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Lisa Hackett, ergothérapeute chez AdventHealth, partage quelques ressources disponibles.

Le 27 octobre 2025 | Littleton, Colorado, États-Unis | Actualités d’AdventHealth

Lisa Hackett, ergothérapeute chez AdventHealth Littleton, a fait l’expérience personnelle des impacts bouleversants d’une commotion cérébrale. Il y a quelques décennies, dans un accident de voiture, elle a souffert des effets d’une commotion qui est demeurée non diagnostiquée pendant plus d’une année.

À l’époque, elle jonglait avec les exigences d’un nouvel emploi et ceux impliquant son nouveau rôle de mère d’une petite fille. Ce qu’elle croyait être dû au manque de sommeil et au stress de la parentalité s’est avéré être quelque chose de beaucoup plus grave.

« Ce n’est pas avant environ un an plus tard que je me suis rendu compte que quelque chose n’allait pas, se souvient-elle. Je suis finalement allée voir un neurologue et, après quelques examens, j’ai su que ce que je vivais était réel. Et j’ai enfin pu obtenir l’aide dont j’avais besoin. »

Le parcours personnel de Mme Hackett a nourri sa mission : s’assurer que plus personne n’ait à vivre la confusion, les stigmates et le diagnostic manqué qu’elle a vécus. C’est pourquoi, le mois dernier, elle a ouvert un kiosque éducatif chez AdventHealth Littleton lors de la « Journée de conscientisation sur les commotions cérébrales ».

Lisa Hackett, qui a subi une commotion cérébrale demeurée non diagnostiquée pendant plus d’une année, travaille avec des patients dont la commotion a pu être ignorée en présence d’autres problèmes médicaux. [Une photo d’AdventHealth Littleton]

En effet, le 19 septembre dernier, Mme Hackett a passé la journée à parler à ses collègues et aux visiteurs des signes et des symptômes d’une commotion cérébrale et à leur expliquer comment obtenir de l’aide et des traitements. Elle recommande des outils tels que le Manuel REAP (retirer/réduire, éduquer, ajuster/accommoder, rythme [pace]), qui aident les professionnels de la santé, les familles et même les coordinateurs des soins dans les écoles. Elle a dit que bon nombre des gens qui sont passés par son kiosque n’étaient pas conscients de la portée des ressources facilement accessibles.

« L’éducation est primordiale. La connaissance, c’est le pouvoir d’agir, a-t-elle dit. Mes deux filles ont également subi des blessures à la tête. Celle de ma deuxième fille, nous l’avons reconnu tout de suite et sommes allés chercher l’aide dont elle avait besoin. C’était le jour et la nuit en comparaison avec ce que ma première fille a dû traverser. »

En tant qu’ergothérapeute chez AdventHealth Littleton, à Littleton, au Colorado, aux États-Unis, Mme Hackett intègre quotidiennement ses connaissances professionnelles à son vécu personnel. Elle travaille avec des patients dont les commotions peuvent avoir été ignorées en présence d’autres problèmes médicaux. « Les gens arrivent après avoir chuté ou s’être fracturé un os, et on se concentre sur leur blessure, donc la commotion peut demeurer hors du radar, a-t-elle expliqué. C’est là que j’entre en jeu et m’assure que le patient est évalué pour traumatisme cérébral. »

Son objectif consiste à aider les patients à retrouver leur indépendance et leur fonctionnement quotidien tout en s’assurant qu’ils sont mis en contact avec les bons spécialistes : qu’il s’agisse d’un orthophoniste, d’un physiothérapeute ou d’une clinique consacrée aux commotions cérébrales.

« C’est puissant que d’entendre l’histoire des gens, a-t-elle dit. Tellement d’entre eux tentent de poursuivre leurs activités en attendant que ça passe, mais quand on ne se donne pas le temps de guérir, on peut causer plus de dommages. Les commotions sont des blessures cérébrales et doivent être prises au sérieux. Le fait qu’une telle blessure soit invisible ne veut pas dire qu’elle n’existe pas. »

La version originale de cet article a été publiée sur le site des actualités d’AdventHealth.

Traduction : Marie-Michèle Robitaille