Deux élèves de l’École Adventiste et Centre de Secours de Kajiado lisent sous un kiosque sur le campus rénové de Kajiado, au Kenya, le 10 juillet, un jour avant l’inauguration officielle de l’école. [Photo : Marcos Paseggi, Adventist Review]
Au Kenya, les sketches créatifs des élèves montrent l’impact qu’a eu le fait d’être délivré d’une pratique terrible.
28 Juillet 2024 | Kenya | Marcos Paseggi, Adventist Review
« Grâce, grâce, grâce de Dieu, grâce qui pardonne et purifie à l’intérieur, » ont chanté les élèves de l’École Adventiste et Centre de Secours de Kajiado (KASS).
Le cantique, dont la plupart des élèves ont chanté les paroles par cœur, a rempli la nouvelle cafétéria et la salle de réunion sur le campus de l’école à Kajiado, au Kenya, le 10 juillet. C’était la veille de la nouvelle inauguration officielle de l’école, qui a été considérablement rénovée dans le cadre d’un projet massif sur six ans financé par les donateurs de Maranatha Volunteers International.
Le lendemain, des représentants de Maranatha, le ministère de soutien indépendant de l’Église adventiste du septième jour reposant sur des bénévoles, remettaient les clés lors d’une cérémonie officielle sur le campus. La veille du 10 juillet, l’ambiance était toutefois festive, les élèves ont présenté des chants et des danses traditionnels de leur culture Masaï et des sketches qui aidaient les invités à comprendre l’impact de l’école sur leur vie.
Une maison de refuge
KASS a ouvert ses portes il y a plusieurs décennies, non seulement en tant qu’école adventiste ordinaire, mais aussi en tant que centre d’accueil pour les jeunes filles Masaï fuyant les traditions du mariage précoce et des mutilations génitales féminines (MGF). Bien que l’excision (MGF) soit interdite par la loi au Kenya, la pratique est encore courante dans les petits villages isolés des hautes terres Masaï, et l’application de la loi est difficile et inégale.
Parfois, la police sauve certaines des filles et les emmène à l’école adventiste de Kajiado. D’autres fois, les filles elles-mêmes s’enfuient sans eau ni nourriture à travers un terrain accidenté pour atteindre le centre de secours dont elles ont entendu parler. D’une manière ou d’une autre, lorsqu’elles arrivent à atteindre l’école, elles trouvent de la nourriture, un abri et une éducation adventiste, ont indiqué les dirigeants régionaux de l’église. Par-dessus tout, elles trouvent dignité et amour.
Des étudiantes de Kajiado présentent une danse de salutation traditionnelle Masaï devant les donateurs et les autres invités. [Photo : Marcos Paseggi, Adventist Review]
Par le biais de représentations théâtrales écrites par des étudiants de Kajiado, un groupe d’étudiants jouant dans ces scènes a mené une réflexion sur les défis posés par le mariage précoce et les mutilations génitales féminines (MGF) chez les Masaï. [Photo : Marcos Paseggi, Adventist Review]
La cuisine de l’école de Kajiado en 2022, avant que les bénévoles de Maranatha ne la démolissent et n’en construisent une nouvelle sur le campus. [Photo : Marcos Paseggi, Adventist Review]
Une nouvelle cafétéria et une salle de réunion construites par Maranatha Volunteers International à l’École Adventiste et Centre de Secours de Kajiado. [Photo : Marcos Paseggi, Adventist Review]
Maranatha Volunteers International est un ministère de soutien indépendant et n’est pas géré par l’Église adventiste du septième jour.
Traduction: Patrick Luciathe