17 septembre 2007, Richmond, Virginia, Etats-Unis… (IRLA/Staff de ANN)
En considérant la perception qui veut que la religion peut empêcher de bonnes relations entre les confessions religieuses, les membres de l'Association de Liberté Religieuse du Comité Directeur des Experts ont convenu au cours de la rencontre du 9 au 13 septembre que la religion doit être reconsidérée comme un moyen de réconciliation.
Les principes qui émergent des principales confessions religieuses appellent à une solution durable qui émane de la religion, (ce) qui s'avère plus nécessaire que par le passé, » a déclaré l'Ambassadeur Robert Seiple, président du comité.
A cet effet, les membres du comité ont considéré les sujets allant de la justice à la paix en s'inspirant des perspectives des trois traditions religieuses d'Abraham: le Judaïsme, l'Islam et la Chrétienneté. Ils ont conclu que chacun doit cerner l'approche des autres sur de tels sujets si les confessions religieuses veulent éliminer les hostilités et construire de solides relations.
Le comité a aussi convenu que les gouvernements à eux-seuls ne peuvent assurer la liberté religieuse. « Il faut un changement en profondeur au sein des différentes communautés religieuses, et une paix basée sur un respect mutuel, » a dit John Graz, secrétaire général de l'IRLA et directeur du département des Affaires Publiques et de la Liberté Religieuse de l'Eglise Adventiste du Septième jour.
« La réconciliation est une partie essentielle de toute liberté religieuse vraie et durable. Il ne suffit pas simplement de mettre en place des lois pour prévenir la persécution et la discrimination religieuses, » a déclaré Graz.