Le 25 avril 2020 | Japon | Tanaka Noa, Division nord-asiatique-Pacifique et Adventist Review
Même si le coronavirus plonge le monde entier dans la crainte, des jeunes courageux, au Japon, trouvent des moyens créatifs de prendre position pour Jésus et pour les principes bibliques de santé.
Du 17 au 26 mars derniers, un groupe de jeunes, censé participer au programme Youth Rush du mois de mars, dont le coronavirus a évidemment causé l’annulation, a proposé l’idée qu’il a appelé le Daniel Rush.
Ce nouveau programme a été conçu pour offrir aux jeunes qui ne voulaient ni perdre leur temps ni paresser à la maison l’occasion de fraterniser et de grandir spirituellement malgré la longue période de confinement sans école.
Ainsi, en moins d’une semaine, trois participants universitaires et un dirigeant du Youth Rush ont eu le temps de prier, de discuter et de planifier le programme du Daniel Rush.
Dans le livre de Daniel, les quatre jeunes hébreux ont été emmenés à Babylone en captivité. Mais plutôt que de prendre part à la nourriture exotique et impure des Babyloniens, Daniel et ses amis ont demandé à ne boire que de l’eau et à ne manger que des légumes pendant dix jours. Le programme du Daniel Rush encourage tous ses participants à prendre Dieu au mot et à essayer de développer de saines habitudes de vie pendant dix jours.
Première affiche du Daniel Rush.
Durant le programme, toutes les communications et les activités se déroulaient en salle de discussion virtuelle sur Line, une application mobile de communication instantanée. Le simple bouche-à-oreille et les invitations personnelles ont mené 125 personnes à se joindre au programme en ligne.
Tous les jours, les dirigeants du Daniel Rush publiaient sur Line des jeux-questionnaires et des sondages sur la santé. Les participants étaient également encouragés à en apprendre davantage sur la Bible et la santé en utilisant un autre programme en ligne.
D’après les organisateurs, l’objectif de ce programme était d’enseigner aux jeunes comment prendre plaisir à l’amélioration de ses habitudes de vie.
« Plutôt que d’inventer des raisons de ne rien faire et de remettre à plus tard les bonnes modifications à notre mode de vie, le Daniel Rush encourage ses participants à commencer par quelque chose qu’ils peuvent faire tout de suite, ont-ils expliqué. Nous croyons que la quête de la santé est intimement liée au processus de sanctification du cheminement chrétien. »
Étant donné que tous ceux qui avaient un accès en ligne pouvaient participer au moment qui leur était opportun, les dirigeants ont rapporté ne pas avoir rejoint que des étudiants avec leur programme, mais des adultes également.
« L’âge de nos participants varie grandement, des adolescents aux septuagénaires; 125 personnes provenant de différents milieux. »
De plus, les participants ont commenté positivement leur expérience.
« J’ai pu faire de mon mieux grâce au soutien de l’équipe », a dit l’un d’eux. Puis un autre a ajouté que « Les simples faits d’être dans un nouvel état d’esprit et de rendre des comptes ont transformé mes journées! Merci, Seigneur, pour cette opportunité! » Une troisième personne a écrit ceci : « À mon église, il n’y a pas d’autres jeunes de mon âge. Avec ce programme, j’ai eu l’occasion de fraterniser avec des jeunes chrétiens de mon âge! J’en suis très heureux! »
Lorsque le programme de dix jours a pris fin, les dirigeants ont dit avoir l’intention de répéter l’expérience pour ceux qui le voudront. Ils sont également en train de préparer un livret contenant les témoignages des participants.
« En ces temps difficiles de pandémie, nous espérons que le livret de témoignages saura encourager les gens du Japon », ont dit les dirigeants.
Avec le Daniel Rush, les organisateurs espèrent avoir su transformer la crise en une occasion de faire du bien. Ils souhaitent aussi ne pas se voir comme ayant atteint la ligne d’arrivée, mais plutôt comme étant au point de départ.
« Nous prions que, même après les dix jours du Daniel Rush, les jeunes continuent de prendre le message de la santé au sérieux et qu’ils se passionnent pour la mission de l’Évangile. »
La version originale de cet article a été publiée sur le site de nouvelles de la Division nord-asiatique-Pacifique.
Traduction : Marie-Michèle Robitaille