L'Eglise Adventise de Serbie réclame la protection de la communauté internationale

5 décembre 2008. Belgrade, Serbie… Megan Brauner/ANN

Les crimininels ont brisé des fenêtres, inscrit des menaces sur les murs et détruit des prorpriétés privées de l'Eglise Adventiste en Serbie le mois dernier, ce qui a poussé les dirigeants d'église de la région à réclamer l'aide de la communauté internationale.

Les récents actes de violence sont survenus après une année d'une flambée de crimes en série contre les Adventistes de Serbie, d'après une déclaration publiée par les dirigeants de l'église de la région d'Europe du Sud-Est.

« Nous avons fait part… aux autorités de ces actes, et parce que des incidents pareils se répétaient, nous avons décidé que les mesures prises n'étaient pas efficaces et qu'elles n'assuraient pas non plus la protection et la sécurité des membres et des propriétés de l'église, » a déclaré le président de l'Eglise Adventiste d'Europe du Sud-Est Miodrag Xivanovic dans la demande expédiée vendredi.

Zivanovic a dit que le gouvernement Serbien n'a pas pris des mesures pour protéger l'Eglise Adventiste contre le crime et la violence, et les forces de l'ordre au niveau local n'ont pas essayé d'appréhender les contrevenants.

Des copies de la requête ont été expédiées au gouvernement Serbien, à l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération de l'Europe, au Concile d'Europe, aux ambassades des Etats-Unis, d'Allemagne et d'Australie, au Centre pour le Développement de la Société Civile, et au quartier général de l'Eglise Adventiste mondiale.

Les actes de vandalisme ont commencé en janvier 2008 quand des menaces sous forme de graffitis eurent été inscrites sur les églises des villes de Sivac, Kula et Kragujevac, a déclaré la requête. En octobre, les fenêtres de l'église Adventiste furent brisées, après qu'on eut cambriolé et pénétré l'enceinte du siège local de l'église de Belgrade en novembre. Les vandalistes de Belgrade ont été filmés par la caméra de sécurité alors qu'ils brisaient les voitures garées sur la propriété.

Aucune arrestation n'a encore été faite au moment de la publication de la requête.