15 Août 2014 – Loma Linda, Californie, Etats Unis – LLU

Des diplômés de la Faculté de Médecine de l’Université de Loma Linda apportent leur aide pour offrir des soins médicaux aux patients en pleine épidémie mortelle du virus Ebola en Afrique de l’Ouest.

Des diplômés de la Faculté de Médecine de l’Université de Loma Linda apportent leur aide pour offrir des soins médicaux aux patients en pleine épidémie mortelle du virus Ebola en Afrique de l’Ouest. Dans la photo de gauche, Dr Gilian Seton (au centre) est accompagnée de Dr Roger Hadley (à gauche), le doyen de la Faculté de Médecine de l’Université de Loma Linda, et de Dr Carlos Garberoglio, professeur et président du département de Chirurgie à la Faculté de Médecine de l’Université de Loma Linda. Sur la photo de droite, Dr James Appel et son épouse Sarah, sont accompagnés du Dr Richard Hart (debout), président d’Adventist Health International (Système Sanitaire Adventiste International) et de Loma Linda University Health.

Dr Gillian Seton, diplômée de Loma Linda en 2008, sert depuis le mois de février à l’Hôpital Adventiste Cooper au Liberia en tant que participante au programme d’Envoi Différé en Mission. Le programme, mis en place par la Conférence Générale des Adventistes du Septième jour, propose un soutien financier aux étudiants en médecine et en dentisterie qui s’engagent dans une mission de service à l’étranger.

Un autre médecin, Dr James Appel, diplômé de Loma Linda en 2000, devrait arriver cette semaine au Liberia pour offrir des soins médicaux aux côtés de Dr Seton à l’l’Hôpital Adventiste Cooper. Dr Appel a passé la dernière décennie en tant que médecin familial au Tchad, un pays du centre nord de l’Afrique.

La Conférence Générale, en collaboration avec Adventist Health International, basé à Loma Linda, a décidé de garder ouvert l’Hôpital Adventiste Cooper au Liberia en dépit de l’épidémie causée par le virus. L’hôpital de 45 lits et l’Hôpital Ophtalmologique qui lui est associé, sont situés en plein cœur de Monrovia, la ville capitale où réside un tiers de la population de ce pays de 4 millions d’habitants. La République du Liberia a été fondée par des esclaves américains et caribéens qui avaient été libérés, elle a déclaré son indépendance en 1847.

Beaucoup d’hôpitaux publics dans cette nation d’Afrique de l’Ouest et dans les régions voisines ont fermé ou alors refusent de prendre de nouveaux patients, mais le personnel de l’Hôpital Cooper a décidé de laisser la structure ouverte pour traiter les maladies qui ne sont pas liées au virus Ebola. Ils continuent d’examiner les patients avant qu’ils ne pénètrent dans le périmètre de l’hôpital dans le but de se préserver autant que possible du virus Ebola, afin de pouvoir continuer d’être une source de secours et de sécurité pour les patients et pour le personnel.

Dr Seton qui travaille en tant que chirurgien général à l’hôpital a indiqué qu’elle croit que le besoin de traitement médical pèse plus que les dangers qu’il y a à rester.

« L’endroit le plus dangereux où on peut se trouver maintenant c’est dans un hôpital, mais qu’est ce que vous faites lorsque vous avez un patient qui a une urgence au niveau obstétrique ? Ou une appendicite ? Ou alors la forme sévère de la malaria avec une anémie quasi insurmontable ? » demande t-elle ?

Dr Seton a indiqué qu’ils n’ont pas fermé l’hôpital parce qu’ils ont vu à quel point les gens ont besoin d’aide lorsqu’ils aient été refusés dans quatre ou cinq hôpitaux qui ont été fermés par leurs personnels.

Dr Richard H. Hart, président d’Adventist Health International et président de Loma Linda University Health, a indiqué que l’agence continue de soutenir le fonctionnement de Cooper en participant aux coûts financiers et en fournissant du matériel à l’hôpital. Il a indiqué que du personnel professionnel supplémentaire pourrait être envoyé au Libéria et que seul le personnel qui se porte volontaire pour rester se présente au travail.

« Je suis fier de notre personnel à Cooper, en particulier de Gillian et de James, qui ont choisi le devoir plutôt que la sécurité et ont choisi de continuer d’offrir des soins médicaux, » a dit Richard Hart. Il a déclaré qu’une unité spéciale pour les maladies infectieuses a été maintenant mise en place dans un autre hôpital pour s’occuper de patients potentiellement atteints par le virus Ebola, offrant ainsi une option de référence vitale pour l’Hôpital Cooper.

Un autre hôpital d’Adventiste Health International, l’Hôpital Adventiste Waterloo au Sierra Leone, confronte également la crise du virus Ebola. L’Hôpital Cooper et l’Hôpital Waterloo ont besoin d’aide extérieure pour payer du matériel supplémentaire, des équipements et du personnel médical.

Pour en savoir plus sur l’intervention humanitaire face à la crise, visitez le site ahiglobal.org.

Traduction: Patrick Luciathe

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