Ayant complété son premier Ironman, Andrew Thompson a jusqu’ici recueilli plus de 4 300 dollars australiens (2 800 dollars américains) pour l’Agence de développement et de secours adventiste (ADRA) en Australie.
Un Ironman complet comprend une nage de 3,8 km suivie de 180 km à bicyclette pour se terminer par un marathon de 42,2 km. Le 7 mai dernier, Andrew a complété son Ironman en un peu plus de 14 heures 37 minutes.
« J’ai décidé de faire un Ironman pour recueillir des fonds afin de soutenir les gens qu’aide ADRA, a-t-il expliqué. À quoi bon toute cette douleur et toute cette souffrance auto-infligée pour le simple et superficiel droit de se vanter d’être un Ironman? J’avais besoin d’un objectif plus grand que cela. Les gens pour lesquels je recueille des fonds ne souffrent pas que pendant une quinzaine d’heures, mais bien tous les jours de leur vie. »
Comme il est passionné de plein air, l’aventure et les défis physiques sont omniprésents dans la vie de M. Thompson.« Je suis un disciple de Jésus qui aime aussi le plein air, l’activité physique et les défis, a-t-il dit. Je me suis toujours poussé pour m’améliorer et pour essayer des choses plus difficiles, comme l’escalade traditionnelle sur plusieurs longueurs, le kayak en eaux vives, les expéditions de kayak en mer de plusieurs jours et les expéditions en montagne de plusieurs jours. »
Toujours à la recherche du prochain gros défi, M. Thompson s’est tourné vers le triathlon. Il a tenté son premier en 2021 et a immédiatement adoré.
« Je suis devenu accro aux courses à pied, à vélo et à la nage de longue distance, parce qu’elles m’aident à trouver la concentration mentale, le bonheur du moment présent et l’absence de distractions. Donc, quand j’ai entendu parler d’un (triathlon) Ironman complet, j’ai été captivé par le défi. »
L’objectif d’Andrew Thompson est de recueillir 5 650 dollars australiens (environ 3 685 dollars américains), ou 25 dollars australiens (environ 16,30 dollars américains) pour chacun des 226 kilomètres qu’il a parcourus durant son Ironman. Il a mentionné qu’il est encore possible de faire un don pour soutenir ses efforts extraordinaires.À propos d’ADRA Australie
ADRA est un département de l’Église adventiste du septième jour. D’après la page d’accueil du site d’ADRA Australie, « En tant qu’Église d’environ 60 000 membres, les adventistes en Australie sont consacrés au témoignage de l’amour de Dieu de manières tangibles et pratiques.
« Dans le monde d’aujourd’hui, nous voyons les besoins et les possibilités et croyons que l’Église — de par ses réseaux, sa capacité de mobiliser des bénévoles et d’autres ressources, son engagement envers la justice et son désir d’aimer et de prendre soin des gens qui souffrent — est dans une excellente position pour provoquer le changement social, est-il écrit. Nous sommes poussés à travailler avec notre Créateur pour restaurer son idéal d’un monde sans pauvreté. »
ADRA Australie est active depuis des décennies, mais, au cours des dernières années, elle a été appelée à servir dans une nouvelle et plus grande mesure. En effet, en 2019, elle est intervenue dans la catastrophe dévastatrice des feux de forêt de Black Summer de 2019-2020. Plus de 526 000 dollars australiens (environ 345 000 dollars américains) avaient alors été recueillis pour aider les Australiens affectés par ces feux.En 2020, ADRA Australie est intervenue dans la crise mondiale de COVID-19, car la demande de secours alimentaire en Australie était montée en flèche et la pauvreté mondiale avait augmenté pour la première fois en 20 ans. En Australie, ADRA avait distribué 162 310 paniers de nourriture.
Puis, en 2022, ADRA Australie s’est manifestée dans le contexte du conflit toujours en cours en Ukraine, ayant jusqu’ici recueilli plus de 626 000 dollars australiens (environ 410 000 dollars américains) pour soutenir les gens affectés par cette crise. L’intervention comprend la distribution de nécessités de base aux réfugiés qui traversent la frontière entre l’Ukraine et d’autres pays voisins et la facilitation de l’évacuation des citoyens ukrainiens.
La version originale de cet article a été publiée sur le site d’Adventist Record.
Traduction : Marie-Michèle Robitaille