25 Avril 2012 -Punta Cana, République Dominicaine…Mark A. Kellner, éditeur informations,Adventist Review
Qu'il s'agisse de s'impliquer au niveau des questionslocales de liberté religieuse ou d'aider à changer la situation des croyants auLaos ou au Vietnam, la présence des organisations non gouvernementales (ONG) etde citoyens privés est essentielle à la promotion et à la protection de laliberté religieuse, c'est ce qu'ont dit trois experts le 24 avril 2012.
Dans leurs interventions lors du septième Congrès Mondial del'Association Internationale de Liberté Religieuse (IRLA) qui se tient à PuntaCana en République Dominicaine, Knox Thames, Directeur des Règlements etRecherches pour la Commission Américaine sur la Liberté ReligieuseInternationale (CIRF) ; l'ambassadeur Robert Seiple, président du Centrepour la Première Liberté Américaine et membre du Comité de l'IRLA, et RichardT. Foltin, Directeur des Affaires Législatives et Nationales pour le ComitéJuif Américain (AJC), ont chacun mis l'accent sur le besoin d'actions au niveau de la base pour soutenir la libertéreligieuse pour tous.
« Le gouvernement peut être très, très utile. Mais enfin de compte, ce sont les gens qui doivent s'engager pour que les chosesdurent, » a dit Robert Seiple. « N'attendez jamais plus dugouvernement que ce qu'il est disposé à faire. »
Knox Thames a fait remarquer que le CIRF existe pourinformer le Congrès et la branche exécutive au sujet des problèmes de libertéreligieuse recensés à travers le monde. Vu que le personnel et le budget decette entité sont limités, il a indiqué qu'ils étaient « ravis d'entrer enpartenariat avec les ONG et les organisations religieuses » pour superviserla situation sur le terrain à l'étranger.
« La liberté religieuse se trouve au dessus de tous lesautres droits de l'homme, » a dit Knox Thames. « C'est en fait le‘canari dans la mine de charbon.' »
Alors que diverses organisations peuvent s'unir, et elle lefont, sur des questions communes, avoir de l'espace pour des différencesd'opinion est aussi quelque chose de vital, a dit Richard Foltin.
« Pour que votre voix soit entendue, il vous faut tirerprofit de votre présence en travaillant en coalition, » a expliqué RichardFoltin. « Ce qui est important c'est qu'il y ait une relation qui nouspermette de travailler ensemble, » a t-il ajouté, faisant observer que ceuxqui composent l'AJC, en général, ont une opinion différente sur les questionsrelatives à l'ordre social – celles où le gouvernement peut être impliqué dansl'activité religieuse – par rapport à certains groupes avec lesquels ils sontpartenaires sur des questions d'expression de la liberté religieuse.
Concernant l'expression, a dit Richard Foltin, le « principalproblème se situe [auxEtats Unis aujourd'hui] au niveau du Workplace Religious Freedom Act(Décret de Liberté Religieuse au Travail)- un décret qui permettrait de protéger la capacité pour les personnes ayantune religion d'observer leur religion. La loi [actuellede non-discrimination] n'est pas aussi efficace qu'elle devraitl'être. Un de ces jours, nous verrons cela appliqué également, Dieuvoulant. »
Quant à savoir si la question est locale ou mondiale, aajouté Robert Seiple, l'obtention de résultats prend souvent beaucoup plus detemps que l'on peut penser. Il a fait remarquer que ce n'est qu'après desdécennies de travail au Laos et au Vietnam que les ONG ont commencé à voir desrésultats positifs. En outre, dans certains pays où un diplomate américainpourrait avoir des difficultés à présenter un large éventail de problèmes,l'ONG qui se concentre sur un engagement global dans la sphère de la libertéreligieuse peut souvent être plus chaleureusement accueillie.
« Alors vous saurez quand vous aurez réussi lorsquevous échangerez les photos de vos petits-enfants avec votre ennemi, » adit Robert Seiple.
Tous les trois ont également souligné le besoin pour les ONGet les promoteurs de la liberté religieuse d'impliquer les jeunes. Knox Thamesa tendu la main à travers le service de messagerie Twitter ; Robert Seiplea salué l'implication de la jeunesse et Richard Foltin a fait observer qu'ilest nécessaire également de laisser les jeunes exprimer des opinionsdifférentes dans le cadre du processus d'échange.
Traducteur: Patrick Luciathe