Les Adventistes réagissent à l’incendie du bâtiment à Londres
Adventists Respond to London Building Fire - 20 juin 2017
La scène à Grenfell Estate était à la fois horrible et paralysante
La Tour Grenfell après l’incendie. Image de Wikimedia Commons.
Il était environ 16h30 mercredi 14 juin, près de 14 heures après le début de l’incendie dans ce complexe d’appartements à Londres, et on pouvait encore voir la fumée et prendre l’odeur de brulé alors que le bâtiment de 24 étages continuait de consumer toutes les structures extérieures visibles du building. Il y avait encore une atmosphère d’étonnement, de choc et de désespoir, et des personnes qui étaient soit des résidents des appartements, ou des habitants qui avaient dû être évacués des maisons voisines, étaient assis le long du trottoir en béton en plein désarroi. Certains étaient réconfortés par d’autres personnes présentes sur les lieux, alors que d’autres regardaient avec perplexité.
Dans des moments comme ceux là, on peut voir s’exprimer ce qu’il y a de bon chez l’homme comme par exemple lorsque de nombreuses organisations caritatives et communautaires se sont réunies pour proposer de la nourriture, de l’eau et des vêtements. La joyeuse armée d’organisations caritatives a compensé pour le ton triste qui prévalait ; l’espérance et la bonne humeur se sont exprimées, chacun reconnaissant qu’il n’y a pas de barrières culturelles ou religieuses lorsqu’il s’agit d’apporter de l’aide lors d’une catastrophe aussi tragique que celle-ci.
Cependant, les récits relatés par ceux qui avaient été déplacés étaient douloureux. Une femme, enceinte de cinq mois, était debout fixant le bâtiment encore fumant et se demandant si sa mère avait réussi à sortir du bâtiment. « Je reviens juste de vacances ce matin, et je suis venu directement ici, » a-t-elle dit. La dernière fois que j’ai parlé à ma mère, il était 23h30 hier soir. Depuis je n’arrive pas à l’avoir au téléphone. »
Un autre homme d’âge moyen secoue la tête, incrédule : « Je n’arrive pas à le croire, » a-t-il dit. « Ma famille habitait au 21ème étage, j’ai vérifié auprès de tous les hôpitaux de la région, et personne ne sait où ils se trouvent. »
Ce sont des récits comme ceux-là et beaucoup d’autres qui rendent ce qui s’est produit dans les premières heures de mardi matin si réel et si tragique.
Parmi les nombreuses organisations caritatives sur le terrain, il y a le Département des Services Communautaires de la Fédération du Sud de l’Angleterre. Les membres du personnel se sont retrouvés sur les lieux au moment du déjeuner et ont pu distribuer de la nourriture et des vêtements à ceux qui se retrouvaient sans abri.
« Nous avons été inondés par un flot de personnes demandant ce que faisait l’Eglise Adventiste du Septième Jour, » a dit la directrice des Services Communautaires, Malika Bediako. « Je veux les assurer que nous nous sommes rendus sur place dès que cela a été possible et les réactions ont été très positives jusqu’ici. Nous pensons être sur les lieux tous les jours pendant le reste de la semaine. »
L’Agence Adventiste de Développement et d’Aide Humanitaire UK, le bras humanitaire de l’Eglise Adventiste du Septième Jour au Royaume Uni, s’est impliqué en accordant une aide financière pour acheter les provisions nécessaires. Dans son rôle de directrice des Services Communautaires dans l’Union de Fédérations Britanniques, Sharon Platt-McDonald s’est immédiatement rapprochée d’ADRA – UK afin de recevoir un soutien financier. Jusqu’ici, un montant de 2500 £ (environ 3200 dollars US) a été débloqué pour apporter une aide immédiate aux personnes affectées. Sharon Platt-McDonald a déclaré que l’Eglise Adventiste peut faire beaucoup pour créer un impact dans la communauté locale en aidant à répondre aux besoins immédiats.
Les dirigeants d’église au Royaume Uni sollicitent les prières continuelles en faveur des victimes, de leurs familles et de ceux qui sont simplement dans la confusion suite à ce qui s’est passé. « Priez également pour le département des Services Communautaires de l’église, en effet il représente l’Eglise Adventiste sur le terrain, là où les gens souffrent le plus, » ont-ils dit.
Traduction: Patrick Luciathe