Un dirigeant national dévoué à la cause du bien-être des enfants et des familles a déclaré que la protection des enfants n’est pas seulement une responsabilité mais un appel divin.
23 Janvier 2024 | Montego Bay, Jamaïque | Nigel Coke et Équipe de Presse de la Division Inter Américaine
« En tant que communauté ecclésiale, je voudrais vous supplier de répondre à l’appel à protéger nos enfants et à leur donner la priorité, » a récemment déclaré Laurette Adams-Thomas, directrice de l’Agence Jamaïcaine de la Protection de l’Enfance et des Services Familiaux (CPFSA), lors d’une rencontre avec des dirigeants adventistes du septième jour et plus de 600 leaders de jeunesse et d’éclaireurs.
La CPFSA se consacre à assurer le bien-être des enfants et des familles à travers la Jamaïque.
« Avec l’aide et la direction de l’Église, nous pouvons créer un environnement plus sûr et plus épanouissant pour nos futurs dirigeants – nos futurs pasteurs, nos enseignants, les bâtisseurs de notre nation. »
Lors de son discours spécial prononcé au Centre de Conférence Adventiste du septième jour à Mount Salem, à Montego Bay, le 13 janvier 2024, la nouvelle responsable nationale a appelé les églises à considérer comme leur responsabilité de protéger et de donner la priorité aux enfants.« Chaque mois, nous recevons environ 1200 signalements de maltraitance d’enfants, ce qui met en lumière ce que je qualifierais de dure réalité à laquelle beaucoup de nos enfants sont actuellement confrontés, » a déclaré Laurette Adams-Thomas. « Cette question n’est pas seulement une statistique, c’est un appel à l’action. C’est un appel qui résonne dans toutes nos communautés et qui indique que nous devons agir. La violence mondiale contre nos enfants reste un défi et malheureusement la Jamaïque n’est pas épargnée. »
Selon Laurette Adams-Thomas, une étude réalisée par le Fonds International des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), 80 % des enfants jamaïcains sont victimes de diverses formes de violence à la maison. 65 % sont victimes de harcèlement à l’école.
« Cela nous rappelle clairement que nos enfants ont plus que jamais besoin de notre protection, de notre soutien et de notre direction. C’est pourquoi le rôle de l’Église dans la protection de nos enfants et dans la priorité qui leur est accordée est si important. Ce n’est pas seulement une responsabilité, c’est un appel divin, » a-t-elle ajouté.
Le programme était une Conférence et Exposition de Jeunesse organisée par l’Union Jamaïcaine en partenariat avec les Librairies et Restos IADPA, autour du thème « Ravivés et Régénérés. »
Laurette Adams-Thomas a invité les enfants et les jeunes à signaler toute forme de maltraitance et à parler à un adulte de confiance ou à une personne à qui ils pourraient faire confiance.« L’Église Adventiste du Septième Jour a, au fil des années, éduqué les membres et les enfants sur le fait que Dieu s’attende à ce que nous exercions notre responsabilité envers nos enfants, » a déclaré Dr Lorraine Vernal, directrice des ministères auprès des femmes, des enfants et des adolescents pour l’Église adventiste en Jamaïque. « Nous appliquons une approche de tolérance zéro pour tout type de maltraitance envers les enfants.
La question de la maltraitance des enfants n’est pas une question dont l’Église s’occupe en privé, car nous sommes guidés par la Loi sur l’Accompagnement et la Protection de l’Enfant, » a déclaré Lorraine Vernal. « Nous informons les membres sur le fait que tout acte de maltraitance sur nos enfants doit être signalé aux autorités compétentes, y compris à la police. »
Laurette Adams-Thomas a souligné que l’Église peut jouer son rôle en s’assurant que ses membres soient informés au sujet de la maltraitance des enfants, ce qui peut se faire par le biais de son École du Sabbat et des rencontres de groupes de jeunes.
Pasteur Dane Fletcher, directeur des ministères de la jeunesse de l’Union Jamaïcaine, a déclaré que c’était pertinent pour la CPFSA de renforcer le fait que la priorité de l’Église est de préserver l’innocence des jeunes et de les protéger des agresseurs. « L’église n’est pas un endroit parfait, » a-t-il déclaré. « S’il y a des agresseurs d’enfants dans nos rangs, se faisant passer pour des leaders de jeunesse attentionnés, nous voulons dire clairement que l’Église adventiste a une approche de tolérance zéro à l’égard de la maltraitance des enfants et de la violence envers les jeunes. »Pasteur Fletcher espère que la présentation de Mme Adams-Thomas endiguera la vague de maltraitance, aussi légère que soit cette maltraitance.
Lorraine Vernal a lancé un avertissement aux auteurs de ces actes, les invitant à renoncer à ce comportement inique. « J’appelle toutes les personnes, y compris les parents, les enseignants et les soignants, qui croient que la maltraitance que subissent nos enfants est leur droit et leur privilège, à renoncer à une telle croyance et à un tel comportement, car beaucoup se retrouvent marqués à vie, » a déclaré Dr Vernal. « Je vous exhorte plutôt à chercher l’aide d’un professionnel à travers la relation d’aide et la thérapie. »
L’Église adventiste du septième jour en Jamaïque compte plus de 340000 membres qui se réunissent pour adorer dans plus de 730 congrégations. L’église compte 9000 éclaireurs, 2000 chefs-guides et plus de 1000 dirigeants de jeunesse seniors.
Traduction: Patrick Luciathe