Le 4 avril 2023 | Mandeville, Jamaïque | Nigel Coke et les Actualités de la Division interaméricaine

Après avoir été membre du Club des Éclaireurs adventistes du septième jour pendant 34 ans, Robert Miller attend avec impatience le début du 5e Camporée des Éclaireurs qui se tiendra du 4 au 8 avril 2023 au Multipurpose Stadium de Trelawny, en Jamaïque.

Ce n’est pas parce que M. Miller n’a pas l’habitude des grands camporées, ayant participé à de nombreux camporées et congrès, comme celui qui a eu lieu en Afrique du Sud en 2013, mais à cause de l’impact que le mouvement des Éclaireurs a eu sur sa vie.

« Au fil des ans, le Club des Éclaireurs a eu un grand effet sur moi, a-t-il dit. Il m’a permis de développer des compétences en leadership et m’a permis d’apprendre à être le gardien de mon frère sur les plans social, spirituel et mental. » Il s’agit d’un développement global, a-t-il ajouté. « Pour moi, les Éclaireurs, c’est la vie. Ils m’ont enseigné des compétences essentielles que j’utilise dans ma vie de tous les jours. Ils m’ont aussi permis d’interagir avec des gens de différents horizons et m’ont exposé à plusieurs cultures et pays. »

Robert Miller dans son uniforme de chef-guide. Il a été élu comme député de la circonscription de St. Catherine South Eastern, en Jamaïque, le 3 septembre 2020, représentant le parti travailliste de la Jamaïque. [Une photo fournie par Robert Miller]

Big Rob, comme on l’appelle affectueusement, a été baptisé dans l’Église adventiste du septième jour en octobre 1988 à l’âge de onze ans et est rapidement devenu actif dans l’œuvre de l’Église. L’année suivante, il est devenu membre du club des Éclaireurs de l’église adventiste du septième jour de Spanish Town, événement qu’il décrit comme le moment le plus transformateur de sa vie.

« Depuis que je me suis joint au club des Éclaireurs, j’ai toujours occupé des postes de leadership où j’ai pu conseiller et former d’autres jeunes », a dit M. Miller. Il s’est ensuite beaucoup intéressé au développement des jeunes, car il a remarqué que les jeunes de la société jamaïcaine ne sont pas suffisamment équilibrés et outillés pour affronter les difficultés qui se présentent à eux.

Ses premières années de leadership

À l’école secondaire de Bridgeport, il était capitaine de l’équipe de débatteurs et de la première équipe de garçons à aller au championnat d’athlétisme masculin et féminin ISSA. Il a également été membre des clubs scolaires de théâtre, d’art oratoire, d’échecs et de musculation.

Ce sont ses rôles dans l’Église et dans le Club des Éclaireurs qui l’ont ensuite mené à l’Université du nord des Caraïbes (NCU pour Northern Caribbean University), dont la philosophie est axée sur le développement global des jeunes. C’est alors qu’il y étudiait qu’il a compris que son rôle de dirigeant de jeunesse était un appel de Dieu, appel qui l’a poussé vers la politique représentative.

Robert Miller, s’adressant récemment aux députés jamaïcains à Kingston, en Jamaïque.
[Une photo fournie par Robert Miller]

  1. Miller est devenu député dès sa première tentative en politique représentative lorsqu’il a été élu dans la circonscription de St. Catherine South Eastern le 3 septembre 2020, représentant le parti travailliste de la Jamaïque (JLP pour Jamaica Labor Party). Il siège également sur les comités des règlements et des comptes publics du parlement.

« Ce sont le Club des Éclaireurs et mes fonctions à la NCU qui ont peaufiné mes compétences dans le domaine du leadership, dans ce que je fais aujourd’hui, offrant du leadership sur une juridiction qui met en place des politiques qui affecteront la vie des gens, a-t-il ajouté. Les expériences que j’ai vécues avec différentes cultures et sous-cultures qui sont associées aux Éclaireurs dans les divers camporées auxquels j’ai assisté à l’étranger et qui, en soi, m’ont outillé comme leader à tendre la main aux gens de la circonscription que je représente. »

M. Miller a servi à différentes fonctions de leadership pendant qu’il étudiant à la NCU dans les domaines du sport et des études et en devenant président du « Mouvement étudiant uni » (United Student Movement) pour l’année 2003-2004. Au niveau national, il a été le vice-président de l’Union jamaïcaine des étudiants de l’enseignement supérieur (JUTS pour Jamaica Union of Tertiary Students). En 2009, il a été nommé juge de paix de la paroisse de Kingston et de St. Andrew.

Robert Miller, sa femme, Kristen Broomfield Miller, et leur fils, Liam-Draycen. [Une photo fournie par Robert Miller]

Un conseil pour les jeunes

« Mon conseil pour les jeunes, surtout les célibataires et les auteurs de crimes, de violence et de fraudes, est d’apprendre un métier. Étant l’ancien président du National Youth Service et membre du conseil d’administration du HEART NSTA depuis des années, je peux dire qu’il y a un métier pour chaque personne, a dit M. Miller. Tout le monde a un rôle à jouer dans le développement de leur partie de la pierre qu’on appelle la Jamaïque. Si les jeunes hommes pouvaient s’outiller, ils seraient des entrepreneurs, ils seraient maîtres de leur art et pourvoiraient à leurs propres besoins en plus d’enrichir leur famille tout en contribuant au PNB (produit national brut) de ce pays. »

En juin 2019, M. Miller a reçu l’honneur de la médaille d’appréciation du premier ministre pour son service en éducation.

Pour Big Rob, le 4e camporée de la Division interaméricaine tenu en République dominicaine en avril 2017 est parmi les camporées les plus mémorables. « Un soir, tout le monde est allé se coucher dans sa tente, et quand ma femme et moi nous sommes réveillés le lendemain matin, nous nous sommes rendu compte qu’il y avait eu un orage et que tout le monde était inondé, sauf nous », a-t-il raconté.

Traduction : Marie-Michèle Robitaille

Top news

Un menssage pour les derniers jours
Le conseil d’administration de l’Université de Montemorelos réaffirme son engagement et planifie sa croissance future
Des dirigeants adventistes s’allient contre les puces dans l’ouest du Kenya