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Selon les chercheurs instigateurs du projet, l’étude de 11 millions de dollars américains est une première en son genre.

Le 27 novembre 2023 | Floride, États-Unis | Elizabeth Camps, Actualités d’AdventHealth

L’Institut de neurosciences d’AdventHealth mènera une première étude en son genre sur l’exercice et la santé cérébrale, et ce, dans le cadre d’un effort national et multisite financé à 11 millions de dollars américains par les Instituts nationaux de la santé (NIH pour National Institutes of Health), source de financement en recherche médicale la plus importante au monde. 

Connu sous le nom « d’Analyse longitudinale de suivi sur l’exercice d’intensité modérée » (FLAME pour Follow-up Longitudinal Analysis of Moderate-intensity Exercise), ce nouveau projet cherchera à examiner les effets à long terme d’un essai clinique randomisé sur l’exercice mené précédemment à partir de 2016. Cette étude, appelée « Enquête sur les avantages neurocognitifs dans un essai d’intervention sur l’exercice » (IGNITE pour Investigating Gains in Neurocognition in an Intervention Trial of Exercise), cherchait à examiner les effets de l’exercice sur la santé cognitive et cérébrale des adultes plus âgés dits « normaux sur le plan cognitif ».

Pour la première fois, FLAME cherchera à déterminer si la participation à un programme d’exercice d’intensité modérée influencerait la performance cognitive et le risque de développer la maladie d’Alzheimer cinq ans plus tard. L’étude FLAME examinera également le degré auquel les participants ont maintenu le programme d’exercices qu’ils ont entamé durant l’étude IGNITE et déterminera s’il existe des facteurs prédisposant l’adhérence à long terme à des comportements sportifs. Bref, l’étude pourrait soutenir fortement la valeur d’un engagement à long terme à un programme d’exercice comme approche principale de réduction des risques de déclin cognitif et de démence liés au vieillissement.

« Avec la croissance exponentielle du nombre de cas de maladie d’Alzheimer qui est attendue, nous nous intéressons à la façon dont nous pourrions continuer de tirer profit des propriétés naturelles du cerveau pour maintenir et améliorer son fonctionnement, a dit Kirk Erickson, directeur de recherche et des neurosciences tanslationnelles de l’Institut de neurosciences d’AdventHealth. Bien que plusieurs croient que notre cerveau se détériore tout simplement, qu’il s’atrophie et décline inévitablement, nous avons découvert qu’il y a des choses que nous pouvons faire pour éviter que cela se produise et que le cerveau peut conserver sa capacité de modification — même tard dans la vie. »

En les combinant aux résultats d’IGNITE, on s’attend à ce que les résultats de FLAME soient transformateurs. Également financé par les NIH, l’essai clinique randomisé IGNITE a étudié un échantillon diversifié de 648 adultes âgés de 65 à 80 ans. Au début de l’étude FLAME, les participants d’IGNITE seront recontactés, soit au début de 2024. L’objectif de l’étude sera de réexaminer leurs fonctions cérébrales et de réévaluer leur fonctionnement cognitif ainsi que de recaractériser les comportements sportifs, la santé et les fonctions physiques des participants.

« C’est la première fois que nous réussissons à utiliser un vaste essai clinique randomisé sur l’exercice d’aérobie avec les riches données que nous avons obtenues grâce à IGNITE pour déterminer si l’activité physique changeait quelque chose à la trajectoire pathologique de la maladie d’Alzheirmer, a ajouté le Dr Erickson, également professeur de psychologie à l’Université de Pittsburgh. Et même si nous savons déjà que l’exercice est bénéfique en général, l’étude pourrait s’avérer innovatrice de deux façons. D’abord, elle pourrait nous aider à mieux comprendre la façon dont l’exercice a des effets sur le cerveau et la maladie d’Alzheimer. Ensuite, elle pourrait nous permettre de trouver des façons de motiver nos patients et notre communauté à maintenir un mode de vie physiquement actif qui puisse contribuer à la réduction des risques de développer la maladie d’Alzheimer plus tard dans la vie. »

Cette étude financée par les NIH sera menée à partir d’AdventHealth, de l’Université de Pittsburgh, de l’Université Northeastern et du Centre médical de l’Université du Kansas. Et en plus du Dr Erickson, les chercheurs Jeffery Burns, Eric Vidoni, Chaeryon Kang, Anna Marsland, Dan Forman, Thomas Karikari, Arthur Kramer, Charles Hillman et Edward McAuley participeront également à l’étude.

Traduction : Marie-Michèle Robitaille

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