27 Août 2020 | Miami, Floride, États-Unis | Par: Melchor Ferreyra, Division Inter Américaine
Dans Ésaïe 55:11, le Seigneur promet que sa parole ne retournera pas à lui sans effet, qu’elle portera du fruit et prospérera partout où il l’enverra. L’influence de Jésus était virale – partout où il allait (Matthieu 4: 23-25), il a eu un impact éternel sur ceux qui écoutaient ses paroles et les gardaient dans leur cœur. La beauté de la promesse consignée dans Ésaïe est qu’elle continue de se réaliser même de nos jours.
Ce n’est pas par hasard que nous sommes chez nous au milieu de cette pandémie. Au contraire, je pense que c’est une excellente opportunité de partager la bonne nouvelle de la meilleure façon « virale » possible. Inclure la bonne nouvelle de l’évangile sur nos appareils mobiles et nos ordinateurs est une opportunité que nous ne devons pas gaspiller.
En ce moment même, il y a des millions de personnes confinées chez elles, avec beaucoup de temps libre. Ce sont des gens que nous pouvons atteindre avec le message « viral » le plus sain qui existe – l’évangile éternel. Le salut en Christ devient une expérience merveilleuse au milieu de cette pandémie. Dans son livre Ministère Évangélique, Ellen G. White a écrit : « Notre Sauveur allait de maison en maison, guérissant les malades, réconfortant les malheureux, apaisant les affligés, parlant de paix aux inconsolables. Il prenait les petits enfants dans ses bras et les bénissait, et il disait des mots d’espoir et de réconfort aux mères fatiguées. » (p. 182).Il est extraordinaire de savoir que nous pouvons jouer un rôle de premier plan, en « infectant » les autres avec l’espérance et la passion pour le message le plus sain que le monde ait jamais connu, à savoir le salut en Christ. « Chaque disciple de Jésus a un travail à faire en tant que missionnaire pour le Christ, dans la famille, dans le voisinage, dans le village ou la ville où il vit » (Christian Service, p. 18).
C’est ainsi que José et María Muñoz l’ont compris. Ils recevaient la visite annuelle de Fernando et Margarita, les parents de María qui n’étaient pas des adventistes du septième jour et n’avaient aucune intention d’en apprendre davantage sur la religion adventiste. En raison du confinement inattendu causé par la pandémie de COVID-19, Fernando et Margarita ont dû rester dans la maison de leur fille pendant une période prolongée. José et María y ont vu une opportunité de partager l’évangile avec eux, mais ils ont été très sages dans leur approche. Il n’y a pas eu de démarche visant à imposer ou obliger, mais simplement le partage de leur témoignage personnel. José et María ont fait preuve de sympathie, amenant petit à petit Fernando et Margarita à réaliser leur besoin d’étudier la Bible.
José et María sont membres de l’église adventiste du septième jour hispanophone de Kendall à Miami, en Floride. Comme dans toute autre église, les services dans le lieu de culte ont été annulés en raison de la pandémie. Immédiatement, les anciens de l’église et leur pasteur ont fait des plans pour tenir les services religieux sur Zoom et Facebook. Effectivement, Fernando et Margarita ont été invités à assister à ces services via les plateformes des réseaux sociaux. Cela a créé en eux un désir d’en savoir plus sur cette congrégation qui s’intéressait autant à ses membres et à la proclamation d’un message d’espérance avec les gens. Ils ont demandé à leur gendre de leur donner des études bibliques, ce qu’il a fait avec plaisir. Ils ont ensuite été invités à un petit groupe via Zoom, l’un des nombreux groupes que l’église propose régulièrement en semaine. Là, ils ont appris beaucoup plus sur le merveilleux amour et la grâce de Jésus.Une nuit, vers minuit, le téléphone du pasteur a sonné. C’était José, qui a demandé au pasteur Alejandro Delgado s’il était prêt à baptiser María, qui avait décidé de franchir cette étape importante avant de retourner au Mexique. Le pasteur Delgado a accepté avec joie et toute l’église s’est réjouie de sa décision. Le mercredi 31 juillet, María a été baptisée. Fernando, son mari, n’avait pas encore pris de décision. Il a dit qu’il le ferait à son retour au Mexique. Cependant, l’amour de Dieu a eu un tel impact dans sa vie, qu’un matin, il a dit à Dieu qu’il ne voulait pas attendre et qu’il lui soumettrait sa vie et il a demandé à être baptisé. Deux semaines plus tard, le 12 août, j’ai eu le privilège de baptiser Fernando à l’église adventiste de Kendall. C’était merveilleux de voir sur son visage et d’entendre à travers ses paroles, la joie qu’une telle décision lui procurait.
Lorsque Fernando est sorti des eaux du baptême, il a dit qu’il avait été infecté par l’espérance et la passion pour le plus beau message de l’histoire – le message de la bonne nouvelle du salut. Fernando a déclaré qu’il voulait maintenant infecter les autres avec la même excitation qu’il ressentait. Fernando et María sont retournés au Mexique avec le désir de dire aux autres que l’amour de Jésus est plus fort qu’une pandémie et que le vaccin de l’évangile est plus puissant que le virus du péché.
Il y a des milliers de personnes en Inter Amérique qui pourraient raconter une histoire similaire, et il y a des milliers de membres d’église qui sont prêts à être des acteurs et non de simples observateurs dans l’accomplissement de notre mission. J’invite tout le monde à infecter le monde avec l’espérance et la passion pour l’évangile, en disant aux autres que Jésus est vivant, qu’il est réel et qu’il reviendra bientôt.Melchor Ferreyra est le directeur des Ministères Personnels de la Division Inter Américaine des adventistes du septième jour.
Traduction: Patrick Luciathe