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2 octobre 2007 Mandeville, Jamaïque…. [Elizabeth Lechleitner/ANN]

Le président mondial de l'église adventiste du septième jour, pasteur Jan Paulsen a adressé un appel retentissant aux jeunes adventistes, le 27 octobre – en exprimant même un « Yes man ! » en créole jamaïquain – pendant l'émission « Chers Antillais, Discutons Ensemble », la 17ème d'une une série de conversations à bâtons rompus, en direct, entre le président mondial de l'église et une foule de jeunes de moins de 30 ans.

« Vous n'avez pas besoin d'être élus à un poste pour faire partie de l'église. Vous n'avez pas besoin d'être un ancien pour tirer avantage de l'église. L'église est un lieu d'appartenance partagée- nous y sommes ensemble, » déclara pasteur Paulsen à près de 40 jeunes gens assoiffés, lors d'un entretien à l'Université de la Caraïbe du Nord, propriété de l'Église adventiste à Mandeville, Jamaïque, retransmis sur « Hope Channel », la Chaîne de l'Espérance.

Pasteur Paulsen a présenté ses remarques pendant une heure entière – comme il a eu l'occasion, à maintes reprises, de le faire, lors de son émission intitulé « Let's Talk » (Discutons Ensemble) – sur la mission de l'église et le fait d'en faire partie. Bien que ce soit un message important pour le monde entier, il l'est particulièrement pour la Région des Indes Occidentales de l'église où les jeunes gens constituent les deux tiers des membres de l'Église Adventiste.

Au début de l'émission, Paulsen s'est tourné brièvement en direction de la caméra pour faire quelques remarques ayant pour objectif de corriger quelques unes des opinions des générations plus âgées de l'église sur les jeunes gens. « Je prêche – et je prêche – pour ceux qui regardent. Vous avez un besoin de vous rassurer que vous faites confiance aux jeunes qui portent des responsabilités. Il est un fait incontestable : si vous n'enrôlez pas les jeunes, ils s'en iront de l'église. »

À une question sur la participation des jeunes dans les affaires publiques, Paulsen répondit que les chrétiens ne devraient pas seulement se demander ce qu'ils peuvent faire comme contribution dans l'église, mais aussi ce qu'ils peuvent faire dans la communauté où ils vivent. Une manière d'avoir un impact sur la société est d'occuper une fonction politique. Mais, avertit-il, quelqu'un qui considère sa candidature devrait se demander, « Que puis-je faire sans avoir à compromettre celui que je suis, ainsi que ma loyauté envers Dieu ? »

« Chers Antillais, Discutons ensemble » revint à nouveau sur le thème de la spiritualité personnelle au moment où un jeune délégué demanda ce que faisait l'église pour protéger ses jeunes gens des « effets nocifs » des médias. Pasteur Paulsen rappela au groupe le « colossal » bon travail fait par les média, ainsi que le potentiel de celui-ci, pour propager le vice. « L'église ne va pas faire le choix que vous avez à faire, » dit Paulsen, qui, en répondant à quelques questions, encouragea les jeunes à prendre davantage de responsabilités personnelles plutôt que corporatives. Les choix de vos divertissements sont naturellement une affaire de conscience. « Quand vous allumez le téléviseur, la question n'est pas, 'que dit l'église sur ce sujet ?' Mais plutôt : cela va-t-il faire de moi, une meilleure personne ?' »

Pendant la deuxième partie de l'entretien, plusieurs jeunes délégués posèrent des questions sur la sexualité.

L'un d'eux posa une question au sujet des jeunes femmes qui sont enceintes, sans être mariées, spécialement quand un pasteur ou un dirigeant d'église se trouve accusé d'agressions sexuelles ou de viol et la victime a trop peur pour dénoncer. Pasteur Paulsen a répondu inflexiblement : « Attention, si vous commettez un crime, vous irez en prison. L'église ne fournira pas d'abri aux gens qui abusent de leur rôle ou qui sont impliqués dans des activités criminelles condamnées par la société. » Il a ajouté que l'église devrait « fournir un asile sûr et récupérateur à ceux qui portent des blessures et des cicatrices. »

La conversation s'orienta vers le SIDA, chacun se demandant si le message d'abstinence de l'église était suffisant pour combattre la croissance galopante de cette maladie. « Devrions-nous prêcher quelque chose d'autre ? » a demandé un délégué.

« Attention, soyons sincères une fois pour toute, » dit pasteur Paulsen. « Le sexe est une affaire de personnes mariées. La promiscuité n'a jamais été approuvée, par la Bible, comme un style de vie. Ne cherchons pas d'accommodations pour le loger ou le rendre plus sûr. Gardons les bonnes choses pour le moment opportun. »

Après l'émission, Paulsen dit qu'il a été content des questions posées par les jeunes délégués.

D'autres questions ont abordé les méthodes de l'église pour le ministère. Un étudiant ayant demandé si pasteur Paulsen pense que l'évangélisation « sous tente » était « démodé », celui-ci répondit que l'évangélisation traditionnelle donne encore de « très bons » résultats dans la plupart des parties du monde. Mais les dirigeants de l'église déclarent ne pas vouloir dépendre des effets initiaux d'une campagne sous tente pour produire « des décisions durables, profondes » pour Christ, c'est à dire que les petits groupes donnent de meilleurs résultats à long terme. « Pour qu'une personne reste dans l'église, il lui faut des amis dans l'église. » Les événements à grande échelle pourraient être meilleurs s'ils étaient concentrés davantage sur la célébration que sur la conversion.

Il se pourrait que l'église passe trop de temps à atteindre ceux de l'extérieur au détriment de « ceux qui sont déjà membres », dit un délégué. Pour un chrétien nouvellement baptisé, qui se bat encore contre la dépendance de la drogue, le conseil : « Fais confiance à Jésus » peut ne pas être suffisant, dit-l, suggérant par là-même que l'église supervise davantage de programmes de formations pour les aider. Pasteur Paulsen a convenu qu'il est important qu'une attention plus soutenue soit accordées à ceux de l'intérieur, aussi longtemps que les fonds destinés au travail en faveur de ceux de l'extérieur ne sont pas détournés.

Discutons ensemble devint moins contraignante avec une question plus claire : les jeunes adventistes peuvent-ils ou non participer et jouer des sports de compétition. Pasteur Paulsen répondit que si les sports parviennent à consommer tant les joueurs que les supporters au point d'évincer Dieu et la religion comme étant leurs priorités, cela ne serait certainement pas la bonne voie. Mais généralement, dit-il, les sports fortifient la bonne entente et les bonnes rapports entre individus.

Droit d'Auteur(c) 2007 de Réseau de Nouvelles Adventiste.

Image by ANN. Rajmund Dabrowski/ANN
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