Plus de 100 images ont été exposées pour présenter le travail d’ADRA Brésil auprès des réfugiés vénézuéliens. [Une photo de Bruno Simeoni]

L’exposition comprend plus de 100 images sur le travail de l’agence humanitaire.

Le 11 février 2025 | Brésil | Willian Vieira, Division sud-américaine et Adventist Review

Depuis près de 10 ans maintenant, des milliers de Vénézuéliens ont traversé la frontière avec le Brésil, fuyant le chômage et créant une crise en éducation, des pénuries de nourriture et de l’instabilité politique. Pacaraima et Boa Vista, deux villes de l’État brésilien de Roraima, sont les principales portes d’entrée de ces migrants, qui viennent au pays en quête de meilleures perspectives. Selon les données officielles, seuls la Colombie et le Pérou ont accueilli plus de Vénézuéliens que le Brésil.

Depuis 2018, l’Agence de développement et de secours adventiste (ADRA) du Brésil a mis en œuvre sept projets visant à aider les migrants. Les initiatives, qui cherchent à améliorer la sécurité alimentaire, les installations sanitaires et l’hygiène ainsi que l’hébergement et les déplacements, sont le résultat d’un partenariat avec l’Agence américaine pour le développement international (USAID pour United States Agency for International Development).

Entre 2018 et 2024, plus de 270 000 familles de migrants vénézuéliens ont reçu l’aide de l’agence humanitaire adventiste. [Une photo provenant des dossiers de photos d’ADRA Brésil]

Avec l’objectif d’être cohérent tout en s’adaptant aux besoins en évolution des nouveaux arrivants, le suivi de la situation est essentiel, a dit Telma McGeogh, gestionnaire des affaires migrantes d’ADRA Brésil. « Notre première responsabilité consiste à aller sur place, à vérifier et à déterminer les besoins actuels afin de concevoir une intervention compatible avec ces besoins en particulier, a-t-elle expliqué. Depuis 2018, nous avons servi plus de 270 000 personnes grâce à un investissement de plus de 30 millions de dollars américains. »

Pour habituer la population en général et pour faire la promotion des initiatives d’ADRA Brésil, l’agence a récemment organisé une exposition de photos dans la ville de Porto Alegre, dans le sud du Brésil. Les images racontent l’histoire de certaines des initiatives mises en œuvre pour soutenir les réfugiés vénézuéliens au Brésil.

Jorge Wiebusch, directeur d’ADRA Brésil dans la région de Rio Grande do Sul, a souligné l’importance de l’événement, qui met de l’avant des événements survenant à des milliers de kilomètres. « Cette exposition aide les gens à saisir la portée du travail d’ADRA Brésil à la grandeur du pays, a dit M. Wiebusch. Je suis très emballé par ce projet. »

Avec l’aide des forces aériennes brésiliennes, les familles vénézuéliennes ont été dirigées par ADRA Brésil vers d’autres États brésiliens afin de refaire leur vie avec de nouveaux emplois et un logement. [Une photo d’ADRA Brésil]

Les photos racontent l’histoire de certains réfugiés, comme l’expérience de Pedro Rafael Salazar, né dans l’État vénézuélien d’Anzoátegui. « La vie était difficile au Venezuela, a reconnu M. Salazar. Je n’avais ni un bon emploi ni suffisamment de nourriture, et ma famille souffrait. C’est ce qui nous a poussés à émigrer à Boa Vista, où nous avons tout recommencé. C’était très difficile au début, car nous vivions dans la rue et dormions dans la station d’autobus de la ville, sur des boîtes de carton », a-t-il raconté.

Mais grâce au travail d’ADRA Brésil, M. Salazar a vu une occasion de refaire sa vie. L’un des projets d’ADRA à Boa Vista offrait environ 2 000 repas par jour aux réfugiés vénézuéliens. Il a par la suite réussi à suivre des cours de cuisine grâce, encore une fois, à l’aide d’ADRA Brésil.

En plus d’offrir des repas et des bons pour acheter des articles de base, ADRA Brésil avait aussi un projet de relocalisation (SWAN), aidant les Vénézuéliens à trouver un emploi et à payer leur loyer pendant plusieurs mois. « Grâce à SWAN, les familles peuvent facilement trouver du travail, a expliqué Verona Moura, coordonnatrice de projet. Nous les soutenons tout au long du processus. »

D’après les dirigeants d’ADRA Brésil, les projets de soutien aux migrants comprennent la sécurité alimentaire, les installations sanitaires et l’hygiène ainsi que l’hébergement et l’aide au déplacement. [Une photo de Bruno Simeoni]

Dans le cadre du projet SWAN, certaines familles de réfugiés, dont celle de M. Salazar, ont été déplacées vers Rio Grande do Sul. Elles sont montées à bord d’un avion des forces aériennes pour atterrir dans cet État du sud.

« ADRA soutient toutes ces initiatives, car l’agence a été créée par l’Église adventiste pour remplir sa mission de servir l’humanité afin que tous puissent vivre selon le dessein initial de Dieu, a dit André Alencar, coordonnateur des projets sociaux pour ADRA Brésil. Et nous accomplissons cela poussés par la justice, la compassion et l’amour. »

La version originale de cet article a été publiée sur le site des actualités en portugais de la Division sud-américaine.

Traduction : Marie-Michèle Robitaille

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