La gratitude pour le passé, la foi pour l’avenir
17 Décembre 2925 | Silver Spring, Maryland, États-Unis | Erton C. Köhler
Alors qu’une autre année s’achève, nous nous remémorons le passé, non avec nostalgie, mais avec une profonde gratitude. Au milieu des tempêtes, nous avons réalisé que Dieu n’a jamais omis de placer entre nos mains les rames dont nous avions besoin pour traverser les mers agitées, et de mettre à nos pieds des chaussures solides pour avancer d’un pas assuré le long des sentiers escarpés. Chaque pas que nous avons fait a réaffirmé que la direction divine n’échoue jamais.
Le psalmiste nous le rappelle : « Mon âme, bénis l’Éternel, Et n’oublie aucun de ses bienfaits! » (Ps. 103.2). La gratitude est un exercice de mémoire spirituelle. Lorsque nous nous souvenons des bénédictions du passé, notre confiance en l’avenir se renouvelle. Nous devrions compter nos bienfaits et proclamer la miséricorde et l’amour de Dieu. Car ce faisant, nous serons fortifiés et notre vie sera enrichie.
L’urgence de la mission de l’Église est soutenue par un esprit de gratitude. Se souvenir de ce que Dieu a déjà accompli développe notre foi et nous amène à accepter les défis qui sont devant nous. Cela était vrai pour Israël lorsqu’il se souvenait des délivrances du Seigneur alors qu’il avançait vers la Terre Promise. Il doit en être de même pour nous aujourd’hui, alors que nous proclamons le message de l’évangile. Se souvenir des bénédictions passées donne du carburant de manière constante à notre mission présente.
Comme Moïse l’a ordonné : « Souviens-toi de tout le chemin que l’Éternel, ton Dieu, t’a fait faire. » (Deut. 8.2).
La gratitude engendre aussi la louange. Non pas la louange superficielle, mais une profonde adoration qui reconnaît chaque victoire comme étant un don de la grâce. Une telle louange devient un témoignage pour le monde, car un cœur reconnaissant est un cœur missionnaire. « Rien ne dispose mieux à la santé du corps et de l’âme qu’un esprit de reconnaissance et de louange. »[*] Une église qui loue de cette manière est une église en bonne santé, intégrée, évangélique et mobilisée.
Alors que nous nous rapprochons d’une nouvelle année, nous portons en nous, avant tout, des certitudes divines. Le même Dieu qui a guidé chaque reste par le passé guidera son Église, nos foyers et nos cheminements personnels vers l’avenir. C’est lui qui soutient nos pas, fortifie nos mains et nous appelle à débuter l’année 2026 avec confiance et dans l’attente du plus grand de tous les évènements : le prochain retour de Jésus.
À la fin de cette année, puissions-nous nous souvenir avec tendresse du privilège d’avoir marché ensemble. Que la gratitude remplisse nos familles, que l’espérance unisse notre Église et que la mission soit à nouveau notre priorité. Que chaque lecteur et membre de l’Église adventiste mondiale termine cette année avec des louanges sur les lèvres et une confiance renouvelée et inébranlable dans le cœur. Ainsi, enracinés dans la Bible et concentrés sur la mission, nous entamerons ensemble une nouvelle année, certains de voir bientôt le Seigneur revenir sur les nuées du ciel.
Maranatha ! Et une bonne année 2026 !
[*] Ellen G. White, Le Ministère de la Guérison (Mountain View, Calif.: Pacific Press Pub. Assn., 1905), p. 216.
Traduction: Patrick Luciathe