Le trésorier appelle à la responsabilité locale, mais à une attention aux besoins internationaux

Les dirigeants adventistes du septième jour devraient toujours avoir à l’esprit le fait que les membres d’église sont des partenaires avec Dieu dans le financement de la mission de l’Église, a dit Filiberto Verduzco, trésorier de la Division interaméricaine (DIA), en présentant son rapport de 2022 lors des réunions de fin d’année de la DIA à Punta Cana, en République dominicaine, le 31 octobre dernier. « Les membres d’église forment la structure qui permet l’accomplissement de la mission, a-t-il ajouté. Et chacun d’eux est un agent choisi par Dieu pour le salut de son entourage. »

Durant son rapport, M. Verduzco a appelé les dirigeants adventistes de la DIA à ne pas oublier le rôle clé d’une bonne gestion chrétienne de la vie dans le financement de la mission de l’Église ainsi que la façon dont les membres s’attendent à un haut niveau de transparence de la part des dirigeants qui gèrent l’argent de Dieu.

Le rôle clé de la gestion chrétienne

« La gestion chrétienne de la vie est la base du cadre spirituel qui prépare l’environnement de financement de la mission de l’Église, a-t-il expliqué. Et elle devrait être orientée vers le membre d’église, qui finance cette mission. »

M. Verduzco a expliqué que l’on devrait voir la gestion chrétienne comme « une stratégie spirituelle, une promotrice de la confiance, un outil de communication, une mesure quantitative de l’environnement financier et l’occasion de comprendre comment fonctionne l’économie divine ».

Dans ce contexte, la trésorerie a pour fonction de concevoir et de mettre en œuvre la stratégie qui permet au système financier de fonctionner dans l’ordre. « La gestion chrétienne et la trésorerie doivent travailler ensemble comme ministère inclusif pour fortifier le système financier sur le territoire de la DIA », a dit M. Verduzco. En fait, il a ajouté que la DIA « est engagée à créer et à renforcer un environnement de transparence et de responsabilité; voilà la stratégie pour l’accomplissement de la mission ».

Les membres s’attendent à la transparence

M. Verduzco a rappelé aux dirigeants d’église de la DIA que les membres d’église rendent leurs dîmes et leurs offrandes avec la confiance de l’achèvement de l’œuvre sur le territoire de la DIA et ailleurs. C’est l’une des raisons pour lesquelles la DIA est engagée à créer et à renforcer un environnement de transparence et de responsabilité comme stratégie pour l’accomplissement de la mission.

« Nous sommes consacrés à la tâche de renforcer le système financier de l’Église, de prendre soin de la propriété et des intérêts du Seigneur, a dit M. Verduzco. Et cela n’est possible que dans un environnement de transparence, de crédibilité, de responsabilité et de confiance tandis que nous prenons des décisions quant à l’utilisation des dîmes et des offrandes. C’est notre responsabilité en tant qu’administrateurs de l’Église. »

M. Verduzco a cité Paul Douglas, trésorier de la Conférence générale, qui a souligné que « les dirigeants de chaque organisation sont ceux qui donnent le ton au sommet de cette culture en matière d’intégrité, d’éthique, de gestion chrétienne et de transparence ». La transparence et la responsabilité sont synonymes de sécurité pour tous les acteurs dans l’accomplissement de la mission, surtout pour les membres d’église, lesquels observent nos décisions relatives à l’utilisation des dîmes et des offrandes, toujours selon M. Verduzco. « La création d’un environnement de transparence est la responsabilité de tous. »

Du soutien local au soutien mondial

Dans la dernière partie de son rapport, M. Verduzco a parlé de l’initiative de l’Église adventiste mondiale, qui invite les régions à ne pas se concentrer que sur leurs propres besoins, mais à penser au reste du monde également. C’est quelque chose qui, selon lui, pourrait mener à un repositionnement quant aux priorités d’investissement des fonds disponibles grâce à la fidélité de chaque membre.

« Seul le membre d’église est un investisseur dans la mission de l’Église; il en est responsable localement, mais dirige également ses regards vers les coins les plus éloignés du monde », a expliqué M. Verduzco. À cet effet, « Quelles décisions devons-nous prendre pour les accompagner dans la gestion mondiale des dîmes et des offrandes, étant responsables localement, mais ayant à l’esprit les défis du monde entier? »

Il a reconnu que, jusqu’à maintenant, les dirigeants du territoire interaméricain ont été absorbés par leurs propres besoins, par les besoins de la région, des endroits non atteints du territoire. Cependant, il a ajouté que « dans notre planification stratégique, nous avons besoin d’une stratégie missionnaire qui nous force à aller au-delà de nos frontières pour atteindre d’autres groupes éloignés. Si, en l’espace d’une centaine d’années, nous avons été bénis, il est temps de partager nos bénédictions avec ceux qui ont besoin de notre aide. »

Le rapport financier

En plus de son rapport, M. Verduzco a demandé à Ivelisse Herrera, trésorière adjointe de la DIA, de présenter le rapport financier.

Elle a rapporté que les unions ont reçu plus d’argent en affectation de fonds que l’an dernier, soit 114 % de plus.

« D’après les politiques de la DIA, le fonds de roulement minimum est de 12 mois, et au mois d’octobre 2022, nous en avions un de 24 mois, a-t-elle dit. Et la liquidité minimale recommandée par les politiques de la DIA est de six mois; au mois d’octobre 2022, nous avions une liquidité de 13 mois. »

En présentant le budget pour 2023, M. Verduzco a mentionné que certains fonds de réserve seraient alloués à une partie du budget d’exploitation si les revenus estimés n’étaient pas entièrement reçus.

Les membres du comité exécutif ont voté en faveur du rapport du trésorier, du rapport financier et du budget d’exploitation pour 2023 ainsi que du rapport du comité de la révision de la rémunération.

Traduction : Marie-Michèle Robitaille