L’événement de 2024 portait sur la meilleure compréhension des familles diversifiées.

Le 11 août 2024 | Berrien Springs, Michigan, États-Unis | Sara Hamstra, Andrews University

La conférence adventiste annuelle sur la recherche portant sur la famille et les pratiques familiales s’est tenue au séminaire de théologie adventiste du septième jour de l’Université Andrews (UA) à Berrien Springs, dans l’État américain du Michigan, du 18 au 20 juillet derniers. Cette année, l’événement cherchait à « Comprendre les familles dans toute leur diversité », et ce sont notamment les orateurs Elaine et Willie Oliver ainsi qu’Arlyn Drew qui se sont adressés aux participants.

De plus, pour la première fois depuis la pandémie de COVID-19, la conférence s’est tenue en personne, mais avec des participants du monde entier étant aussi présents en ligne. C’est John Wesley Taylor V, recteur de l’UA, qui a officiellement souhaité la bienvenue à tous les participants, reconnaissant que Dieu n’a pas seulement créé la famille, mais également la diversité. Dans une vidéo de présentation, Ted N. C. Wilson, président de la Conférence générale des adventistes du septième jour, a chaleureusement accueilli les participants en les encourageant à aider leur famille à s’appuyer sur les principes de la parole de Dieu pour avoir de saines relations et pour être de puissants témoins de la vérité.

Willie et Elaine Oliver, respectivement directeur et directrice adjointe des ministères de la famille de la Conférence Générale. [Une photo de Manuel Manchon pour l’Université Andrews]

Wagner Kuhn, doyen adjoint du séminaire, a également fait ses salutations par vidéoconférence, souhaitant aux participants la bienvenue au séminaire et les félicitant pour leur important travail auprès des familles.

La directrice de programme Jasmine Fraser, professeure et directrice du programme de doctorat en formation de disciples dans le contexte d’une éducation à vie au séminaire, a expliqué que la conférence est un effort commun du séminaire, de la Faculté de travail social de l’UA, de l’Institut pour la prévention des dépendances, des ministères de la famille de la Division nord-américaine et du département des ministères de la famille de la Conférence générale.

La conférence a été créée à l’été 1975 par John et Millie Youngberg, professeurs à la Faculté de l’éducation de l’Université Andrews, avec l’intention de rendre les familles plus fortes et plus saines dans le contexte de l’Église, offrant aux professionnels « l’occasion d’être exposés aux meilleures stratégies pratiques ainsi qu’à la recherche dans les domaines des ministères de la famille, des études sur la famille, de la thérapie familiale, du travail social et de la psychologie, et ce, afin d’améliorer le ministère auprès des familles au sein de l’Église adventiste du septième jour et même au-delà de l’Église ».

Les premières présentations ont été offertes par Elaine et Willie Oliver, directeurs des ministères de la famille de la Conférence générale. Les Oliver ont parlé de leur expérience, de ce qui les a menés à offrir des conférences sur le mariage, des ateliers sur les relations et des ateliers de formation sur le leadership dans le contexte des ministères de la famille un peu partout dans le monde. Willie Oliver a terminé des études en théologie, en counseling pastoral et en sociologie alors qu’Elaine Oliver est diplômée en counseling sur la santé mentale et la psychologie, en éducation supérieure et en psychologie éducationnelle. Leur présentation, intitulée « La démographie de la différence : les défis et les possibilités pour le ministère de la famille », abordait la réalité mondiale de l’Église adventiste du septième jour et, par définition, la démographie des différences entre les familles de l’Église. Cette réalité s’oppose parfois au ministère efficace, car il n’existe pas de solution unique et il faut absolument être conscients de ces différences. Ils ont également noté que, bien que l’idéal de Dieu pour le mariage et la famille n’ait pas changé, les types de famille et leur structure dans le monde moderne sont en constante évolution, y compris les taux croissants de mariages interculturels, de familles monoparentales, de familles reconstituées, de couples sans enfant, de foyers multigénérationnels, de familles immigrantes et transnationales, de couples homosexuels, de familles vivant avec la neurodivergence et de toutes les différences en matière de facteurs socioéconomiques.

César De León, directeur des ministères de la famille de la Division nord-américaine, s’adresse aux participants présents en personne à la Conférence sur la recherche portant sur les familles adventistes. D’autres personnes ont également suivi l’événement en ligne. [Une photo de Manuel Monchon pour l’Université Andrews]

Les Oliver ont parlé de la nécessité d’être conscients de « l’approche à deux mains » des ministères de la famille dans l’Église. Cette approche est basée sur la « compréhension que les Écritures tentent d’établir un équilibre entre les idéaux divins d’un côté et la réalité de l’état meurtri de l’humanité de l’autre », a expliqué Elaine Oliver. Elle a mis l’accent sur le fait que l’expérience unique de chaque personne et de chaque famille contribue à ce qu’ils sont aujourd’hui et a défendu l’idée d’exercer chaque ministère de la famille avec compréhension, grâce et compassion, sans pour autant mettre de côté les idéaux que Dieu a établis en Éden.

En après-midi, les participants ont été répartis en petits groupes pour des ateliers. Parmi les sujets qui ont été abordés, il y a le développement des mentalités par rapport à la croissance des enfants, les possibilités et les défis relatifs aux foyers multigénérationnels, les schémas de communication familiale et la santé mentale chez les jeunes, la théorie de l’attachement divin, la formation de disciples narrative, l’éducation prénuptiale, les mariages d’amour et les mariages arrangés en contextes biblique et socioculturel ainsi que la communication qui prend les traumatismes en considération dans la pratique familiale. Les ateliers en petits groupes étaient animés par des professeurs du séminaire et de la Faculté de travail social, des aumôniers, des thérapeutes, des pasteurs, le directeur des ministères de la famille de l’Union des fédérations des églises d’Italie et des spécialistes en traumatisme clinique.

Arlyn Drew, professeure adjointe de théologie systématique et de philosophie chrétienne au séminaire de théologie adventiste du septième jour, était parmi les orateurs principaux à la Conférence sur la recherche portant sur les familles. [Une photo de Manuel Monchon pour l’Université Andrews]

La seconde série de présentations principales a été offerte par Arlyn Drew, professeure adjointe de théologie systématique et de philosophie chrétienne au séminaire. Mme Drew possède des diplômes en médecine, en administration des affaires et en théologie. Ses présentations, portant sur les différentes structures familiales trouvées tant aujourd’hui que dans l’Ancien Testament, étaient intitulées « Vous n’êtes pas seul : la famille monoparentale d’Agar et d’Ismaël », « Ne baissez jamais les bras : la famille hybride de Juda et Tamar » et « La famille de l’alliance : le test d’Abraham et d’Isaac ». Les présentations de Mme Drew ont fait ressortir la réalité selon laquelle la différence familiale n’est pas un phénomène contemporain, mais plutôt une réalité de la famille humaine depuis des millénaires.

La conférence adventiste sur la recherche portant sur la famille et les pratiques familiales pour 2025 doit se tenir du 17 au 19 juillet prochains à la chapelle du séminaire sur le campus de l’Université Andrews sous le thème « Célébrer la création : le mariage, la famille et le sabbat », soit le week-end suivant la prochaine session de la Conférence générale qui se tiendra à Saint-Louis, au Missouri.

Traduction : Marie-Michèle Robitaille

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