En Afrique de l’Est, les femmes apprennent comment parvenir à l’autosuffisance en cultivant des légumes et en créant un impact dans leurs communautés. Image de la Division de l’Afrique du Centre-Est.

Posté le 20 Mars 2017 – Arusha, Tanzanie –

Les femmes des communautés rurales de la région de l’Afrique du Centre-Est sont tout près de devenir des expertes dans l’art de la culture des légumes et de l’évangélisation après avoir assisté récemment à une formation d’une semaine à l’Union de Fédérations du Nord de la Tanzanie dont le siège se trouve à Arusha en Tanzanie.

Organisée par l’Agence Adventiste de Développement et d’Aide Humanitaire (ADRA) en Afrique en partenariat avec le département du ministère de la femme de la Division de l’Afrique du Centre-Est (ECD), ce programme d’un genre unique visait à découvrir des façons d’équiper des femmes en leur donnant des compétences essentielles pour parvenir à l’autosuffisance et à l’éradication de la pauvreté dans leurs communautés rurales.

« Partout on a besoin de légumes, » a expliqué Debbie Maloba, directrice des ministères de la femme à l’ECD. « En les cultivant, les femmes pourront les vendre et obtenir de l’argent…et ainsi pourront contribuer à la croissance financière de l’église et de la communauté. »

Dans le même temps, les femmes ont appris à utiliser la culture de légumes comme un moyen d’établir des contacts et de développer la confiance au sein de leurs communautés.

« Pratiquer l’évangélisation par les légumes est une bonne façon de changer les vies non seulement des non croyants mais aussi des membres d’église, » a déclaré Zivayi Nengomasha, directeur du programme et de la planification d’ADRA Afrique. « Beaucoup de personnes ne savent pas comment se nourrir sainement et prendre soin de leurs corps. »

Empruntant des idées du livre Ministère de la Guérison , d’Ellen G. White, cofondatrice de l’Eglise Adventiste du Septième Jour, le directeur exécutif d’ADRA Afrique, Tayo Odeyemi a déclaré que l’église ne devrait pas être indifférente à la souffrance humaine et a suggéré que les membres d’église ont besoin de développer diverses compétences pour répondre aux différents besoins pratiques des communautés auxquelles ils appartiennent.

« Cela permet d’enseigner la gestion Chrétienne aux enfants et aux parents, » a dit Tayo Odeyemi en expliquant le rôle de l’évangélisation par les légumes. « Cela permet d’avoir des relations saines dans la communauté, ouvrant ainsi le cœur des gens à de futures invitations à accepter l’évangile. »

Les dirigeants de l’église ont partagé que la situation actuelle dans la région est alarmante. D’après les dernières statistiques du Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies, l’Afrique subsaharienne est la région où la faim est la plus répandue. Une personne sur trois soufre de malnutrition ou est en sous-alimentée.

Les organisateurs croient que les femmes qui ont assisté à la formation à l’évangélisation par les légumes à Arusha sont prêtes à partager et à mettre en œuvre les compétences qu’elles ont acquises et à aider à faire une grande différence dans leurs territoires. Debbie Maloba fait déjà des plans pour le prochain programme de formation qui aura lieu en Mai 2017 à Kitui au Kenya.

« Je suis confiante, ce sera un programme très fort et très pratique, » a dit Debbie Maloba.

Traduction: Patrick Luciathe

Top news

Des membres d’église mutilés par des crocodiles et des hippopotames attendent des initiatives permettant d’obtenir de l’eau potable
ADRA Espagne répond aux inondations de Valence
« Toute la Famille en Mission » donne le ton aux rencontres de fin d’année de la DIA