L’aide alimentaire pourrait prendre un certain temps avant d’arriver alors que les survivants du cyclone Fani en Inde et au Bangladesh se remettent de la tempête qui a semé la mort et la destruction au début du mois de mai.
En Inde
Depuis que le cyclone Fani a touché terre dans l’état d’Odisha en Inde le 3 mai 2019, de nombreuses personnes sont confrontées à des pénuries d’eau et à des coupures de courant. On estime que le cyclone a causé la mort de 42 personnes en Inde.
« Le bilan de l’ouragan aurait pu être pire en termes de victimes, mais grâce à l’évacuation de plus d’un million de personnes, de nombreuses vies ont pu être sauvées. Maintenant que l’ouragan est passé, les gens regagnent leurs villages et leurs maisons, » a dit Weston Davis, directeur national d’ADRA en Inde. « Mais beaucoup de maisons au toit de chaume et de maisons semi-permanentes ont été emportées par la tempête ; certaines personnes ont encore besoin d’un abri temporaire. »
Weston Davis a également déclaré que de nombreux ménages ne pouvaient stocker aucune nourriture à cause des coupures de courant et dépendaient de la nourriture fournie par les cuisines communautaires mises en place par le gouvernement.
« Des pêcheurs ont perdu leurs bateaux et il faudra d’un mois au moins pour réparer certains bateaux, alors que beaucoup d’autres sont irréparables, » a déclaré Weston Davis. « Quant aux agriculteurs, ils ont perdu beaucoup de récoltes, et comme le travail agricole était leur source de revenus, ils se retrouveront vraisemblablement sans emploi pendant un moment. »
ADRA en Inde travaille avec d’autres agences humanitaires pour coordonner les évaluations des besoins en cours. Jusqu’à présent, plus de 120000 abris en kit sont en route vers la ville côtière de Puri en Inde, où les communautés ont été les plus durement touchées par Fani.
Au Bangladesh
Au moment où Fani a quitté l’Inde pour se diriger vers le Bangladesh, l’ouragan avait été déclassé en dépression. Les autorités ont fait état de 17 décès dûs au cyclone. Les résidents ont été invités à rester vigilants face à la montée des eaux causée par l’ouragan, car de fortes inondations étaient attendues suite aux fortes précipitations.
ADRA au Bangladesh s’efforce d’apporter une aide aux réfugiés Rohingyas à Cox’s Bazar depuis 2017 et, bien que la tempête ait traversé les camps de Rohingya, selon les rapports, la population y serait saine et sauve. Afin d’identifier les besoins les plus immédiats, ADRA au Bangladesh collabore étroitement avec les autorités locales et les partenaires afin d’amener des provisions aux personnes touchées par le cyclone : nourriture, abris de fortune, eau potable, médicaments et vêtements.
Des bénévoles de l’Église adventiste du septième jour travaillent avec ADRA au Bangladesh pour aider à évaluer la situation et à identifier les besoins les plus urgents des familles touchées. ADRA envisage de commencer la distribution dans les districts de Bhola et de Patuakhali.
Dans un communiqué de presse, Syed Abu Saleh, responsable de la communication et des relations publiques pour ADRA Bangladesh, a exprimé son appréciation pour le travail des bénévoles de l’église et a lancé un appel en faveur d’une aide financière pour aider les communautés les plus touchées par le cyclone Fani.
« Vous êtes un membre important de notre équipe d’intervention d’urgence, » a-t-il déclaré. « Dans des situations d’urgence comme celle-ci, votre don est essentiel pour aider les personnes gravement touchées en leur fournissant du matériel permettant de sauver des vies, comme des kits d’hygiène, des abris temporaires et d’autres ressources urgentes.
A propos d’ADRA
L’Agence Adventiste de Développement et de Secours est le bras humanitaire de l’Église adventiste du septième jour. Son travail responsabilise les communautés et transforme des vies dans le monde entier en offrant un développement communautaire durable et des secours en cas de catastrophe.
La version originale de ce communiqué de presse a été publiée dans la Salle de Pressed’ADRA International.
Traduction: Patrick Luciathe