1 mars 2007 Loma Linda, Californie, États-Unis…. [Dustin R. Jones/Personnels de LLU/ANN]

Bien que les hôpitaux, les cliniques et les autres centres de soins médicaux soient d'une manière caractéristique considérés comme constants dans la communauté, ils ne sont pas immunisés contre des situations difficiles qui pourraient mettre en péril la vitalité de toute une région. Ceux qui se trouvent dans les pays en développement sont particulièrement vulnérables.

Historiquement, les hôpitaux et sanatoriums de l'église adventiste du septième jour qui sont à l'étranger sont en tête des statistiques quand il est question d'expertises médicales et de soins à des patients. Mais, tout au long de cette dernière décade, la force économique a chuté, les budgets outre-mer sont en diminution et la dynamique nationale et ecclésiale en fluctuation, ont eu pour résultat dans plusieurs de nos centres médicaux, un manque de personnel, un renouvellement insuffisant des équipements permettant de fournir des soins sanitaires aussi inadéquats qu'une toge d'hôpital.

C'est alors que quelques institutions adventistes se sont mises ensemble pour organiser le Département de la Santé Adventiste internationale (AHI). L'Université de Loma Linda (LLU), le siège de l'église adventiste mondiale, l'Agence de Secours et de Développement Adventiste (ADRA) internationale, le Système de Santé Adventiste de l'Ouest, la Société de Soins médicaux de Sunbelt, Adventist Health Care, Inc. et le Réseau Adventiste de Soins médicaux de Kettering ont conjugué leurs efforts en vue de ranimer les hôpitaux en pleine détérioration.

Après avoir reçu l'approbation du bureau central de l'église adventiste mondiale, l'Hôpital Adventiste de Gimbie, en Éthiopie et la Clinique/Hôpital Davis Memorial en Guyana ont été les premiers à bénéficier des services d'AHI. « Ces institutions était dans un état désespéré et en instance de fermeture, » a déclaré Dr Richard Hart, président d'AHI et administrateur de LLU. « Nous avons fait face à beaucoup de défis, parmi lesquels l'établissement d'une direction et d'un ensemble administratif remplissant en même temps le rôle de responsable du personnel et de comité, d'une manière plus efficace. »

Avant l'intervention d'AHI, la situation en Éthiopie était particulièrement désastreuse. Le gouvernement locale avait même fait parvenir une lettre au siège social de l'église, leur disant qu'ils avaient un an pour se ressaisir ou faire face à une fermeture forcée.

« L'hôpital avait déjà alors passé quatre mois de la période des 12 mois, » dit Hart. Avec l'assistance d'ADRA des Pays Bas, de quelques étudiants du Service de Mission internationale, et des étudiants missionnaires de LLU, la construction d'un nouveau bâtiment hospitalier commença en 1998. Cinq ans plus tard et avec près de $400,000 US de donations, le nouveau centre hospitalier de deux étages fut achevé en 2003. Le nouvel hôpital contient une salle de chirurgie, une salle de pré accouchement, une autre pour les accouchements, une salle pour les patients et un étage pour délivrer des cours.

Pendant ce temps, à la Clinique/Hôpital Davis Memorial, à Georgetown, Guyana, « peu y avait été fait durant les 50 dernières années, » dit Hart. Quand il avait été construit en 1952, l'hôpital était le centre de soins médicaux le plus important de Guyana. Mais, avec le temps, il était devenu si branlant que les administrateurs de l'église sur place, avaient pris un vote de le fermer. C'est alors que AHI est intervenu.

« AHI a fait des progrès réels en Guyana, » dit Dr Donn Gaede, secrétaire d'AHI et professeur assistant à l'École de Santé publique de LLU .

« Le Davis Memorial est maintenant l'un de nos meilleurs sites. » A déclaré Dr Elie Honoré, directeur du Département des Ministères de la Santé de la Division interaméricaine.  » Il ajoute, se référant à l'hôpital comme « un revirement complet », que la volonté d'AHI de renforcer le comité de l'hôpital et l'équipe chargé de l'administration a eu un énorme impact.

Ainsi, des améliorations en profondeur, tels que le remplacement du système électrique de Davis Mémorial, ont été effectuées. Le personnel de l'hôpital peut maintenant faire fonctionner les équipements essentiels sans la menace constante de délestages qui entraînaient des ruptures pendant les soins aux patients.

Au début de 2001, AHI a porté des améliorations au Davis Mémorial en mettant sur pied un programme d'entraînement d'Ouvrier en Soins médicaux (Fundation Health-Care Worker training program), qui fournit une formation de base en santé publique à travers des instructions et des expositions dans chaque département de l'hôpital. Le Ministère de la Santé de Guyana a reconnu la valeur du programme et en a fait un préalable à différentes carrières de santé.

« Une des choses excitantes de la nouvelle vie au Davis Mémorial est le « réveil » de l'église [à côté], » dit Hart. « Quand j'ai visité le Davis Mémorial dans les années antérieures, les membres de l'église m'ont déconseillé de venir en l'église contiguë à l'hôpital et m'ont conduit dans des églises plus grandes situées à Georgetown. »

Le nombre de membres de l'église de l'hôpital, qui était passé à environ 50 assistants réguliers, est depuis remonté en flèche, pour atteindre 1,000 personnes. Hart dit qu'une nouvelle église a été construite pour faire face au grand nombre. Les 32 hôpitaux et 52 cliniques que AHI a relancés, sont, aujourd'hui, répartis dans 13 pays : le Cameroun, l'Éthiopie, Guyana, Haïti, le Honduras, l'Inde, Malawi, le Nigeria, le Rwanda, le Tchad, Trinidad, Venezuela et la Zambie.

« [Plusieurs] institutions de notre [région] ont, maintenant, envie de faire partie d'AHI, » dit Honoré. « Je regrette que les choses ne puissent pas bouger plus vite, mais je comprends les contraintes financières et les exigences des dirigeants d'AHI. »

Hart explique qu'AHI reçoit de nombreuses demandes d'adhésion, mais que l'organisation veut s'assurer qu »une solide institution avec un personnel de qualité et des règlements seront mis en place dans chaque région, pour que les améliorations soient maintenues. Le domaine d'AHI, c'est la santé, et nous devons maintenir la qualité [et le] niveau technologique approprié. Chaque pays doit aussi bouger en vue d'atteindre un certain niveau d'autosuffisance financière. »

Pour plus d'informations sur la Santé Adventiste internationale, visitez www.adventisthealthinternational.org.

Droit d'Auteurs (c) 2007 de Réseau de Nouvelles Adventiste.

Image by ANN. Courtoisie de LLU
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