Le 12 juillet 2019 | Loma Linda, Californie, États-Unis | Sandra Blackmer, Adventist Review
D’après Ted Hamilton, directeur général de programme et vice-président pour la mission et le ministère d’AdventHealth, la priorisation pourrait être davantage liée à la santé et à la longévité que ne le croient bien des gens. C’est l’idée qu’il a exprimée lors de sa présentation en plénière du Global Health Summit qui s’est tenu du 9 au 13 juillet 2019 à l’Université de Loma Linda.
« Peut-être n’est-il pas seulement question d’alimentation et d’exercice, ou de tofu et de triathlons, a-t-il dit. Peut-être est-il surtout question de vivre sainement et pleinement tout au long de notre vie » et de trouver le bon équilibre.
Il a toutefois admis que cet équilibre n’était pas facile à établir.
La recherche de l’équilibre
En 1863, Ellen White, cofondatrice de l’Église adventiste, a reçu une vision de 45 minutes soulignant la nécessité d’une réforme de la santé qui a « entraîné la naissance d’un système de soins de santé de 300 à 400 centres de santé dans le monde », a dit M. Hamilton. Après cette vision, elle a écrit ceci dans Selected Messages : « J’ai vu qu’il s’agissait d’une responsabilité sacrée que de nous occuper de notre santé et d’éveiller les gens à leur responsabilité. J’ai vu qu’il ne fallait pas être silencieux quant au sujet de la santé, mais que nous devions réveiller les esprits sur le sujet » (vol. 3, p. 280).
Et voici ce qu’elle a également écrit dans le Ministère de la guérison : « L’air pur, le soleil, l’abstinence, l’eau, le repos, l’exercice, une alimentation judicieuse, la confiance en Dieu, voilà les vrais remèdes » (p. 102). Mais même elle et son mari, James White, avaient de la difficulté à trouver un équilibre de vie, a noté M. Hamilton. Lorsque James a subi un grave accident vasculaire cérébral en 1865, leurs ministères respectifs ont tous deux « été compromis étant donné qu’Ellen s’est occupée de son mari et l’a aidé à se rétablir ». Ainsi, a-t-il dit, le mode de vie sain est composé de divers facteurs.
Notre mission : donner de l’espoir
M. Hamilton a poursuivi en disant que nous devions lever les yeux vers Jésus et le prendre comme exemple. Puis il a cité Jean13.35, où Jésus a dit, « À ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres ». Il n’a pas dit que les gens sauront que nous sommes ses disciples « parce que nous sommes végétariens ou observons le sabbat ou retournons notre dîme, mais parce que nous nous aimons les uns les autres ». Ensuite, il a demandé, « Formons-nous une Église dont les membres s’aiment les uns les autres et peuvent enseigner l’amour autour d’eux? »
Faisant remarquer que les aumôniers sont souvent appelés à conseiller des personnes qui souffrent de solitude et de désespoir, M. Hamilton a suggéré que notre mission est d’offrir de l’espoir, « un espoir vivant par la résurrection de Jésus Christ, un espoir vivant et transcendantal ».
Il a ensuite parlé d’Annie Flint, enseignante du 19e siècle et exemple d’espoir vivant, car après avoir développé, dans la vingtaine, une forme très sévère d’arthrite, jusqu’à perdre la capacité de marcher, elle a choisi l’espoir. Elle est devenue poète, elle a partagé son espoir et sa foi en Dieu dans son écriture et a inspiré d’autres personnes.
« Nous aussi, nous devons avoir de l’espoir, a-t-il ajouté. Nous devons sortir et partager notre espoir et notre amour avec le monde entier. »
Traduction : Marie-Michèle Robitaille