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25 septembre 2007, Victoria Falls, Zimbabwe… (Ansel Oliver/ANN)

Une rareté de produits alimentaires au niveau national à Zimbabwe occasionnée par l'imposition du contrôle des prix du gouvernement n'a pas empêché le déroulement des conférences de formation des jeunes Adventistes à l'intention des délégués de cinq pays de l'Afrique du Sud le mois dernier.

Deux mois de cela le gouvernement de Zimbabwe a ordonné des baisses de prix de l'ordre de 50 pour cent pour combattre l'inflation. Les magasins ont vite écoulé tous leurs produits et les restaurants n'ont pu offrir que le tiers d'un menu élaboré, a avancé Dr. Kathleen Kuntaraf, assistante-directrice du Ministère de la Santé de l'église Adventiste mondiale et dirigeante des conférences de formation de 'Youth Alive' (Jeunes en Action). Les organisateurs ont acheté de la nourriture dans un pays proche à Botswana pour les 350 délégués participant aux conférences de six jours qui ont pris fin le 1er septembre.

« J'ai été touchée par la générosité des volontaires, » a dit Kuntaraf. Un groupe du Ministère des Femmes de l'église locale a préparé les repas pour les participants sur du feu de bois et a réclamé une valeur dérisoire. Les revenus ont été versés à un projet de construction pour une école d'église que le groupe a adopté.

Bien que la Zambie soit à une distance de quatre miles, un trajet de 280 miles pour l'acquisition de nourriture et de matériels à Botswana s'est avéréré moins coûteux, a dit Dr. Alexis R. Llaguno, directeur du Ministère de la Santé de l'église de la région Sud Africaine-Océan Indien.

Zimbabwe a été choisi pour la tenue du séminaire à cause de son accès central pouvant mieux accommoder les délégués du Botswana, de la Namibie, de l'Afrique du Sud et de la Zambie.

'Youth ALive' est conçu d'après le programme 'Youth to Youth » (Jeunes à Jeunes) mis sur pied par Dr. Patricia B. Mutch du département du Ministères de la Santé pour créer une influence positive de la vie en commun. Il a été relancé en 2001 sous sa nouvelle appelation avec l'effort concerté des départements de la Famille, de la Santé, de la Jeunesse et de l'Education.

Les critères de 'Youth Alive' ne permettent pas les dénigrements– ni les conversations triviales. Les enfants sont divisés en « groupes de camaraderie » pas plus de 12 membres. Les jeux sont organisés en vue de favoriser la collaboration, non la compétition.

Kuntaraf a dit que les enquêtes ont prouvé que les adolescents « soudés à Dieu et aux autres » sont moins impliqués à la drogue, l'alcool, la pornographie et aux autres mauvaises habitudes.

« Les informations concernant les effets des drogues ne suffit pas, » a dit Kuntaraf. « Les enfants savent que les drogues sont néfastes, mais que font-ils quand ils se sentent seuls ou rejetés? Ce programme les relie aux autres ainsi ils se sentent encadrés.

Le plus grand défi auquel, elle et les autres dirigeants de l'église sont confrontés est bien le pourcentage de participation des dirigeants de jeunes qui sont dans les administrations du monde entier. Kuntaraf a dirigé la formation pendant plus de 20 fois dans chacune des 13 divisions.

L'Eglise Adventiste de Botswana organisera bientôt son propre séminaire de formation de 'Youth Alive' basé sur la formation reçue à Zimbabwe, a déclaré Llaguno. Il espère que le programme soit mis en place dans les écoles locales.

Image by ANN. Alexis Llaguno/ANN
Image by ANN Alexis Llaguno/ANN

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