gens qui mourront pour leur foi, mais malheureusement il y en a autant qui tueront pour leur religion. Nous ne donnons pas assez d'attention à cette question et, en fonction du calcul géopolitique, à notre grand péril. »

Seiple, qui exerce actuellement la présidence du Conseil pour la Liberté des Etats Unis, a démontré le besoin de promouvoir une plus grande et égale connaissance des deux éventualités.

Le Premier ministre de l'Etat du Cap Occidental, Ibrahim Rasool, s'est aussi adressé aux participants, en parlant avec force, de ses convictions sur la liberté religieuse.

Pour combattre la haine religieuse, « les entretiens que nous souhaitons ne sont pas simplement entre les Musulmans, les Juifs, les Chrétiens et cetera … les entretiens dont nous avons besoin sont des conversations sur la manière de penser à travers toutes les religions, » a déclaré Rasool. En effleurant le thème de la violence religieuse et du terrorisme, il parla de la « nature troublée du monde qui s'auto justifie sur la base de la religion. »

Cette incertitude causée par le monde moderne provoque un grand dogmatisme qui doit être clairement compris, a ajouté Rasool. « C'est de là que naît l'extrémisme. Il met une étiquette parce qu'il ne peut ni discuter ni disputer. Il lutte parce qu'il a oublié comment aimer. Il isole et condamne parce qu'il ne sait plus comment se mettre ensemble pour trouver un terrain d'entente. Et il perfectionne l'art de mourir pour une cause parce qu'il ne peut pas vivre pour elle. »

Le Congrès de cinq jours a été clôturé par une Déclaration de Résolution et une autre Déclaration de Préoccupation. La résolution faisait que « la haine religieuse doit être combattue par toutes les communions de foi » et être présentée à « toutes les communautés et leurs dirigeants pour qu'ils enseignent et pratiquent la liberté religieuse dans leurs propres milieux et dans leurs actions réciproques avec les autres. Elle conseillait aussi la formation de plus de IRLA nationales et d'organisations affiliées régionales … dans le but de protéger, promouvoir et défendre le principe et la pratique de la liberté religieuse pour tous, et en tous lieux. »

Dans une Déclaration d'Inquiétude, les participants au congrès d'IRLA « ont exprimé leur sympathie, leur compassion et leur solidarité avec les victimes de discrimination religieuse, d'intolérance et de persécution. »

La déclaration faisait aussi remarquer, « une profonde inquiétude qui faisait, qu'en dépit d'un progrès dans le monde dans l'application de la liberté de religion ou de conviction, on rencontrait encore des violations flagrantes de ce droit fondamental. Dans la déclaration, certains pays sont pointés du doigt, car n'exerçant pas la liberté religieuse, tels l'Arabie Saoudite, la Corée du Nord, la Libye et les Maldives.

L'IRLA a été fondée en 1893 par les dirigeants de l'église adventiste du septième jour. Elle s'est développée en une organisation non sectaire décidée à protéger les droits civils et religieux dans le monde.

Pour plus d'informations, visiter le site www.irla.org.

Image by ANN. Courtoisie d'IRLA
Image by ANN Courtoisie d'IRLA

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