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Photo de groupe de jeunes volontaires adventistes et de quelques réfugiés vénézuéliens à Belém, dans le Pará, au Brésil, alors que les volontaires distribuaient des articles indispensables le 2 février 2019. Photo Anne Seixas

« Nous ne voulions pas partir, » a déclaré Libe, une réfugiée autochtone vénézuélienne, en parlant de son pays d’origine. Libe s’est installée à Belém, capitale de l’état de Pará, dans le nord du Brésil. Elle et de nombreux autres habitants du Venezuela ont fui leurs villes à la recherche d’une nouvelle vie au Brésil. Ils font partie de millions de personnes qui, au cours de l’année écoulée, ont perdu leur emploi, ont souffert de la faim et ont décidé de migrer vers d’autres pays d’Amérique du Sud.

En raison des troubles politiques dans le pays d’origine de Libe, de nombreux articles essentiels ont disparu des rayons du marché, d’après ce qu’indique les reportages dans les médias. Les conditions de vie se dégradent car beaucoup ont perdu leur emploi et ne peuvent plus subvenir aux besoins de leurs familles.

Libe a indiqué qu’elle vit à Belém depuis 16 mois. Elle a séjourné dans des hôtels et des refuges et partage maintenant une résidence avec 100 autres personnes. L’hébergement est financé par les autorités de la ville, qui fournit également de la nourriture chaque semaine. Malgré le soutien apporté officiellement, a-t-elle ajouté, il leur manque des éléments tels que des articles de toilette, des produits de nettoyage, des matelas et des ventilateurs pour supporter les températures élevées en Amazonie.

Dirigé par de jeunes volontaires Adventistes du septième jour à Belém, dans l’état de Pará, au Brésil, un moment de prière a encouragé les réfugiés du Venezuela à avoir foi en l’avenir. Photo d’Anne Seixas

Les réfugiés ont également besoin de soins de santé adéquats et d’une personne pouvant parler leur langue, a-t-elle dit. Selon les informations diffusées dans les médias, la plupart des réfugiés sont issus de tribus indigènes et parlent un dialecte. Peu d’entre eux comprennent l’espagnol ou le portugais. Souvent, des signes de la main sont utilisés pour comprendre ce qu’ils veulent dire ou pour communiquer ce qu’ils ont besoin d’entendre. La langue est un obstacle qui empêche aux réfugiés d’obtenir un emploi, même de manière informelle. Beaucoup errent dans la ville, mendiant aux feux de signalisation.

De Jeunes Adventiste Bénévoles
Bien qu’une solution complète n’ait pas encore pris forme, certains jeunes membres adventistes du septième jour sur place se sont mobilisés pour aider à soulager la souffrance des nouveaux arrivants.

« Tout a commencé un jour alors que je marchais dans une rue principale du centre-ville de Belém, » a dit Flávio de Souza, qui est à l’origine d’une initiative visant à apporter de l’aide aux réfugiés. « J’ai vu une famille entière de réfugiés vénézuéliens mendier de l’argent ou de la nourriture. Cela m’a profondément touché. Je leur ai donné de l’argent et j’ai poursuivi mon chemin.

Un groupe d’enfants réfugiés vénézuéliens découvrent leurs nouveaux jouets, distribués suite à l’initiative d’un groupe d’étude de la Bible composé de jeunes Adventistes du septième jour à Belém, dans l’état de Pará au Brésil, le 2 février 2019. Photo d’Anne Seixas

Flavio de Souza a expliqué qu’à l’époque, il ne savait pas où trouver des réfugiés vénézuéliens ailleurs que dans les rues de la ville. « J’ai prié Dieu en lui disant de me placer dans un endroit où je pourrais apporter une aide quelconque, » a-t-il déclaré. Par le biais des réseaux sociaux, Flavio de Souza découvre les refuges de la ville. Puis, avec le soutien d’amis membres d’un groupe d’étude biblique auquel il a participé, il s’est rendu dans certains des refuges et en a choisi un comme premier bénéficiaire de l’aide du groupe. Après avoir identifié les besoins des réfugiés, les jeunes adventistes ont lancé une campagne pour collecter les articles dont ils avaient besoin.

Le samedi (sabbat), 2 février 2019, était le jour choisi pour la distribution des dons, qui comprenaient de la nourriture, des produits de nettoyage, des vêtements et des chaussures. « Alors que nous faisions tous les efforts possibles pour arriver à nous comprendre, nous nous sommes unis dans un moment de prière, » ont dit de jeunes bénévoles après cette initiative. « Nous avons aidé les réfugiés [à se rappeler que] la foi est le carburant qui les aidera à faire face à l’avenir avec confiance. »

The la version originale de ce récit a été publiée sur le site d’informations en langue portugaise de la Division Sud-Américaine..

Traduction: Patrick Luciathe

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