ADRA réagit à la crise actuelle des réfugiés au Brésil afin d’aider des milliers de familles vénézuéliennes
Décembre 2021 | Silver Spring, Maryland, États-Unis | Iris Argueta, ADRA International
L’Agence Adventiste de Développement et de Secours (ADRA) a intensifié ses opérations de secours humanitaire pour aider plus de 31000 réfugiés et migrants vénézuéliens à reconstruire leur vie au Brésil. ADRA a lancé le projet ANA pour fournir de la nourriture, ainsi que des articles ménagers et d’hygiène aux familles dans les villes de Boa Vista, Roraima, Iracema, Amajari, Mucajai, Caracarai, Rorainopolis et Manaus.Le Projet ANA est connu localement en portugais sous le nom d’Actions Alimentaires et Non Alimentaires pour les Migrants Vénézuéliens au Brésil. Les troubles politiques, la violence généralisée, la guerre des gangs, les pénuries de nourriture et de médicaments et le manque de services essentiels ont forcé des millions de vénézuéliens à chercher refuge au Brésil et dans d’autres pays du continent et au-delà, d’après Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR). Cette année seulement, plus de 260000 vénézuéliens sont arrivés au Brésil. (*Les chiffres peuvent changer quotidiennement.)
Damelis et son fils sont bénéficiaires du projet ANA d’ADRA qui aide les migrants et réfugiés vénézuéliens à reconstruire leur vie au Brésil. [Photo : ADRA Brésil]
« Chaque jour, 600 hommes, femmes, enfants et personnes âgées entrent à pied dans certaines des villes les plus pauvres du Brésil. De nombreuses familles se retrouvent à la rue parce que les juridictions locales ne sont pas en mesure d’accueillir le nombre croissant de demandeurs d’asile en attente de papiers. Il est extrêmement difficile pour les familles de survivre lorsqu’elles arrivent ici. Elles ont besoin de nourriture, d’articles ménagers de base pour tous les jours, et d’un toit au-dessus de leur tête, » explique Eric Leichner, coordinateur régional des urgences pour ADRA Brésil.
« Le Projet ANA a été une bénédiction pour des milliers de familles depuis son lancement plus tôt cette année. Nous avons distribué plus de 63000 bons alimentaires, plus de 52000 bons d’achat de produits d’hygiène pour prévenir la propagation de la COVID-19 et plus de 16000 bons pour que les familles achètent des articles ménagers et des ustensiles de cuisine. Cependant, il en faut beaucoup plus pour continuer à aider cette communauté. Continuez de prier pour nous et de soutenir le travail d’ADRA au Brésil. »ADRA dirige le projet ANA en partenariat avec les autorités locales et d’autres organisations non gouvernementales.Damelis Josefina Mosqueda, une couturière de 57 ans, est arrivée au Brésil en 2019 avec ses trois enfants dont deux gravement handicapés. La famine et les pénuries de médicaments l’ont forcée à vendre tout ce qu’elle avait pour entreprendre le voyage.
Le personnel de terrain d’ADRA distribue de la nourriture et des provisions essentielles aux familles vénézuéliennes qui cherchent refuge au Brésil. [Photo : ADRA Brésil]
« J’avais peur de quitter mon pays, mais ma santé était plus importante et la vie de mes enfants aussi.Nous mangions une fois par jour, j’avais donc beaucoup de maux d’estomac. J’avais peur de mourir. Quand je suis arrivée à Boa Vista, je pesais 37 kilos, » explique Damelis Mosqueda, une bénéficiaire du projet ANA. « Ils m’aident en m’apportant de la nourriture, ils apportent une aide pour notre maison, ma cuisine et les produits d’hygiène. C’est une aide qui vient de Dieu, et elle est arrivée à un moment où j’en avais le plus besoin. J’ai commencé à reprendre du poids grâce à l’aide que j’ai reçue d’ADRA. »
ADRA a également lancé des initiatives pour la prévention de la COVID-19, ainsi que des projets de soutien en matière de santé, de nutrition et de WASH (eau, hygiène, assainissement) visant les refuges et les lieux occupés par les sans-abri.
« ADRA analyse la situation sur le terrain pour mieux répondre à la crise des réfugiés au Brésil. Nous devons trouver plus de moyens d’aider les vénézuéliens, en particulier les familles qui ont de jeunes enfants et qui vivent dans la rue dans de mauvaises conditions d’hygiène. Ils ont besoin d’avoir accès à de l’eau potable, à des repas chauds, à des biberons et à des préparations pour nourrissons, ainsi qu’à des soins médicaux, » a expliqué Fabio Salles, directeur national d’ADRA Brésil.
«ADRA envisage d’étendre les interventions d’urgence pour améliorer l’hygiène en installant des fontaines d’eau, des toilettes et des douches. Notre action humanitaire est vaste, mais nous sommes reconnaissants envers nos partenaires et donateurs qui nous aident à continuer à faire une différence dans la vie des personnes les plus vulnérables au Brésil et dans d’autres parties du monde.