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Le 29 janvier 2021 | Loma Linda, Californie, États-Unis | Lisa Aubry du département de nouvelles du Centre médical de l’Université de Loma Linda

Des médecins du Centre médical de l’Université de Loma Linda (LLUMC) de Murrieta ont complété 200 remplacements valvulaires aortiques percutanés (RVAP) en deux ans, faisant de l’établissement le premier à atteindre ce jalon dans la région du sud-ouest du comté de Riverside.

« Deux cents procédures de RVAP en deux ans constituent un jalon majeur pour tout programme cardiaque, surtout lorsqu’on considère les difficultés qu’a engendrées la COVID-19 », a commenté le Dr Harit Desai, cardiologue interventionnel et directeur adjoint du laboratoire de cathétérisme cardiaque et du programme d’intervention cardiaque structurelle du Centre médical de l’Université de Loma Linda de Murrieta. « Nous sommes très heureux de pouvoir continuer d’offrir des RVAP et d’autres procédures cardiaques à nos patients dans des délais raisonnables. »

Margaret Mills, une dame de 76 ans de Murrieta, était la 200e patiente à subir un RVAP à l’hôpital de Murrieta et, selon les docteurs, elle se porte bien.

Les cardiologues Harit Desai et Niraj Parekh, une valve cardiaque artificielle à la main. Elle remplacera la valve malade d’un patient lors d’une procédure de remplacement valvulaire aortique percutané (RVAP). Les médecins du Centre médical de l’Université de Loma Linda de Murrieta, dans l’État américain de la Californie, ont récemment atteint le jalon de 200 procédures de RVAP en deux ans, faisant de l’établissement le premier à atteindre ce jalon dans la communauté du sud-ouest du comté de Riverside. Une photo du département de nouvelles du Centre médical de l’Université de Loma Linda.

Depuis la réalisation du premier RVAP à Murrieta en janvier 2019, de nombreux patients ont afflué à la clinique pour subir cette procédure vitale. Parmi eux, il y a les résidentes de Lake Elsinore Helen Monteleone et Dawn Callan. Cette dernière pouvait à peine marcher avant la procédure.

Le RVAP est une procédure qui peut remplacer l’opération à cœur ouvert servant à traiter une maladie valvulaire cardiaque connue sous le nom de sténose aortique, un rétrécissement de la valve aortique qui restreint le débit sanguin venant du cœur. D’après l’Association cardiaque américaine, deux Américains âgés sur dix souffrent de cette maladie, qui peut causer des douleurs à la poitrine, des étourdissements, de l’essoufflement et de la fatigue.

Durant cette procédure très peu invasive, un cardiologue interventionnel et un chirurgien cardiothoracique remplacent la valve malade par la nouvelle valve, généralement en moins d’une heure. Selon le Dr Desai, le RVAP comporte de nombreux avantages par rapport à l’opération à cœur ouvert, notamment, une diminution des risques de complications et de douleur ainsi qu’un rétablissement plus rapide. En effet, la plupart des patients obtiennent leur congé de l’hôpital le lendemain et retournent à leurs activités normales en moins d’une semaine.

Le Dr Desai a mentionné combien il est essentiel d’offrir l’option d’une telle procédure salvatrice aux patients qui souffrent de sténose aortique. De nombreux hôpitaux aux États-Unis n’ont pu offrir de telles procédures durant la pandémie de COVID-19, causant potentiellement de graves retards de soins aux patients. Les médecins et les administrateurs du LLUMC de Murrieta, toutefois, sont demeurés fermes dans leur engagement à offrir des RVAP tout au long de la pandémie.

Les médecins, dont les cardiologues, les chirurgiens cardiothoraciques et les anesthésiologistes, épaulés par les infirmières, les infirmières praticiennes, les techniciens et les coordonnateurs du programme, ont formé une équipe de soins multidisciplinaire pour chaque patient qui a subi un RVAP.

« Dans cette approche axée sur le patient et basée sur le travail d’équipe, chaque membre de l’équipe est très impliqué et partage la mission d’assurer le meilleur résultat à chaque patient. »

Depuis le début du programme de RVAP au LLUMC de Murrieta, le Dr Desai a dit avoir remarqué des avancées dans l’équipement et la technologie qui améliorent l’expérience globale des patients qui subissent un RVAP. Par exemple, la procédure est maintenant réalisée sous sédation consciente plutôt que sous anesthésie générale. La valve cardiaque artificielle a elle aussi été améliorée pour mieux se sceller lorsqu’elle est insérée dans le cœur, donnant ainsi de meilleurs résultats.

Toujours selon le Dr Desai, « Le RVAP constitue un nouvel espoir pour les patients atteints de sténose aortique. Nous sommes tous très impatients de continuer d’offrir des soins cardiaques avancés à notre communauté. »

La version originale de cet article a été publiée sur le site de nouvelles du Centre médical de l’Université de Loma Linda.
Traduction : Marie-Michèle Robitaille

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