Le 12 mai, lors de la journée portes ouvertes organisée à l’occasion du 20ème anniversaire de l’École Autochtone Mamawi Atosketan, les parents ont regardé leurs enfants faire des danses traditionnelles dans des tenues colorées. [Photo : Mishell Raedeke]

L’École Autochtone Mamawi Atosketan est une institution adventiste qui se trouve dans l’Alberta, au Canada.

18 Juin 2023 | Lynn McDowell, Actualités de la Division Nord-Américaine

La satisfaction était palpable lors de la journée portes ouvertes du 20ème anniversaire de l’École Autochtone Mamawi Atosketan (MANS) à Maskwacis, dans l’Alberta, au Canada, alors que les parents regardaient leurs enfants faire des danses traditionnelles dans des costumes colorés. Le vendredi 12 mai, les parents sont venus en grand nombre, remplissant les places disponibles dans le gymnase de l’école secondaire pour assister à la présentation du savoir-faire et des réalisations des élèves.

Le thème du jour était « C’est Parti ! » La journée portes ouvertes comprenait un match de volley-ball entre les équipes Mamawi Howlers du collège et du lycée. A noter que chaque équipe comprenait un joueur qui participera aux Jeux Autochtones Nord-Américains (NAIG) en juillet — Jeresyn Francis, élève de 3ème, et son frère Jerelus, élève de 1ère. Des applaudissements ont retenti depuis les gradins, alors que Jeresyn venait de marquer un point par smash dans l’action la plus mémorable du match, confirmant qu’il avait mérité sa place au sein de l’équipe de volley-ball de la NAIG dans sa tranche d’âge. Mais à la fin, les lycéens sont sortis vainqueurs, menés par le capitaine de l’équipe, Jerelus.

La journée portes ouvertes du 12 mai à l’École Autochtone Mamawi Atosketan comprenait un match de volley-ball entre les équipes Mamawi Howlers du collège et du lycée. [Photo : Mishell Raedeke]

Pour parfaire le programme il y a eu des animations à la mi-temps faites par des étudiants, notamment des percussions autochtones, de la danse et un ensemble de ukulélés. De plus, les élèves de la maternelle au CE1 ont joué un mini-match de hockey contre des adultes, qui jouaient à genoux. Le spectacle était approprié pour le jalon du 20ème anniversaire de l’ouverture de l’école qui a été nommée par les élèves qui avaient voté pour un nom tiré de leur langue Cree sous la direction de la directrice de l’époque, Gail Wilton.

Ce jour-là, l’approche différente du format habituel des week-ends portes ouvertes du MANS a été particulièrement importante pour amener la célébration à mettre l’accent davantage sur la communauté Maskwacis. Le choix d’un jour de semaine a donné aux parents et aux membres de la communauté Maskwacis une rare opportunité de voir leurs enfants en action pendant une journée scolaire – une occasion dont beaucoup ont profité. La forte participation a également permis au personnel de la MANS de vendre de la nourriture et des marchandises pour soutenir son programme de distribution de nourriture aux élèves.

« C’était incroyable de voir le nombre de personnes venues profiter des festivités. [Les] foules importantes ont contribué à donner plus d’énergie à l’école [afin que nous puissions] vraiment montrer ce que nous avons [à offrir], » a déclaré le directeur du MANS, Michael Willing.

De tous les parents présents, aucun parent n’était plus fier que le Chef Vernon Saddleback de la Nation Cree Samson alors qu’il regardait son fils Joshua, un ancien du MANS, et la fille de huit ans de Joshua, Kiya, une élève qui fréquente actuellement l’établissement, danser avec assurance et finesse – un hommage au travail de Joshua en tant qu’instructeur pour la section mouvement des classes d’Études Culturelles du MANS.

Un ensemble d’ukulélé a joué pendant l’animation de la mi-temps lors de la journée portes ouvertes « C’est Parti ! » à l’occasion du 20ème anniversaire de l’École Autochtone Mamawi Atosketan. [Photo : Mishell Raedeke]

« Comment aurais-je pu laisser passer l’occasion de danser avec ma fille ? » a dit Joshua en réponse à la question de savoir pourquoi il avait accepté d’aider suite à la demande de Janice Clark, enseignante dans la section Études Culturelles.

L’engagement de Joshua à redonner en reconnaissance à l’école où il a étudié, témoigne de son impact sur une communauté historiquement marginalisée et opprimée. Actuellement, MANS propose à plus de 200 jeunes des Premières Nations des quatre groupes des Maskwacis, un environnement d’apprentissage de la maternelle à la terminale qui est respectueux de la culture et centré sur le Christ.

Le partenariat parents-enseignants a donné un grand coup de pouce à l’école, et durant le programme « C’est Parti, » la communauté était à la fois divertie et ravie de voir le haut niveau d’expérience d’action traditionnelle à laquelle leurs enfants sont exposés au MANS, ainsi que les « Trois R en anglais. » (C’est-à-dire la Lecture, l’Écriture et l’Arithmétique) du programme d’étude gouvernemental.

La version originale de cet article a été publiée sur le site d’informationsde la Division Nord-Américaine.

 

Traduction: Patrick Luciathe

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