Amy Young est responsable du service de pédiatrie médico-légale de l’Hôpital pour Enfants de Loma Linda.
3 Avril 2025 | Loma Linda, Californie, États-Unis | Linda Ha, Actualités de l’Université de Loma Linda
Amy Young, responsable du service de pédiatrie médico-légale de l’Hôpital pour Enfants de l’Université de Loma Linda, a été nommée Femme de l’Année pour le 19ème District Sénatorial de Californie, une distinction décernée par la sénatrice Rosilicie Ochoa Bogh. Cette distinction met en lumière le leadership d’AmyYoung dans l’avancement de la médecine légale pédiatrique et son engagement pour la protection des enfants vulnérables.
En tant que fondatrice du Resiliency Institute for Childhood Adversity (RICA ; Institut de la Résilience face aux Difficultés dans l’Enfance), Amy Young a transformé la prise en charge des enfants victimes de maltraitance dans le comté de San Bernardino et ses environs, une région qui compte l’une des plus importantes populations de familles d’accueil de l’état. Le RICA propose une gamme complète de services, incluant des entretiens médico-légaux, des soins médicaux, des thérapies et un accompagnement à long terme, afin de s’assurer que les enfants ne passent pas entre les mailles du filet d’un système surchargé.
Amy Young (à gauche) avec Rosilicie Ochoa Bogh, sénatrice du 19ème district du Sénat de Californie [Photo : avec l’aimable autorisation des Actualités de l’Université de Loma Linda]
Chaque année, le RICA accueille plus de 3000 enfants en soins ambulatoires et prend en charge des centaines d’autres à l’hôpital. Avant le RICA, aucun système coordonné n’assurait la continuité des soins médicaux pour les jeunes placés en famille d’accueil. Amy Young a compris la nécessité d’une solution et en a élaboré une.
L’impact du RICA va au-delà du traitement médical. Grâce à des bourses et des opportunités d’emploi, Amy Young et son équipe aident les jeunes survivants à reconstruire leur vie jusqu’à l’âge adulte.
« En tant que médecins spécialistes des maltraitances infantiles, vous êtes appelés à témoigner devant les tribunaux, puis vous passez à autre chose. Ce n’est pas pour cela que j’ai choisi la médecine, » a dit Amy Young. « Je me suis lancée dans la médecine pour créer un lien, un lien qui durerait toute une vie. Trop souvent, je voyais des enfants revenir, blessés à nouveau, en famille d’accueil ou chez eux. Je voulais créer un lieu où non seulement je m’emploierais à m’assurer qu’un enfant soit en sécurité à ce moment précis, mais aussi à le voir s’épanouir des années plus tard. »
Le dévouement d’Amy Young en faveur de la défense des enfants a commencé bien avant sa carrière médicale. Quand elle était adolescente, elle a appris qu’un membre de sa famille proche avait subi des années de maltraitance physique et psychologique. « À partir de ce moment-là, je me suis sentie appelée à aider les femmes et les enfants victimes de maltraitance et de négligence, » a-t-elle déclaré.
Amy Young, responsable du service de pédiatrie médico-légale de l’Hôpital pour Enfants de l’Université de Loma Linda, a été nommée Femme de l’Année pour le 19ème District du Sénat de Californie. [Photo : avec l’aimable autorisation de Loma Linda University News]
Un impact durable
Depuis 2016, Amy Young est directrice médicale du Centre d’Évaluation pour Enfants de San Bernardino, une collaboration entre le comté et l’Hôpital pour Enfants de l’Université de Loma Linda. Elle est également professeure de pédiatrie et directrice du programme de bourses de recherche en Médecine Pédiatrique des Enfants Maltraités qui forme la prochaine génération de spécialistes en pédiatrie médico-légale.
Son travail illustre l’esprit du Mois de l’Histoire des Femmes, qui rend hommage à celles qui créent des changements significatifs dans leurs communautés. La distinction reçue par Amy Young en tant que Femme de l’Année reflète non seulement son expertise en médecine, mais aussi son dévouement à aider les enfants à imaginer et à avoir un avenir au-delà des traumatismes.
La version originale de cet article a été publiée sur le site d’informationsde l’Université de Loma Linda.
Traduction: Patrick Luciathe