Le 17 mars 2024 | Isabella Anunciaçao, Division sud-américaine et Adventist Review
L’histoire de Sophia Helena Moreira de Oliveira a commencé à l’école adventiste Jacarepaguá, à Rio de Janeiro, au Brésil, où elle montrait déjà des habiletés artistiques au-dessus de la moyenne quand elle n’avait que six ans. Son enseignante de l’époque a contacté sa mère pour lui recommander d’investir dans ce talent. Mais personne n’aurait pu s’imaginer que, quelques années plus tard, cette petite aurait l’occasion d’exposer ses peintures au Louvre, en France, le musée le plus visité du monde.
À seulement dix ans, Sophia a été choisie dans une compétition internationale, et deux de ses œuvres seront exposées au Carrousel du Louvre, un espace consacré aux nouveaux talents. L’exposition aura lieu en octobre 2024.
Madureira est un quartier traditionnel en banlieue de Rio de Janeiro, sur le territoire de la Fédération du sud de Rio, le siège de l’Église adventiste du septième jour dans la région centre-sud de Rio de Janeiro.Geovane Souza, président de cette fédération, s’est dit abasourdi par le talent de la petite. « Quand nous voyons des enfants découvrir leurs talents et les offrir à Jésus, nous sommes ravis et remplis d’un sentiment de mission accomplie », a-t-il dit.
Un départ précoce
Les poupées et les jeux vidéo n’attirent pas l’attention de Sophia autant que le dessin et la peinture. L’une de ses premières enseignantes fut également la première personne à remarquer son talent. « Son enseignante a été très importante dans ce processus, a dit Daniele Moreira, mère de la fillette. C’est elle qui m’a conseillé d’investir dans son don. » Mme Moreira est maintenant très heureuse, parce qu’elle sait que sa fille vivra une expérience qui aura un impact sur le reste de sa vie.
Pour Sophia, cette expérience n’est que le début de nombreuses réalisations que Dieu a en réserve pour sa vie. Quand elle a reçu la nouvelle qu’elle avait été choisie pour l’exposition, ses sentiments étaient mitigés. « J’étais anxieuse et un peu terrifiée, mais je me sentais aussi confiante, a-t-elle dit. J’essaie de laisser toutes mes inquiétudes par rapport à mon avenir entre les mains de Dieu, parce que je sais qu’il conduira ma vie. »À sept ans, Sophia a demandé à sa mère de lui acheter une toile. C’est à partir de ce moment-là qu’elle s’est retrouvée dans le monde des arts. L’une de ses premières peintures fut la silhouette de Jésus, qui a été exposée lors d’une foire organisée par le Club des Aventuriers.
À neuf ans, elle a commencé à suivre des cours de peinture dans un studio et a été, pour la première fois, exposée à la peinture professionnelle avec de la peinture acrylique. « Le premier jour, j’ai peint ma première toile, intitulée “Une maison à Nova Friburgo” », a-t-elle dit.Maintenant, Sophia peint souvent des paysages, des animaux et des images abstraites avec de la peinture acrylique. Selon ses dires, elle souhaite inspirer « de la joie, des pensées positives et un intérêt pour l’art et la culture » à ceux qui regardent ses œuvres.
Un don divin
Élevée dans une famille adventiste du septième jour, Sophia a toujours été impliquée dans les activités de son église, et avec son don, a-t-elle expliqué, elle peut trouver différents moyens de témoigner de l’amour de Jésus. « Où que je sois, je peux parler de Jésus avec ma bouche, mes actions et en lui accordant la priorité dans ma vie. »
Selon Robledo Moraes, directeur du réseau de l’éducation adventiste dans le centre-sud de Rio de Janeiro, l’éducation adventiste souhaite ardemment aider les élèves à découvrir leur don et à l’utiliser de manière honorable. « En 2018, j’ai eu l’occasion d’avoir une rencontre avec la Dre Cristina Delou. C’est l’une des principales autorités brésiliennes quant aux compétences élevées, a-t-il expliqué. Elle a mentionné que, dans chaque école, il est fort probable qu’il y ait des élèves ayant des habiletés au-dessus de la moyenne. Trouver ces élèves et leur offrir les moyens de se développer encore davantage n’est pas facile, mais l’éducation adventiste s’engage à le faire. »La version originale de cet article a été publiée sur le site des actualités de la Division sud-américaine.
Traduction : Marie-Michèle Robitaille