À travers une série de circonstances, les membres ont obtenu un prêt et acquis un bâtiment.

Le 18 juin 2024 | Indianapolis, Indiana, États-Unis | David Pluviose, Lake Union Herald

Après avoir été expulsés d’un bâtiment d’église qu’ils louaient et avoir eu du mal à fonctionner de manière efficace dans un lieu de culte temporaire, les membres de l’église adventiste du septième jour haïtienne Maranatha, à Indianapolis, dans l’État américain de l’Indiana, avaient besoin de leur propre lieu de culte.

Cependant, comme bien des églises ayant un nombre important de membres qui sont des immigrants, Maranatha faisait face à l’énorme défi de recueillir les fonds nécessaires pour acheter un bâtiment.

Michelet William et son église ont obtenu la réponse à leurs prières lorsqu’ils ont tenu leur premier service d’adoration dans leur nouvelles installations d’adoration le samedi (sabbat) 6 janvier — un service de sainte-cène caractérisé par les louanges. [Une photo du Lake Union Herald]

Michelet William, pasteur de l’église haïtienne Maranatha, appelle la nécessité d’un lieu d’adoration « le principal besoin de notre communauté ». Mais comme de nombreuses églises, Maranatha a loué des espaces de culte pendant plusieurs années. Avec la croissance de l’église, les « gens étaient découragés, parce que l’espace devenait parfois trop petit pour accueillir tout le monde qui se présentait; et quand ce n’était pas le cas, le montant de location demandé était trop élevé pour nous, a-t-il expliqué. Il s’agit actuellement d’un très gros problème qui nous empêche d’accomplir la mission que Dieu nous a confiée. »

Selon André Trofort, coordonnateur des ministères franco-haïtiens de la Fédération de l’Indiana et ancien pasteur de l’église Maranatha, la Fédération de l’Indiana et l’Union des fédérations des Grands Lacs se sont enfin impliqués dans la recherche avec l’église Maranatha pour trouver un lieu de culte permanent, car « ils ont vu nos difficultés. Nous grandissons beaucoup et n’avons, à l’instar des enfants d’Israël, nulle part où aller. »

Les membres de l’église haïtienne Maranatha en prière durant le premier service de culte dans leur nouveau bâtiment. [Une photo du Lake Union Herald]

Maintenant, les membres de l’église disent que Dieu a répondu de manière miraculeuse à leur prière fervente pour une solution. 

Au départ, l’église, qui avait fait une offre sur une propriété, ne l’a pas obtenue, car un autre acheteur avait fait une meilleure offre. Cette propriété était alors une bibliothèque valant environ un million de dollars américains et ce nouveau propriétaire voulait en faire une maison funéraire. Cependant, après le décès malheureux du nouveau propriétaire, le bâtiment a été remis sur le marché, et l’offre de Maranatha de 560 000 dollars américains a finalement été acceptée. Cette offre dépassait à peine la moitié de la valeur estimée de la propriété.

Dieu a donc effectivement fait de nombreux miracles pour l’église Maranatha, qui a vu sa demande de prêt au Fonds renouvelable de l’Union des fédérations des Grands Lacs être acceptée, même si l’église ne répondait pas à tous les critères pour obtenir un prêt. La politique établie par le Fonds renouvelable de l’Union des fédérations des Grands Lacs — qui accorde des prêts de financement pour l’acquisition ou la rénovation d’églises et d’écoles sur son territoire — exige que les entités qui cherchent à obtenir un prêt provenant du Fonds renouvelable aient 50 % du coût total de l’achat ou de la construction. Toutefois, comme l’a expliqué le pasteur William, de nombreux membres de l’église Maranatha sont des immigrants qui n’ont pas encore de permis de travail. L’argent recueilli par le moyen des dîmes et des offrandes est donc limité. « L’exigence d’avoir la moitié du prix d’achat du bâtiment semblait donc pratiquement impossible à remplir. »

L’église Maranatha a commencé à adorer dans ses nouvelles installations le 6 janvier 2024.  [Une photo du Lake Union Herald]

Malgré tout, croyant en un Dieu qui rend possible ce qui semble impossible, le pasteur William et son église ont reçu la réponse à leurs prières lorsqu’ils ont tenu leur tout premier service d’adoration dans leur nouvel espace de culte le samedi (sabbat) 6 janvier, un service de sainte cène caractérisé par les louanges.

« Nous croyons que Dieu voulait que nous obtenions cet espace, a dit le pasteur William. Il est aux commandes et il a toujours un plan pour son peuple… Il coordonne tout en son temps. »

Selon le pasteur Trofort, le nouveau bâtiment est pour Maranatha « une réponse à la prière. Regardez Dieu. Toutes ces prières que nous lui avons présentées n’ont pas été en vain. »

Jermaine Jackson, qui occupe les postes de trésorier adjoint pour l’Union des Grands Lacs et de directeur de son Fonds renouvelable, dit avoir vu la main de Dieu se mouvoir pour l’église Maranatha tout au long du processus d’achat de son nouveau bâtiment d’église. Comme elle ne répondait pas aux normes et aux exigences de prêt du Fonds renouvelable, la demande de prêt de l’église « s’est réellement présentée comme un espoir, une demande spéciale, en quelque sorte ».

L’heure de l’école du sabbat à l’église adventiste du septième jour Maranatha, à Indianapolis. [Une photo du Lake Union Herald]

« Et ce qui en est ressorti, qui a réellement été une bénédiction, c’est que nous avons reçu d’autres demandes… parce que nous avons déjà vu ce type d’église, ces groupes uniques qui se présentent avec le même type de demande d’aide », a expliqué M. Jackson. Puis en échangeant avec les directeurs du Fonds renouvelable d’autres unions, il a dit avoir découvert que de nombreuses églises vivaient la même situation que Maranatha, c’est-à-dire qu’elles grandissent rapidement et ont du mal à acheter leur propre bâtiment.

Selon M. Jackson, l’Union des Grands Lacs a adopté une nouvelle politique conçue pour surmonter les défis financiers que vivent les églises comme Maranatha. Cette nouvelle politique s’adresse précisément « à nos églises de réfugiés, d’immigrants, de langue étrangère qui tentent de s’établir dans leur propre lieu de culte ». Sous la nouvelle politique, les demandes de prêts du Fonds renouvelable des églises comme Maranatha sont examinées au cas par cas, et une aide du Fonds renouvelable peut être accordée à de telles églises « beaucoup plus rapidement, sans la nécessité d’un vote spécial ».

« Voilà une bénédiction qui va au-delà des bénédictions déjà déversées sur l’église; il s’agit en fait d’une bénédiction dont pourront aussi bénéficier les églises dans la même catégorie que Maranatha », a dit M. Jackson.

Les diplômés de Maranatha, de la maternelle au doctorat, ont été reconnus lors du service du 25 mai 2024. [Une photo du Lake Union Herald]

Le pasteur William encourage les autres églises vivant les mêmes difficultés que son église à acheter un bâtiment à continuer de compter sur Dieu dans toutes leurs circonstances.

« Demeurons fidèles, soyons patients, car Dieu est aux commandes, a-t-il rappelé. Ce n’est pas notre église, c’est la sienne, donc même si elle souffre, Dieu souffre avec nous et il connaît les raisons de nos souffrances. Puis, en son temps, tout ira bien. »

La version originale de cet article a été publiée par le Lake Union Herald.

Traduction : Marie-Michèle Robitaille

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