20 Juillet 2009, Silver Spring, Maryland, Etats-Unis…Megan Brauner/ANN
L'église Chrétienne primitive avait le Grec et le Latin ; aujourd'hui la communauté Adventiste du Septième jour utilise l'anglais comme langue commune.
Dans plusieurs régions de l'Asie et de l'Amérique du Sud, les employés de l'église Adventiste suivent des classes pour apprendre à lire, écrire et parler l'anglais afin de faciliter leurs relations professionnelles avec leurs homologues à travers le monde.
Bien qu'aucune langue ne soit meilleure qu'une autre, l'anglais est souvent le dénominateur commun dans le cadre international, déclare Homer Trecartin, secrétaire adjoint de l'église Adventiste.
« Si vous vous rendez à une rencontre multi-nationale dans l'église ou hors de l'église, elle sera tenue en anglais, » indique encore Homer Trecartin.
Sally Phoon, directrice des ministères de la femme et de la Famille dans la région Asie Pacifique Nord, dit qu'un langage commun permet aux personnes de différentes nationalités de partager leurs pensées et leurs opinions.
« De meilleures compétences dans la pratique de l'anglais permettront aux employés de l'église d'accéder à une grande variété de ressources disponibles pour améliorer leur travail, » affirme Sally Phoon. « [L'anglais] augmente les opportunités de contribution dans l'église mondiale à travers le partage d'expériences. »
Les administrateurs Adventistes dans l'Asie Pacifique Nord encouragent les responsables régionaux de l'église à prendre jusqu'à 480 heures de cours d'anglais. Les participants assistent aux cours par périodes de deux semaines, travaillant sur la grammaire et l'écriture ainsi que sur le parler.
En Amérique du Sud, plusieurs administrateurs fréquentent l'une des deux institutions Adventistes, Newbold College en Angleterre et Andrews University aux Etats-Unis, pour prendre des cours d'anglais sur une période de deux mois.
« Nos pasteurs qui travaillent dans les bureaux de nos sièges au niveau local doivent être en [constante] communication avec la direction de l'église mondiale, et ils doivent lire un grand nombre de publications en anglais, » déclare Edson Rosa, directeur de communication pour l'église Adventiste en Amérique du Sud.
Pour Constanza Gonzalez, coordonatrice des services bénévoles pour l'Amérique du Sud, la compétence linguistique est également importante pour les étudiants Adventistes qui désirent offrir leurs services en dehors de leur pays.
« Plusieurs de nos jeunes veulent servir, mais l'anglais leur fait défaut et nous voulons donc leur offrir des outils linguistiques de base, » a ajouté Constanza Gonzalez.
Le département de services bénévoles sollicite également des professeurs d'anglais qu'il place dans les divers bureaux régionaux en Amérique du Sud ainsi que dans les collèges locaux, a précisé Constanza Gonzalez.
Pour Eduardo Lucas, un étudiant de cinquième année en théologie à l'Université Adventiste de l'Union Péruvienne, l'apprentissage de l'anglais lui permettra de se porter volontaire pour servir ailleurs pendant plusieurs années avant de s'établir au Pérou.
« L'anglais est la langue que tout le monde parle, » dit Lucas. « Si je veux aller travailler dans n'importe quelle partie du monde, l'anglais me sera vraiment utile. »
Lucas n'est pas le seul : tous les étudiants en théologie à l'Université de l'Union Péruvienne sont tenus de prendre des cours d'anglais de niveau avancé avant de recevoir leurs diplômes, indiquent les administrateurs de l'établissement.
« Nous croyons que notre mission n'est pas juste pour le Pérou, mais pour le monde entier, et je pense que les besoins sont grands dans les autres pays, » dit Victor Choroco, assistant doyen au séminaire de théologie. « Nous croyons que l'esprit missionnaire qu'ont nos étudiants ici peut être contagieux pour le reste du monde. »