Mots-clés les plus recherchés

La présentation faite lors de la conférence SeLD de la DIA met l’accent sur les éléments clés du leadership dans l’Église.

25 Juillet 2024 | Miami, Floride, États-Unis | Marcos Paseggi pour les Actualités de la Division Inter Américaine

Lorsqu’on parle de leadership, il existe de nombreux types de dirigeants – serviteurs, inclusifs, transformateurs, authentiques, empathiques, transparents et visionnaires – mais le plus grand besoin de l’Église adventiste du septième jour est d’avoir des dirigeants attachés à la mission.

Tel était l’essentiel d’une présentation faite lors de la deuxième journée de la Conférence du Développement du Leadership Sectoriel (SeLD) de la Division Inter Américaine à Miami, en Floride, aux États-Unis, le 23 juillet 2024. La session plénière, dirigée par le trésorier de la Conférence Générale, le pasteur Paul H. Douglas, avait pour objectif d’expliquer ce que comprend le fait d’être un leader missionnaire et ses implications pour l’église locale et l’organisation de l’église.

Le Trésorier de la Conférence Générale, Paul H. Douglas, encourage les plus de 1300 délégués de la Conférence de Développement du Leadership Sectoriel présents et connectés en ligne, le 23 juillet 2024, à devenir des leaders missionnaires concentrés alors qu’ils servent l’Église adventiste du septième jour sur l’ensemble du territoire de la Division Inter Américaine. [Photo : Libna Stevens/DIA]

Ce que cela implique

Paul Douglas a donné la définition suivante d’un leader axé sur la mission, c’est « quelqu’un qui s’engage dans une cause plus grande que lui-même, » a-t-il dit. C’est quelqu’un qui « considère la mission comme la norme sur laquelle les personnes et les programmes doivent être alignés. » Il a ajouté : « En promouvant une relation personnelle avec Dieu, le leader missionnaire inspire les gens à travailler ensemble en tant que fidèles intendants de la mission. »

Dans ce contexte, Paul Douglas a déclaré qu’un leader attaché à la mission est spirituel, stratégique, il favorise la synergie et est un bon intendant. Dans les minutes qui ont suivi, il a entrepris de détailler ces termes et d’en exposer les implications pour les dirigeants de l’église adventiste du septième jour en Inter Amérique ou ailleurs.

Un leader spirituel

Le leader missionnaire doit être un leader spirituel, a souligné Douglas, car « notre relation avec Dieu est fondamentale dans tout ce que nous sommes et dans tout ce que nous faisons. » Ainsi, un leader missionnaire entretient « une relation profonde et personnelle avec Jésus, » a-t-il dit en guise de définition. « Vous ne pouvez pas diriger si vous n’avez pas appris. Vous ne pouvez pas diriger si vous ne vous êtes pas assis aux pieds de Jésus. »

Près de 500 administrateurs, de directeurs de département, de pasteurs d’église et d’anciens écoutent lors de la deuxième journée de la conférence SeLD qui s’est tenue à Miami, en Floride, aux États-Unis. [Photo : Libna Stevens/DIA]

Paul Douglas est allé encore plus loin. « Vous ne pouvez pas partager si vous n’avez pas cherché. » Il a expliqué : « Vous n’êtes pas assez sages, vous n’êtes pas suffisamment instruits pour pouvoir partager une quelconque direction pour l’Église de Dieu, si vous ne la recherchez pas auprès du Seigneur lui-même. Vous ne pouvez pas conduire les gens dans la puissance de l’Esprit si vous n’avez pas la puissance de l’Esprit. »

Un leader stratégique

Un leader missionnaire est également un leader stratégique, a suggéré Paul Douglas. Un leader stratégique pose des questions pour savoir où en est l’organisation – l’église locale, la fédération, l’union, la division et même la Conférence Générale –, où elle va et comment elle compte y arriver, a expliqué pasteur Douglas. Il demande également quels paramètres et quels résultats aideront l’organisation à déterminer si elle a réussi.

Un leader stratégique « se demande toujours quelle est la prochaine étape, anticipe ce qui nous attend, ce que nous devrions faire, ce que nous avons fait auparavant et qui n’a pas fonctionné… il devrait se poser ces questions, » a-t-il déclaré.

Paul Douglas a expliqué la raison qui justifie ce processus. « Si nous croyons vraiment que Jésus revient bientôt, nous devrions penser et agir différemment, » a-t-il déclaré. « Il y a peut-être certaines choses que nous faisons et que nous devrions arrêter de faire, et d’autres choses que nous ne faisons pas et que nous devrions commencer à faire. » Et tout cela, a-t-il souligné, dans un seul but : « bâtir le Royaume de Dieu. »

Le pasteur Teófilo Silvestre, président de l’Union Dominicaine, et son épouse Orpha prennent une photo lors de la présentation du trésorier de la Conférence Générale, Paul H. Douglas, le 23 juillet 2024. [Photo : Libna Stevens/DIA]

Un leader bon intendant favorisant la synergie

Un leader missionnaire est également un leader favorisant la synergie, a déclaré Paul Douglas. Selon lui et dans le contexte de l’Église adventiste, la synergie devrait être « un outil stratégique pour réduire les coûts, éliminer les processus redondants et éviter la duplication des efforts. » C’est quelque chose, a souligné pasteur Douglas, qui « entraînera une plus grande utilisation des ressources pour la mission et produira l’impact qui peut être obtenu en faisant davantage ensemble. »

D’un autre côté, un leader intendant comprend clairement que « Jésus-Christ est la tête de l’Église, » que « toute autorité vient de Jésus-Christ lui-même, » et que « Dieu a utilisé les membres d’église comme une famille de croyants pour les inspirer à travers l’Esprit, » a déclaré Paul Douglas. Les dirigeants intendants « sont parfaitement en phase avec les objectifs du Maître, et ils reçoivent de Lui le pouvoir et l’autorité pour atteindre ces objectifs, » a-t-il souligné.

En conséquence, a souligné Paul Douglas, ce type de dirigeants « démontrent par leur attitude et leurs actions leur transparence et leur capacité à rendre des comptes. » Un leader bon intendant se dit : « Ce n’est pas mon église; c’est l’église de Dieu. Ce n’est pas ma fédération, c’est la fédération de Dieu. Ce n’est pas ma position ; c’est la position de Dieu. Ce n’est pas ma présidence ; c’est la présidence de Dieu. Ce n’est pas ma mission ; c’est la mission de Dieu, » a dit Paul Douglas.

Tout cela est d’une importance capitale dans le contexte d’une église et d’institutions en déclin, a reconnu pasteur Douglas. Dans ce contexte, « ce dont nous avons besoin, ce sont des dirigeants attachés à la mission, » a-t-il déclaré.

Deux délégués examinent l’ordre du jour du programme de la conférence. [Photo : Libna Stevens/DIA]

Une expérience enrichissante

Les dirigeants adventistes présents à la conférence SeLD 2024 n’ont pas tardé à souligner la valeur de ces discussions, et plus particulièrement de la présentation de Paul Douglas. L’un d’entre eux est Gustavo Menéndez, responsable de la communication, des ministères personnels et de l’École du Sabbat de l’Union du Guatemala.

« Cela a été une expérience enrichissante de participer à cette conférence SeLD et d’être conscient des défis auxquels nous sommes confrontés en matière de leadership en tant qu’église, » a dit Gustavo Menendez, qui a servi l’Église adventiste pendant 33 ans et assistait à sa 6ème conférence SeLD. Selon lui, être un leader spirituel donnant la priorité à la mission est indispensable si nous voulons que notre église avance.

« En tant qu’église, nous devons nous arrêter pour voir où nous en sommes, où nous allons et comment nous prévoyons d’y arriver, » a expliqué Gustavo Menendez. « J’ai été impressionné par l’urgence qu’il y a pour nous de faire des efforts dans la synergie, et non des efforts isolés qui n’ont aucun impact sur la communauté. Il est temps pour nous d’abandonner nos ambitions personnelles et de nous aligner dans un front commun aux côtés de la bannière du Christ pour l’accomplissement de la mission, » a-t-il déclaré.

Traduction: Patrick Luciathe

Top news

Concentré sur le Christ Jésus
Les pasteurs invités à se rappeler de compter sur le Saint-Esprit pour leur donner les moyens d’accomplir leur service infatigable
Le parcours d’un tétraplégique à travers la fusion de la hanche et la convalescence après une intervention chirurgicale