Plus de 100 couples renouvellent leurs vœux à l’occasion d’un service de reconsécration de mariage tenu à l’église Adventiste de Portmore à St Catherine en Jamaïque le 16 mars 2013. Image de Nigel Coke.
19 mars 2013 – St Catherine, Jamaïque…Nigel Coke/DIA
Plus de 100 couples ont renouvelé leurs vœux de mariage le weekend dernier lors d’un service de reconsécration qui s’est tenu à l’Eglise Adventiste du Septième jour de Portmore à St Catherine en Jamaïque.
Le programme a été organisé pour « réaffirmer les valeurs et l’importance du mariage vu le fort taux de divorce en Jamaïque et la réticence des jeunes à se marier, » a indiqué pasteur Roy Dennis, directeur des ministères de la famille pour l’église dans le centre de la Jamaïque.
D’après l’Institut Statistique de la Jamaïque (STATIN), 1960 divorces ont été prononcés par la court suprême en 2011, et plus de la moitié, 53 pourcent, de ces divorces concernent des personnes qui avaient entre cinq et 14 ans de mariage.
Le programme intervenait dans le cadre d’un weekend de convention dont le thème était « Unissant des Cœurs pour l’Eternité, » et qui avait pour objectif de proposer une éducation et un enrichissement dans le domaine de la vie familiale pour les jeunes, les couples mariés, les dirigeants d’église et les professionnels dans les districts de Manchester, Clarendon et St Catherine.
Raymond et Clarice Smith qui habitent à Salt Pond à St Catherine ont renouvelé leurs vœux après 53 ans de mariage. Les deux sont Adventistes du Septième jour depuis 1962.
« C’est un sentiment extraordinaire jusqu’à présent, » a dit Clarice avec un large sourire. « Nous devrions avoir davantage de couples où les conjoints se reconsacrent l’un à l’autre pour longtemps. »
Clarice admet que sans l’amour de Dieu et le pardon, ils ne seraient pas arrivés aussi loin.
« Le pardon est l’aspect le plus important de notre mariage parce que sans cela, nous ne serions plus ensemble aujourd’hui, » a expliqué Clarice. « Les couples doivent se pardonner s’ils veulent avoir une relation durable parce que des problèmes surgiront de temps en temps, mais il nous faut les dépasser grâce à l’amour et au pardon. »
Raymond et Clarice Smith reçoivent un présent des mains de pasteur Roy Dennis, directeur des ministères de la famille pour l’Eglise Adventiste dans la Fédération du Centre de la Jamaïque, à l’occasion de la célébration de leurs 53 ans de mariage lors d’un service de reconsécration de mariage tenu à l’église Adventiste de Portmore à St Catherine le 16 mars 2013. Image de Nigel Coke.
Raymond et Clarice qui ont respectivement 76 et 70 ans, croient également que la dévotion matinale quotidienne les a aidé à rester ensemble. Ils sont parents de trois enfants et ont l’intention de rester ensemble pour le reste de leur vie.
Bien qu’admirant les accomplissements d’autres qui célèbrent beaucoup plus d’années de mariage que lui, pasteur Howard Grant, directeur des ministères de la jeunesse pour l’église dans la Fédération du Centre de la Jamaïque a loué Dieu de ce qu’Il l’ait gardé lui et son épouse Ava-gaye ensemble depuis 15 ans déjà.
« Avoir 15 ans de mariage est une merveilleuse expérience, » a expliqué pasteur Grant. « Il y a eu de grands défis, mais nous avons toujours convenu que la communication, le fait de tenir à notre amitié et la confiance en Dieu est ce qui nous permettra de démontrer de l’amour l’un envers et pour l’autre. Il a jouté que le pardon est également un élément clé dans tout mariage qui veut réussir.
Le service de reconsécration a permis aux couples de redire leurs vœux, de signer une carte d’engagement et de prier l’un pour l’autre.
Plus tôt dans le service, les couples ont été exhortés par l’intervenant pasteur Balvin Braham, directeur adjoint de l’association pastorale pour l’église en Inter Amérique, à non seulement prononcer des vœux l’un envers l’autre, mais aussi à renouveler leur engagement envers Dieu qui est Celui qui les a gardés.
La convention qui a débuté le 15 mars s’est achevée le 17 mars avec un atelier sur les troubles du développement destiné aux personnes qui sont en contact direct avec les enfants.
Traduction: Patrick Luciathe