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Annika Northrop et ses coéquipiers entourés des élèves de l’école primaire de Ladyville, au Belize, lors d’un spectacle de gymnastique. Pour Mme Northrop, ce fut une immense bénédiction que d’être en mesure d’utiliser les talents que Dieu lui a donnés pour offrir inspiration, encouragement et bonheur. Une photo de Scott Spicer de Southern Tidings.

Le 17 novembre 2019 | Collegedale, Tennessee, États-Unis | Angela Baerg, Southern Tidings et Adventist Review

Annika Northrop carbure à la gymnastique depuis aussi longtemps qu’elle se souvienne. Elle a commencé des cours à trois ans et la compétition individuelle à six ans. Puis c’est à l’académie Highland, une école adventiste du septième jour à Portland, dans l’État américain du Tennessee, que la gymnastique est devenue pour elle un sport d’équipe. Ensuite, elle a déménagé à Collegedale, toujours au Tennessee, pour étudier à l’Université adventiste Southern, et la gymnastique est alors devenue un ministère.

À treize ans, elle a vécu sa première expérience ministérielle lors d’un voyage missionnaire ShareHim au Kenya, où elle a timidement prêché devant plus de 300 étrangers. Elle a adoré l’expérience et en voulait davantage.

La gymnastique comme moyen de témoigner

Lorsqu’elle a découvert qu’elle pouvait combiner l’évangélisation à la gymnastique avec le programme des Gym-Masters de l’université, elle était folle de joie. D’abord, l’équipe encourage ses membres par l’adoration quotidienne, ce qui les aide à demeurer concentrés sur l’essentiel et à sentir qu’ils forment une grande famille. Ensuite, ils tentent de mettre en pratique le thème de chaque année dans leur propre vie. Cette année, les Gym-Masters sont guidés par le thème de la croissance. Dans chacune de leurs performances et avec toutes les équipes plus jeunes dont ils sont les mentors, ils encouragent les autres d’après les paroles de Pierre (voir 2 Pierre 3:18) à « [croître] dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ ».

Toutefois, ce que Mme Northrop préfère des Gym-Masters, ce sont les voyages missionnaires qu’ils font ensemble lors du congé printanier annuel. Elle a fait trois voyages avec son équipe : un à Porto Rico, un en République dominicaine et un au Belize. Les activités dépendent de la destination, allant des spectacles de gymnastique aux services de culte et à la construction.

Des membres de l’équipe des Gym-Masters de l’Université adventiste Southern au travail sur le chantier de Ladyville, au Belize. Une photo de Scott Spicer de Southern Tidings.

Un voyage au Belize

Le Belize a, jusqu’à maintenant, été le voyage préféré de Mme Northrop. Le thème, cette année-là, était Dig Deep — Lay the Foundation (« Creuser profond : établir les fondements »). Il était donc très approprié que l’équipe, lors de ses dix jours au Belize, pose les fondations d’une nouvelle école.

« Nous avons passé la majorité de notre temps sous le soleil brûlant, penchés et pelle à la main. Nous nous sommes rapidement rendu compte que nous avions passé l’année à prononcer les mots Dig Deep sans vraiment les comprendre, s’est-elle remémorée. Et c’est en posant ces fondations que nous avons réellement commencé à réfléchir à la signification de notre thème, littéralement et dans nos propres vies. Pour nous, ces mots ont alors pris vie. »

Les étudiants n’étaient pas censés aller au chantier le dernier jour, mais Mme Northrop et quelques-uns de ses amis voulaient offrir un maximum d’aide, alors ils sont retournés. Le contremaître était étonné et ravi. Durant leur séjour, ils ont également offert deux spectacles de gymnastique aux enfants. Comme ils n’avaient pas les bonnes genouillères, ils ont dû demeurer dans la simplicité, mais Mme Northrop n’avait jamais vu une foule aussi excitée et reconnaissante.

« J’espère que je pourrai toujours utiliser la gymnastique pour toucher la vie des gens, que ce soit par la performance ou l’enseignement, a-t-elle dit, elle qui étudie actuellement l’anglais et la comptabilité. La gymnastique est une si grande partie de ma vie depuis tellement longtemps que je ne peux absolument pas imaginer ma vie sans elle. Ce fut une immense bénédiction que d’être en mesure d’utiliser les talents que Dieu m’a donnés pour offrir inspiration, encouragement et bonheur. »

La version originale de cet article a été publiée sur le site de nouvelles de Southern Tidings.

Traduction : Marie-Michèle Robitaille

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