La réunion en Croatie a fait ressortir un engagement renouvelé envers le service compatissant au profit des gens dans le besoin.

Corina Wagner et tedNEWS

Les directeurs de programme et les dirigeants nationaux d’ADRA se sont rencontrés à Zagreb, en Croatie, pour un forum d’ADRA Europe.

Ce rassemblement fut l’occasion pour les dirigeants de toute l’Europe de discuter de stratégies collectives, de tendances mondiales et de l’avenir de l’œuvre humanitaire sur le continent et ailleurs. Certains dirigeants d’ADRA International étaient également présents, offrant une perspective plus planétaire.

João Martins, directeur d’ADRA Europe, a souligné la pertinence du forum, disant que « le ralliement des dirigeants européens d’ADRA pour discuter de l’avenir de l’agence est essentiel au rassemblement des connaissances nécessaires aux réussites d’ADRA ». Puis il a ajouté combien il a été inspirant de voir l’engagement actif des dirigeants, « nous assurant qu’ADRA continuera de servir les gens dans le besoin avec professionnalisme et compassion ».

Slavica Marčeta (à droite), d’ADRA Croatie, accueille d’autres directeurs d’ADRA en Croatie en présentant quelques faits amusants sur son pays. Elle est accompagnée de Thomas Petracek, directeur des programmes d’ADRA Europe. [Une photo de Luis Herranz, ADRA Europe]

L’une des principales discussions était axée sur le cadre stratégique d’ADRA pour 2023 à 2028. Zivayi Nengomasha, directeur de l’impact collectif d’ADRA International, a dirigé la conversation, soulignant l’importance de combler les manques départementaux et d’améliorer le travail d’équipe afin d’assurer que chaque bureau contribue à la stratégie mondiale. La nouvelle stratégie mondiale a été comparée et harmonisée à la stratégie européenne déjà existante afin de faciliter la collecte de données collective, l’intentionnalité et le travail d’équipe.

Une meilleure gestion des urgences

« Le réseau mondial d’ADRA s’engage, en moyenne, dans 2,5 nouveaux projets nationaux d’urgence par semaine », a dit Michael Peach, coordonnateur principal de la Préparation en cas d’urgence d’ADRA International. Par conséquent, les participants au forum se sont concentrés sur le renforcement des capacités locales d’intervention en cas d’urgence et l’augmentation de la contribution des bénévoles et des églises en Europe. 

Il a été mentionné que, durant les récentes années, ADRA a formé plus de 530 membres d’équipe d’intervention en cas d’urgence dans le monde entier. En accord avec son engagement à mieux gérer les crises et à soutenir le rétablissement à long terme, ADRA travaille également sur la combinaison du développement des compétences, de l’intervention en cas d’urgence et du maintien de la paix. De plus, au cours des mois à venir, ADRA lancera de nouveaux outils pour soutenir la santé mentale et psychosociale des intervenants en cas d’urgence.

Le directeur d’ADRA Europe, João Martins (à droite), remercie Siri Bjerkan Karlsson, directrice nationale d’ADRA Suède (à gauche) et Birgit Philipsen, directrice nationale d’ADRA Danemark (absente de la photo) pour leurs nombreuses années de service au sein d’ADRA. Les deux prévoient sous peu de partir à la retraite. [Une photo de Luis Herranz, ADRA Europe]

Souhaitant être mieux préparée pour les urgences, il est essentiel pour ADRA Europe d’aider les communautés à se rétablir plus rapidement et de manière plus durable ainsi que de partager ses meilleures pratiques. Durant le forum, Valentina Sturzu Cozorici, directrice de programmes d’ADRA Roumanie, a partagé certaines connaissances acquises lors de la croissance rapide qui a suivi le début de la crise en Ukraine et qui a été très utile pour d’autres bureaux vivant une croissance semblable.

La collaboration entre ADRA et l’Église

L’une des discussions clés était axée sur la collaboration entre ADRA et les églises locales. Selon Daniel Duda, président de la Division transeuropéenne (TED pour Trans-European Division) de l’Église adventiste du septième jour, « nous sommes appelés à vivre de manière à refléter le royaume de Dieu et à utiliser les talents qu’il nous a donnés ». Ayant appuyé son message sur Matthieu 24 et 25 de la Bible, il a dit que cet appel sacré s’adresse à tous, « pas seulement aux pasteurs, [c’est-à-dire] à vivre leur foi et leur compassion dans leurs activités de tous les jours ».

Où est l’Église le lundi matin? « Là où les membres… vivent leur foi et leur compassion dans leurs activités quotidiennes », a-t-il dit.

Les défis mondiaux et l’adaptation aux nouvelles tendances

Dans une présentation à point nommé, Rilli Lappalainen, président de la confédération européenne des ONG (CONCORD Europe), a mis l’accent sur l’urgence d’aborder les limites de la planète et les changements climatiques. Ses connaissances sur les impacts des changements climatiques, les conflits politiques armés et les changements en matière de priorités de financement ont déclenché de profondes réflexions chez tous les participants. D’autres présentations sur les défis et les nouvelles tendances, y compris les changements de politiques d’aide humanitaire au sein de l’Union européenne, la numérisation et l’égalité des sexes, ont été très utiles pour les dirigeants présents.

« Où est l’Église le lundi matin? Là où les membres… vivent leur foi et leur compassion dans leurs activités quotidiennes », a dit Daniel Duda, président de la Division transeuropéenne. [Une photo de Luis Herranz, ADRA Europe]

Thomas Petracek, directeur des programmes chez ADRA Europe, réfléchissait tout haut aux présentations et à l’impact du forum en général. « Travailler dans les programmes, c’est chercher des solutions pour aider les moins nantis à vivre dans la dignité et avec une perspective. Dans les moments de crise, nous avons besoin d’histoires de réussite… L’échange entre collègues est essentiel, nous avons besoin d’apprendre les uns des autres, de discuter de nos difficultés et d’affermir notre partenariat. »

En reconnaissant son privilège de travailler dans le secteur de l’aide et du développement humanitaires, M. Petracek a conclu ainsi : « Nous avons un impact sur des milliers de familles et de personnes vulnérables dans le monde par nos programmes en santé, en éducation, en moyens de subsistance et en intervention d’urgence. Il s’agit d’un privilège que nous reconnaissons humblement et qui nous motive à travailler afin de trouver des solutions pour un avenir meilleur et plus paisible. »

La version originale de cet article a été publiée sur le site des actualités de la Division transeuropéenne (tedNEWS).

Traduction : Marie-Michèle Robitaille

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