Roger Alleyne propage l’espoir et l’Évangile à Tobago et dans le monde comme évangéliste laïc depuis qu’il a été baptisé en 1996. [Une photo de Libna Stevens/DIA]
Le 11 juillet 2025 | Scarborough, Tobago | Libna Stevens, département des actualités de la Division interaméricaine
Roger Alleyne se souvient affectueusement d’avoir grandi avec sa grand-mère à Tobago. Il se rappelle avoir été élevé dans l’Église méthodiste, mais durant sa jeunesse, il s’en est éloigné et a cessé de la fréquenter.
« J’étais ce qu’on appelle dans ce pays “from the block” (issu d’un quartier assez pauvre), a-t-il raconté. J’allais à des fêtes, je buvais de l’alcool et je faisais toutes ces choses. »
Il vivait sans sentiment clair d’utilité… jusqu’à ce qu’il fasse l’expérience du bonheur d’une vie transformée en Christ. Ce changement a commencé par un appel de sa grand-mère l’incitant à trouver une église et à continuer d’en apprendre sur Dieu. Il a donc visité l’église la plus proche de sa résidence, une église adventiste du septième jour.
« Ma présence dans cette église a changé ma vie », a-t-il dit.
Roger Alleyne salue un résident lors de l’une de ses visites comme technicien de la compagnie d’électricité de Tobago. [Une photo de Libna Stevens/DIA]
M. Alleyne a été baptisé en 1996 et est rapidement devenu actif dans son église locale, servant d’abord à titre de secrétaire des ministères personnels, puis comme directeur et plus tard, comme ancien.
« J’ai entendu tellement de gens me dire, “Tu as l’air d’un pasteur, tu as l’air d’un pasteur!” Mais je n’avais aucune intention de devenir pasteur, ou même évangéliste », a-t-il précisé.
Peu à peu, il a commencé à aider dans les campagnes d’évangélisation sous les tentes et a graduellement senti que Dieu l’appelait à participer à l’œuvre évangélique. « Je fuyais depuis très longtemps quand le Seigneur m’a finalement convaincu par un rêve d’aller dans cette direction. »
Lorsqu’il a réellement compris que le retour de Jésus mettrait un terme à la souffrance, à la douleur et à la mort, M. Alleyne a senti qu’il devait propager l’espoir avec tout le monde autour de lui. Il a accepté le poste de directeur des ministères personnels, puis d’ancien. C’est à ce moment-là qu’il a commencé à Vivre la mission sur son île.
L’évangéliste laïc Roger Alleyne fait un appel à la fin de l’un de ses messages lors d’une campagne d’évangélisation à l’église adventiste du septième jour Good News de Scarborough, à Tobago, le 15 mars 2025. [Une photo de Libna Stevens/DIA]
Une formation pour une plus grande influence
Après la campagne, M. Alleyne a décidé de prendre une courte pause. « Ce soir-là, je n’arrivais pas du tout à dormir, se souvient-il. Le lendemain, j’ai découvert que l’Université du sud des Caraïbes avait ouvert ses inscriptions sur son campus de Tobago. J’y suis allé, et il s’est avéré l’un des processus les plus fluides que je n’ai jamais vécus. »
Poussé par le désir d’être mieux préparé comme évangéliste laïc, il a décidé d’étudier la théologie.
Pour étudier à l’Université adventiste de Trinité, il devait voyager tous les jours. « Je travaillais durant la journée, sautais dans un avion pour les cours du soir et revenais à la maison en avion tous les soirs — pendant trois ans. »
L’équilibre entre l’école et le travail n’était pas facile à atteindre, a-t-il avoué. « C’était très fatigant, mais ça a valu le coup, parce que j’ai reçu la bonne formation pour faire de l’évangélisation », a-t-il raconté.
Roger Alleyne passe un moment à la plage avec l’un des douze nouveaux croyants baptisés à la suite d’une campagne d’évangélisation tenue à l’église adventiste du septième jour Good News du 9 au 15 mars 2025 à Scarborough, sur l’île de Tobago. À date, plus de 600 personnes ont été baptisées grâce au ministère évangélique laïc de M. Alleyne. [Une photo de Libna Stevens/DIA]
S’identifier à ceux qui souffrent pour leur offrir de l’espoir
Qu’il aille de porte en porte ou qu’il prêche dans une vaste campagne d’évangélisation, M. Alleyne saisit chaque occasion de propager l’espoir. « Quand je visite le foyer des gens dans le cadre de mon travail et qu’il faut que je leur dise que je dois débrancher leur service, je trouve des gens de tous les horizons qui cherchent la vérité. Ils ont simplement besoin d’être au bon endroit au bon moment pour que Dieu les guide et qu’il dirige leur vie. »
C’est lors des campagnes sous des tentes qu’il est à son meilleur, a-t-il dit. « Je connais la vie de rue, et c’est facile pour moi de m’identifier à ces gens-là. »
« Quand je prêche qu’un jour, il n’y aura plus de maladies, les gens s’accrochent à cette promesse. Ils n’ont peut-être pas de maison ici, mais ils en auront un jour une glorieuse. Quand je prêche que vous reverrez vos proches décédés, seul le retour de Jésus peut entraîner l’accomplissement de cette promesse. »
Roger Alleyne et sa femme, Natasha, ont œuvré ensemble dans des dizaines de campagnes d’évangélisation dans les Caraïbes, sur le reste du territoire de la Division interaméricaine et même ailleurs. [Une photo du département des communications de la DIA]
Partager le message dans le monde entier
Plus tôt cette année, il a dirigé une campagne d’évangélisation à l’église adventiste du septième jour Good News de Scarborough, à Tobago, où douze personnes ont été baptisées.
Poussé par son amour pour Christ, M. Alleyne a conduit des dizaines de campagnes d’évangélisation dans les Caraïbes, sur le reste du territoire de la Division interaméricaine et dans des endroits comme l’Afrique et l’Angleterre. Grâce à son ministère, plus de 600 personnes ont donné leur vie à Jésus.
Pour lui, Vivre la mission, c’est laisser Dieu utiliser sa vie et travailler à travers lui afin que les autres voient sa puissance.
L’histoire de Roger Alleyne a été présentée le 10 juillet 2025 lors du Rapport quinquennal de la Division interaméricaine durant la 62e Session de la Conférence générale de l’Église adventiste du septième jour à St. Louis, au Missouri, aux États-Unis.
Pour voir le rapport en vidéo, cliquez ICI.
Traduction : Marie-Michèle Robitaille