Plus de 150 personnes souhaitent actuellement étudier la Bible, obtenir de l’aide psychologique et mieux connaître Dieu. 

Le 16 septembre 2024 | San Francisco, Californie, États-Unis | Brennan Hallock et Adventist Review

Les communications numériques sont devenues l’un des moyens les plus efficaces pour atteindre des auditoires, y compris les auditoires qui sont à la recherche de Dieu. Dans la société d’aujourd’hui, l’évangélisation numérique est devenue centrale à la propagation du message de l’Église adventiste du septième jour. San Francisco, dans l’État américain de la Californie, est actuellement au cœur de la campagne d’évangélisation numérique de la Fédération du centre de la Californie, et les impacts sont de plus en plus évidents.

San Francisco abrite une population diversifiée difficile à atteindre par la plupart des méthodes traditionnelles d’évangélisation. Plus de 40 % des résidents parlent une langue autre que l’anglais, dont l’espagnol, le portugais, le mandarin, le vietnamien, le tagalog, le russe et le coréen. Les barrières linguistiques, les différences culturelles et les problèmes d’accessibilité en font un lieu idéal pour l’évangélisation numérique et les impacts directs. Les missionnaires numériques utilisent les plateformes de médias sociaux pour échanger avec chaque personne dans sa propre langue, aidant Dieu à lui révéler son amour à l’aide de ces ressources.

Cette publicité électronique invite les gens qui ont besoin de prière à contacter une personne prête à prier pour eux. [Une photo de l’église adventiste du septième jour Central de San Francisco]

D’après Mark Ferrell, pasteur principal de l’église adventiste du septième jour Central de San Francisco, « Ce n’est pas facile d’aller de porte en porte, puisque la plupart des maisons sont clôturées. La distribution de documentation est également difficile, car les gens en reçoivent déjà tellement. Nous sommes donc toujours à la recherche de nouvelles façons d’établir un lien avec les gens. »

Dans le monde d’aujourd’hui, les gens ont souvent plus d’intérêt pour leur téléphone que pour l’échange en personne avec autrui, ce qui ne fait pas du tout le bonheur de tout le monde. Cependant, le ministère peut s’adapter à ce changement sociétal et l’utiliser. « Un dicton ancien dit ceci : “Ne maudissez pas les ténèbres; allumez plutôt une chandelle.” Et notre église, a expliqué le pasteur Ferrell, a décidé d’allumer une chandelle en tendant la main aux membres de notre communauté en frappant à leur porte numérique, soit leur téléphone et leur ordinateur. Voilà l’idée derrière l’évangélisation numérique : atteindre les gens à travers leur téléphone intelligent et les médias sociaux. »

Ceejay est un bon exemple de l’impact continu de ce ministère dans la région de la baie de San Francisco. Infirmier aux urgences, il était préoccupé par son travail. « Je consultais mon fil Facebook quand une publicité de requêtes de prière de l’église Central de San Francisco est apparue, demandant “Comment pouvons-nous prier pour vous?” » Il a répondu qu’il aimerait qu’on prie pour lui et son nouveau travail.

Mark Ferrell (au centre), pasteur principal de l’église adventiste du septième jour Central de San Francisco. [Une photo de l’église adventiste du septième jour Central de San Francisco]

« J’ai commencé par une conversation à propos de mes préoccupations professionnelles, et je loue le Seigneur, parce que je travaille toujours au même hôpital », a dit Ceejay. Non seulement a-t-il réussi à s’adapter à son nouveau travail, mais il a également commencé à étudier la Bible et même à fréquenter l’église adventiste locale, et ce, moins d’un mois après avoir pris contact avec l’Église grâce à l’évangélisation numérique.

Michelle Derecho, l’une des missionnaires locales de la campagne d’évangélisation numérique, a parlé directement à Ceejay en juin 2024. Elle l’a dirigé vers l’église Central de San Francisco et des études bibliques. Elle ne lui a pas immédiatement proposé d’entamer des études de la Bible ou d’aller à l’église, mais a simplement commencé par le rencontrer dans un centre commercial et à lui présenter d’autres personnes soucieuses. Beaucoup cherchent seulement un lien direct avec un autre être humain soucieux plutôt qu’une inondation d’informations. 

« Je ne lui ai pas parlé de notre religion. Je ne lui ai pas dit que je voulais étudier la Bible avec lui. Nous avons eu une conversation en ligne. Je lui ai posé des questions sur sa vie, sur ce qu’il vivait et j’ai commencé à me préoccuper de ses préoccupations », a expliqué Mme Derecho. Quelques jours après le début de leur discussion en ligne, elle a rencontré Ceejay dans le centre commercial Stonestown de San Francisco, en compagnie d’un autre de ses élèves. C’est ainsi que Ceejay a entamé son propre parcours d’études bibliques, dont il est déjà à la moitié.

Le groupe d’évangélisation numérique de San Francisco compte maintenant plus de 150 personnes souhaitant étudier la Bible, obtenir de l’aide psychologique ou mieux connaître Dieu. Ces gens sont atteints par les médias sociaux, ils deviennent en contact avec l’Église, ils y développent des amitiés, ils étudient la Bible, ils viennent à l’église et deviennent des membres du mouvement adventiste du septième jour. Dans le monde numérique d’aujourd’hui, le ministère de l’Église va bien au-delà de ses murs. Il touche la vie des gens par leur ordinateur et leur téléphone, puis les amène à Christ grâce à l’évangélisation numérique.

Traduction : Marie-Michèle Robitaille

Top news

Un menssage pour les derniers jours
Le conseil d’administration de l’Université de Montemorelos réaffirme son engagement et planifie sa croissance future
Des dirigeants adventistes s’allient contre les puces dans l’ouest du Kenya