Un programme organisé par l’Université d’Andrews établit un lien entre son œuvre créatrice et le mariage, la famille et le sabbat.
11 Août 2025 | Michigan, États-Unis | Andrew Francis, Actualités de l’Université d’Andrews
L’Université d’Andrews a accueilli la Conférence Adventiste Annuelle sur la Recherche et la Pratique sur la Famille (ACFRP) du 17 au 19 juillet au Séminaire Théologique Adventiste du septième jour à Berrien Springs, dans le Michigan, aux États-Unis. Autour du thème « Célébrer la Création : le Mariage, la Famille et le Sabbat, » des professionnels adventistes de la relation d’aide et de la théologie ont fait des présentations sur ce à quoi ressemblerait un mode de vie biblique dans un contexte contemporain. Le Département des Ministères de la Famille de la Conférence Générale, en collaboration avec la Division Nord-Américaine (NAD) et l’Université d’Andrews, ont coparrainé le programme.
La conférence s’adressait aux responsables de la vie familiale, aux pasteurs, aux étudiants et aux professionnels des églises locales, des fédérations et d’autres institutions adventistes. Jasmine Fraser, professeure adjointe en discipulat et éducation permanente et directrice du programme de doctorat en discipulat et éducation permanente, a également décrit l’ACFRP comme un espace de « recherche et de dialogue constructifs, » dont l’objectif final est de promouvoir la guérison et la restauration dans la famille. Les participants ont eu la possibilité d’assister aux séances en personne et en ligne, et de prendre part à des discussions sur les stratégies d’approche de la thérapie familiale, des études sur la famille et du ministère de la famille.
Ronny Nalin, directeur de l’Institut de Recherche en Géosciences, intervient lors d’une des principales présentations lors de la conférence. [Photo : Peter Tumangday]
Vendredi après-midi, la première série de séances en petits groupes a eu lieu. Les participants ont été sélectionnés à partir des présentations faites par un éventail de psychologues, de professeurs et de pasteurs venus de tous les États-Unis. L’une des présentations a été faite par Elaine Oliver, directrice adjointe des Ministères de la Famille à la Conférence Générale, qui a abordé le thème « Religion, Objectif et Bonheur comme Indicateurs de la Résilience des Étudiants. » D’autres présentations en petits groupes ont abordé le stress post-pandémique chez les immigrants chinois, l’anxiété dans la famille, la violence domestique, le repos du sabbat et l’adoration, et la préparation au mariage.
La troisième séance plénière, qui a également servi de service pour l’ouverture du sabbat le vendredi soir, a été présentée par Richard Davidson, professeur-chercheur principal en interprétation de l’Ancien Testament à l’Université d’Andrews. Il a parlé de la vision du Christ pour l’intimité relationnelle à partir du thème « L’Intention de Dieu pour le Mariage dans la Création : Hétérosexuel, Monogame et Permanent. » En utilisant les Écritures, Richard Davidson a identifié l’intention idéale et parfaite de Dieu pour ses enfants et leurs relations amoureuses.
Le dernier jour de la conférence, la session plénière du sabbat matin a été animée par Hyveth Williams, directrice du programme de doctorat en théologie pastorale au Séminaire Théologique Adventiste du septième jour. Hyveth Williams a parlé de « restaurer les personnes brisées, » de partager l’appréciation de Dieu pour la beauté et le sentimentalisme à travers la Création et le don du sabbat. Elle a également souligné que « le sabbat n’était pas une règle, mais une relation » et a souligné l’importance de donner l’exemple de relations spirituelles, en particulier dans un monde moderne marqué par la hausse du nombre de divorces, l’envie et la violence. Hyveth Williams a conclu qu’en consolidant les valeurs de la famille, du mariage et du sabbat, les membres d’église peuvent trouver un sens à leur vie, plutôt que de laisser « les algorithmes alimenter la quête de sens, » comme le font de nombreuses personnes à travers leur utilisation des réseaux sociaux.
L’après-midi, les participants ont pris part à d’autres sessions en groupes. Les membres du personnel enseignant de l’Université d’Andrews, Ainsworth Joseph, professeur adjoint en formation de disciples et ministères de la famille, et Kristina Freed, professeure, ont animé deux séances. Ainsworth Joseph a parlé de l’aide aux enfants à risque d’un point de vue biblique, et Kristina Freed a présenté un « plan pour l’épanouissement relationnel. »
Willie Oliver, directeur du département des Ministères de la Famille à la Conférence Générale, a animé la troisième séance. Sa présentation, intitulée « À l’Image de Dieu : Prêter Attention à qui nous Sommes, » a abordé les normes bibliques relatives à la sexualité et au mariage, citant 1 Corinthiens 6:9-11 et Lévitique 18:22. Il a dénoncé les méthodes potentiellement néfastes de la « thérapie réparatrice » et a déclaré : « L’Église adventiste du septième jour n’est contre personne, nous sommes en faveur de ce qui est écrit dans la Parole de Dieu. »
La présentation pour la clôture a été faite par Jo Ann Davidson, professeure-chercheuse principale en théologie systématique à Andrews. Son exposé, intitulé « Dieu est un Romantique, » a détaillé les aspects positifs d’une relation conjugale où Dieu a une place de choix. Jo Ann Davidson a affirmé que la sexualité et la romance sont des bénédictions divines, illustrant avec les relations d’amour entre hommes et femmes, comme celles entre Jacob et Rachel, que l’on retrouve tout au long de la Bible. Elle a également donné des exemples bibliques de l’immense amour de Dieu pour son peuple et l’Église.
« L’ACFRP est plus qu’une simple conférence : c’est une communauté et un réseau croissant de professionnels, d’universitaires et d’étudiants passionnés par la vie de famille et la foi, » a dit Jasmine Fraser. « Elle offre des possibilités de formation continue, de mentorat, de découverte de la recherche et d’application concrète dans le cadre du ministère et du milieu clinique. Elle est ouverte à des personnes de tous horizons, qui s’engagent à faire une différence dans les foyers et les communautés. »
La version originale de cet article a été publiée sur le site d’informationsde l’Université d’Andrews.
Traduction: Patrick Luciathe